On mesure ue fois de plus l’invraisemblable lâcheté de la « gauche » mode démocrate, nous avons ici même dénoncé la manière dont Biden a reconnu son ignominie et les années de souffrance infligées au peuple cubain, avec la comédie la veille de son départ de la maison blanche. Comme prévu les dispositions ont été réintroduites et ni le gouvernement français, ni la gauche française ne lèvera pas le petit doigt. Ce qui se fait et qui concerne les communistes est mieux que rien mais certainement pas à la hauteur du crime commis contre le peuple cubain par le grand suzerain de la France, les USA, qui nous entraînent dans leur haine et leurs guerres. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/231426.html
Déclaration du Présidium du Comité central du KPRF
La deuxième entrée en fonction de Donald Trump en tant que président des États-Unis est marquée par une nouvelle décision anti-cubaine. La République de Cuba a une nouvelle fois été ajoutée par Washington à la liste des pays supposés parrainer le terrorisme. Le KPRF condamne fermement ces actions et prône une adhésion ferme aux principes de l’égalité souveraine des États et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.
Les peuples du monde ont le droit incontestable de défendre leur indépendance. Pendant de nombreuses décennies, Cuba a suivi avec constance son choix historique. Malgré sa situation géographique particulière, elle a toujours résisté à l’étranglement financier et économique et aux provocations politiques des États-Unis.
Au terme de son mandat présidentiel, J. Biden a pris des décisions visant à assouplir la politique de sanctions anti-cubaines. Tout d’abord, Cuba a été exclue de la liste des pays soutenant le terrorisme. En outre, la liste des institutions cubaines avec lesquelles il est interdit aux citoyens et institutions américains d’effectuer des transactions financières ayant un impact négatif sur des pays tiers a été fermée.
Aujourd’hui, il est déjà évident que l’annulation de certaines mesures discriminatoires était non seulement extrêmement limitée, mais aussi absolument hypocrite. Premièrement, M. Biden n’a accepté de réduire la pression sur Cuba qu’à la fin de sa présidence. Deuxièmement, l’administration sortante était bien consciente des intentions anti-cubaines de Donald Trump, de sorte que l’« assouplissement » de la politique américaine n’a duré que quelques jours. Ce genre de manœuvre politique contre un peuple héroïque est un exemple de la politique impérialiste et néocoloniale la plus cynique.
Le peuple cubain et son gouvernement ne cessent de réclamer la fin de l’ingérence dans les affaires intérieures de leur pays. La position de la République de Cuba est fermement soutenue par de nombreux gouvernements, en particulier en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les parlements des États majoritaires du monde et les organisations politiques et sociales ont demandé à plusieurs reprises la fin du chantage aux sanctions.
En juillet 2024, les députés de la Douma d’État de Russie ont adopté à l’unanimité une déclaration « sur le retrait de la République de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme établie par le Département d’État des États-Unis d’Amérique » et, en octobre, ils ont adopté un appel à l’Assemblée générale des Nations unies sur la nécessité de mettre fin au blocus de la République de Cuba par les États-Unis.
La décision manifestement tardive de M. Biden impliquait une réduction du nombre de mesures qui nuisent à l’économie cubaine et frappent la population. L’embargo économique en général, une grande partie des sanctions imposées à Cuba depuis des décennies et la plupart des nouvelles mesures coercitives imposées depuis 2017 sous la présidence Trump ont été maintenus.
La guerre économique des États-Unis contre Cuba dure depuis plus de 60 ans. Elle reste un obstacle fondamental au développement sain de l’économie cubaine, provoquant des coûts dans la vie sociale. Cette politique s’accompagne d’injections massives du budget fédéral américain dans des programmes d’intervention dans la vie intérieure cubaine et dans des opérations visant à discréditer les autorités cubaines.
Il est clair comme de l’eau de roche qu’il n’y a aucune raison objective d’inclure Cuba dans la liste arbitraire des pays soutenant le terrorisme établie par le département d’État américain. Ici, le monde est confronté à l’un des faits de l’arbitraire total dans l’arène internationale. En même temps, les activités de l’État qui s’est arrogé le droit d’imposer des sanctions sont marquées par de nombreux exemples d’actions subversives contre d’autres pays, d’actes d’agression et d’actions interventionnistes. En ce moment même, sous les yeux du monde entier, se déroule une attaque étasunienne sur le Canada et le Groenland, le Mexique et Panama.
Les communistes russes sont bien conscients de la détermination de Cuba à résister à la politique de guerre économique menée contre son peuple. Nous soutenons pleinement l’île de la liberté dans ses efforts pour suivre sa propre voie, pour défendre de manière cohérente ses intérêts nationaux au mépris de toute pression extérieure.
Le comportement de Washington à l’égard de Cuba ne peut être évalué autrement que comme une forme complète de terrorisme politique international. Aucune personne décente, aucune force politique juste et aucun État véritablement souverain ne peut accepter de telles actions.
Au nom de ses millions de sympathisants, le Parti communiste de la Fédération de Russie déclare : « Non au blocus de Cuba ! Non au banditisme international ! »
Illustration : une exposition en Russie sur « l’île de la Liberté », comme les Russes (pas seulement les communistes) appellent Cuba. Source : RIA Novosti (agence officielle d’information de la Russie)
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Michel BEYER
Ce que pense la Chine de la décision de Trump:
Prensa Latina : Le président américain Donald Trump a réinscrit Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme quelques heures seulement après sa prise de fonctions. Quel est votre commentaire à ce sujet ?
Guo Jiakun : Nous en avons pris note. Les États-Unis abusent à plusieurs reprises de la soi-disant « liste des États soutenant le terrorisme » pour imposer des sanctions unilatérales contre Cuba, ce qui va à l’encontre des faits et est totalement infondé. Cela révèle pleinement la nature hégémonique, dominatrice et tyrannique des États-Unis. En l’espace de quelques jours, les États-Unis ont traité avec légèreté la question en retirant puis en réinscrivant Cuba sur leur soi-disant liste. Où est passée leur crédibilité nationale ? Et qu’en est-il de la confiance internationale qu’ils devraient incarner ?
Le blocus total imposé par les États-Unis à Cuba depuis une soixantaine d’années viole gravement le droit international et les normes de base régissant les relations internationales, et a causé des ravages pour l’économie cubaine et le bien-être de sa population. La Chine s’oppose à l’ingérence américaine dans les affaires intérieures de Cuba sous prétexte de liberté, de démocratie et de lutte contre le terrorisme, et exhorte une nouvelle fois les États-Unis à lever immédiatement leur blocus contre Cuba, à retirer Cuba de la liste des « États soutenant le terrorisme » et à agir dans l’intérêt de l’amélioration des relations entre les États-Unis et Cuba et du maintien de la paix et de la stabilité dans l’hémisphère ouest. (ambassade de Chine)