L’Ukraine vend des actifs de l’État dans le cadre d’une vague de privatisations. Des sociétés américaines comme ExxonMobil, Chevron, Halliburton sont en pourparlers pour gérer son industrie pétrolière et gazière. Le FMI impose des politiques économiques néolibérales. Il est illégal pour les travailleurs ukrainiens de se syndiquer. Tout est dit et toutes les cocardes bleu et jaune, les soutiens au petit peuple agressé, les armes déversées avec l’assentiment lâche du parlement français ne sont que bouffonnerie… comparables à celles sur le plateau de LCI pour que Bouyghes le patron de la chaîne ait sa part dans la reconstruction… Est-ce qu’il peut y avoir encore des dupes, ou seulement des complices ? Quelle est cette gauche qui se tait alors même que le peuple français est lancé dans un grand mouvement de résistance aux diktats de la tyrannie des marchands financiers ? .. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Les entreprises américaines profitent du pétrole et du gaz ukrainiens et se ruent sur le pays
Alors que la guerre en Ukraine s’éternise, le gouvernement vend les actifs de l’État dans une grande frénésie de privatisation. Des sociétés américaines de combustibles fossiles comme ExxonMobil, Chevron et Halliburton participent à des discussions pour reprendre l’industrie pétrolière et gazière de la nation d’Europe de l’Est, alors que Kiev s’efforce d’augmenter la production pour remplacer les exportations énergétiques russes.
Cela survient peu de temps après que le dirigeant ukrainien soutenu par l’Occident, Volodymyr Zelensky, ait envoyé un message vidéo amical à un groupe de pression d’entreprises américaines, remerciant des entreprises comme BlackRock, JP Morgan, Goldman Sachs et Starlink, et promettant de “grandes entreprises” pour les autres.
En septembre, Zelensky a également inauguré symboliquement la Bourse de New York, annonçant que son pays est « ouvert aux affaires », offrant plus de 400 milliards de dollars en « partenariats public-privé, privatisation et entreprises privées » aux entreprises américaines.
Le gouvernement ukrainien a utilisé la guerre comme excuse pour faire passer à toute vapeur certaines des lois anti-ouvrières les plus agressives de la planète.
Le directeur de l’ONG de défense des droits des travailleurs basée à Kiev, Labor Initiatives, a mis en garde contre une « attaque à grande échelle contre les droits du travail en Ukraine », écrivant dans un journal financé par le gouvernement allemand que « la guerre ne peut pas être utilisée pour justifier de priver les travailleurs de leurs droits ».
Dans une tentative pour mettre fin à cette guerre, la Chine a pris l’initiative de préconiser des pourparlers de paix. Le président brésilien Lula da Silva a soutenu les efforts de Pékin.
L’Occident, d’autre part, s’est opposé avec véhémence à toutes les tentatives de négociations diplomatiques et a plutôt poussé à intensifier la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, en envoyant des avions de chasse et des chars à Kiev.
Les responsables ukrainiens, quant à eux, traitent leur pays comme une entreprise à but lucratif, se rendant fréquemment aux États-Unis à la recherche d’opportunités commerciales lucratives.
La compagnie énergétique publique ukrainienne Naftogaz courtise les entreprises américaines, comme le profiteur de la guerre en Irak Halliburton. Le PDG de la société énergétique publique ukrainienne Naftogaz, Oleksiy Chernyshov, s’est rendu à Washington DC en avril dernier pour rencontrer des responsables politiques et des entreprises américaines. Le Financial Times a rapporté que Chernyshov s’était entretenu avec des représentants d’ExxonMobil et d’Halliburton, à la suite d’une réunion similaire avec Chevron en janvier. “Les négociations avec les grands acteurs américains des combustibles fossiles font partie d’une poussée stratégique pour augmenter la production de gaz naturel qui, selon les responsables ukrainiens, pourrait aider à remplacer l’approvisionnement russe en Europe dans les années à venir”, écrit le journal.
.https://geopoliticaleconomy.com/ Rapport sur l’économie géopolitiqueEURASIE
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