Hier en rétablissant la manière dont dans ce blog, nous abordons la politique chinoise, j’ai souligné 1) les difficultés que l’on a à suivre ce qui traduit une accélération de l’histoire et qui change alors qu’on croit avoir compris. 2) comment si pendant un temps la Chine a pu s’inspirer d’expériences en se les appropriant dans des buts et moyens spécifiques, politiquement contrôlés par l’Etat prolétarien et du peuple tout entier et non capitaliste, désormais, elle est contrainte d’innover sans modèle. 3) les défis auxquels elle est confrontée sont gigantesques, à la fois ceux que génère l’impérialisme dans son stade destructeur mais aussi les conditions du développement de la nation chinoise et parmi celles-ci nous avons souligné la crise immobilière qui était jusque là le moyen de réguler à travers un levier du marché intérieur et qui est l’équivalent de la crise des subprimes… 4) voici ce que l’on peut dire aujourd’hui de la manière dont la Chine affronte cette crise…
La Chine stabilise son secteur immobilier.
L’État achète des biens immobiliers invendus construits par des investisseurs privés au prix qu’il définit et les convertit en logements sociaux.
He Lifeng, vice-Premier ministre de la République populaire de Chine et haut responsable de la sécurité économique du Parti communiste, a annoncé le 16 mai que les gouvernements provinciaux du pays devront acheter des appartements vacants construits par des promoteurs de marché et les transformer en logements sociaux abordables.
Ce plan vise à remédier de manière globale au déséquilibre immobilier du pays et s’inscrit dans le droit fil de la déclaration faite par le secrétaire général Xi Jinping lors du XIXe congrès du parti, selon laquelle « les maisons sont faites pour le logement, pas pour la spéculation ».
Dans le cadre du programme qui vient d’être annoncé, la Banque centrale chinoise va mettre en place un cadre de 300 milliards de yuans (41,5 milliards de dollars) pour financer les achats d’appartements invendus par le gouvernement.
L’État implique également les banques commerciales dans la résolution de la crise du marché immobilier. Tao Ling, président de la banque centrale chinoise, a déclaré que les institutions financières privées sont encouragées par divers moyens à contribuer financièrement aux entreprises d’État et aux gouvernements provinciaux dans l’achat massif de propriétés résidentielles invendues et leur conversion en logements sociaux.
Selon le gouverneur de la banque centrale, les 300 milliards de yuans fournis par la banque centrale dans le cadre du mécanisme de marché piloté par l’État généreront à terme 500 milliards de yuans (69 milliards de dollars) de ressources pour soutenir le programme.
Les entreprises d’État et les institutions financières (SOE) sous le contrôle direct du Parti communiste chinois représentent 60 % de la capitalisation boursière chinoise, 30 % du PIB chinois et environ 5 % du PIB mondial total. Sur la base des investissements de l’État, la Chine crée les conditions d’une expansion dynamique du marché puis pousse son développement au maximum.
Dès que la capacité de création de valeur et de distribution du mécanisme du marché atteint ses limites et que son comportement devient anormal, le secteur public, qui fonctionne indépendamment de l’algorithme de profit, reprendra le contrôle et créera le fonctionnement souhaité du marché à un nouveau niveau.
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