Si l’on ne peut que se réjouir de la prise de conscience de la direction du PCF, à travers les déclarations de son secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil National, sur l’ampleur de l’attaque contre l’emploi, l’industrie, l’agriculture, les services publics qui est mené par le capitalisme financiarisé et son petit personnel politico-médiatique… la guerre fait partie de cette destruction programmée, une situation qui exige une vision claire et de classe autant que de masse de la base au sommet, une perspective le socialisme, un parti conscient et organisé. Oui, mais pour reprendre Archimède « donnez moi un levier et un point d’appui et je soulève le monde ». Le levier est bel et bien le combat contre cette attaque contre l’emploi et la souveraineté française mais le point d’appui c’est dans la situation géopolitique, aller vers la seule alternative à cette Berezina dans laquelle l’impérialisme nous invite derrière lui à aller nous perdre. L’alternative le camarade Novikov nous la propose et si les communistes français ne l’entendent pas, qui le fera ? (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/230545.html
Dans une conversation avec NEWS.ru, le parlementaire a noté que des relations politiquement et économiquement stables entre la Russie et l’UE, ainsi qu’entre Pékin et les pays occidentaux, conduiraient à de nouvelles opportunités pour l’ensemble de l’espace eurasien.
Le fait que les dirigeants d’un certain nombre de pays européens envisagent des projets visant à faire pression sur la Chine au nom de la réduction de l’interaction entre Pékin et Moscou signifie qu’ils agissent de manière totalement non souveraine. Sur le plan politique et économique, des relations positives entre l’UE et la Russie, ainsi qu’entre la Russie et la Chine, seraient synonymes d’opportunités économiques fondamentalement nouvelles pour l’ensemble de l’espace eurasien. Mais au lieu d’en tirer profit, les dirigeants des États européens ferment la porte à leurs pays », a expliqué M. Novikov.
Le député a attiré l’attention sur le fait que, depuis longtemps, le chiffre d’affaires entre la Chine et l’UE ne cesse de croître. Selon lui, les anciens dirigeants des pays européens y ont vu d’importantes opportunités pour eux-mêmes.
Le parlementaire a précisé que de nombreux projets étaient prévus, dont une idée de grande envergure visant à créer de nouveaux corridors de transport. La Russie était censée y participer. Mais, note M. Novikov, Washington a déclenché le conflit en Ukraine, qui a frappé d’un seul coup trois points de concurrence possible avec les Etats-Unis : la Russie, l’Europe et la Chine.
Le parlementaire a ajouté que le marché européen actuel n’est pas suffisamment adapté à la concurrence internationale croissante. Selon lui, de nombreux responsables politiques de l’UE ignorent un certain nombre de problèmes existants. Les États-Unis, quant à eux, se trouvent dans une position avantageuse lorsqu’ils affaiblissent leurs concurrents.
En réduisant encore leurs possibilités économiques, les États européens n’auront d’autre choix que de devenir l’arrière-cour des États-Unis, avec toutes les conséquences que cela implique. En Europe, il n’y a que dans certains pays, comme la Hongrie et la Slovaquie, que les dirigeants envisagent la situation différemment. Ils ont une meilleure compréhension, plus compétente et plus précise des intérêts nationaux de leurs États », a conclu le parlementaire.
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koursk
L’europe n’a jamais eu de souveraineté commune *** Elle était divisé en empires rivaux avant 1918 *** à partir de 1918, les bourgeoisies de ces empires jusqu’ici en lutte, vont mettre fin à leurs rivalités de la première guerre mondiale, et concentrer leurs intérêts économiques et géostratégiques avec les bourgeoisies d’amérique du nord, pour lutter contre la jeune Union Soviétique *** Les élites économiques aux intérêts presque fusionnés règnent sur l’europe, du portugal jusqu’à la pologne, tchécoslovaquie, hongrie, roumanie, sur le reste du monde, mais pas sur l’Union Soviétique.