Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La montée de la violence politique est un symptôme pathologique profond de la démocratie américaine disent les Chinois… relire Marx…

Les sociologues “positivistes” décrivent cela comme l’anomie, l’impossibilité à consruire du collectif… Mais l’explication fondamentale est celle de Marx que voici : « À un certain degré de développement, les forces productives matérielles de la société entrent en contradiction avec les rapports de production et d’échange existants, ou — ce qui n’en est que l’expression juridique — avec les rapports de propriété au sein desquels elles évoluaient jusqu’ici. De formes de développement qu’ils étaient, ces rapports deviennent des entraves au développement des forces productives. Alors s’ouvre une époque de révolution sociale. « Avec le changement de la base économique, toute l’énorme superstructure est plus ou moins rapidement bouleversée. Quand on considère de tels bouleversements, il faut toujours distinguer entre le bouleversement des conditions économiques de la production — qu’on peut constater d’une manière scientifiquement rigoureuse [donc prévision possible de la crise et de la révolution] — et les formes juridiques, politiques religieuses, artistiques ou philosophiques [il s’agit d’une gradation], bref, les formes à travers lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le MÈNENT JUSQU’AU BOUT » Nous avons mis la fin de la citation en capitales pour mettre en évidence le fait qu’au travers des formes superstructurelles les hommes peuvent pousser la crise de production jusqu’à son terme et la dénouer révolutionnairement par l’instauration d’un mode de production nouveau, supérieur.” C’est ce que voulait dire le constat de Xi Jinping : La société américaine c’est le boomerang à la source du système impérialiste avec laquelle elle se confond. “nous sommes dans une situation qui n’a pas eu d’équivalent depuis 100 ans (la révolution bolchevique et les contradictions bellicistes de l’impérialisme) , es-tu prêt ? sommes nous prêts? (note de danielle Bleitrach histoireetsociete)

Par Global TimesPublié : 14 juil. 2024 17:37    Illustration : Liu Rui/Global Times

Illustration : Liu Rui/Global Times

La haine aux États-Unis a atteint un niveau extrême. Cette haine n’est pas apparue du jour au lendemain ; elle résulte d’un ressentiment profond et d’une polarisation intense.

Le politologue Robert Pape de l’Université de Chicago étudie les attitudes des Américains à l’égard de la violence politique depuis l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021. Il a mené une enquête nationale sur ce sujet le mois dernier. L’enquête a révélé que 10 % des personnes interrogées ont déclaré : « L’usage de la force est justifié pour empêcher Donald Trump de devenir président. » Un tiers de ceux qui ont donné cette réponse ont également déclaré posséder une arme à feu. 7 % des personnes interrogées ont déclaré qu’elles « soutenaient l’utilisation de la force pour rétablir Trump à la présidence », la moitié d’entre elles déclarant posséder des armes à feu.

Pourquoi la situation a-t-elle dégénéré au point où les armes à feu sont considérées comme une solution ?

La réponse réside dans l’escalade de la division politique et la détérioration du discours public. Lorsque les opposants politiques ne sont pas seulement considérés comme des concurrents mais comme des menaces existentielles, la probabilité de violence augmente considérablement.

Les États-Unis organisent des élections présidentielles tous les quatre ans, permettant aux citoyens de choisir leurs dirigeants par le biais de processus démocratiques. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec un candidat, il peut voter pour quelqu’un d’autre. C’est l’essence de la démocratie américaine – exprimer des choix politiques par le biais de bulletins de vote.

Cependant, lorsque la violence politique augmente, cela suggère qu’il existe une autre option. Cela pourrait signifier une perte de confiance dans les candidats individuels et une perte de confiance dans l’ensemble du système politique et électoral. Cette violence indique que de nombreuses personnes ne croient plus que les processus démocratiques peuvent répondre à leurs préoccupations.

La polarisation politique érode-t-elle la confiance dans les institutions américaines ? La réponse est oui.

La polarisation croissante divise les électeurs et sape la confiance dans les institutions démocratiques. Chaque cycle électoral semble approfondir ces divisions, poussant certains vers le bord de la violence.

La démocratie américaine connaît actuellement un symptôme pathologique important, caractérisé par une polarisation extrême et une baisse de confiance dans le processus démocratique. L’avenir de la démocratie américaine dépend de la résolution de ces défis internes, plutôt que de se concentrer uniquement sur les concurrents stratégiques externes.

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