Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Crise des retraites : la vraie question, pourquoi MACRON est-il “obligé” et par qui, vers quoi?

Tandis que la volonté de répression du mouvement syndical, l’autoritarisme du pouvoir utilise “les casseurs” sciemment provoqués, invités pour susciter un réflexe de peur, nos médias s’interrogent sur les “scénarios” de Macron. La vraie question est de savoir ce qui oblige Macron à agir comme il le fait, à préparer sur tous les plans et dans tous les domaines une fascisation de la France. Qu’est-ce qui fait qu’il ne peut pas surseoir aux “réformes”, pourquoi s’obstine-t-il toujours plus à livrer la France à la finance ? A détruire son tissu industriel, à privatiser son système de santé, son éducation, sa recherche, il l’a dit lui-même, il doit cela aux marchés financiers et ce au moment même où ceux-ci sont menacés d’effondrement. Il doit non seulement faire cette réforme mais ce n’est que le début d’un train qui détruira les conquis sociaux. Les scénarios n’ont pas pour but l’apaisement, au contraire il faut faire monter la peur pour que le chaos financier et belliciste s’impose.

Article de AFP • Hier à 17:12

Peut être une image de type animation de texte qui dit ’Les 49.3 Nuances de... Ax’

Remaniement, dissolution, promesse de jours meilleurs : Emmanuel Macron, qui va devoir s’adresser aux Français après le fiasco des retraites, n’a que des “mauvaises solutions à sa disposition”, estiment des experts. Cela paraît assez logique si l’on considère qu’effectivement la cause qu’il embrasse, celle des marchés financiers, celle du bellicisme étasunien, de la vassalité française est globalement catastrophique.

Il se retrouve confronté à une crise politique et sociale, avec une marge de rebond plus limitée que lors des Gilets jaunes, faute de majorité et de capital de renouveau après six années d’exercice du pouvoir. Pour le moment les signes que donne le pouvoir sont plus qu’inquiétants, répression syndicale comme à Marseille où six militants de la CGT sont mis en examen sous prétexte de vandalisme et pillage, un prétexte pour commencer à s’attaquer au bastion de l’énergie. Les médias mettent en avant le désordre et s’adressent à la frange de la petite bourgeoisie qui a encore son content et estime avoir quelque chose à perdre, autant qu’à ceux qui isolés sont effrayés par ce monde chaotique et incompréhensible qu’offrent effectivement ceux qui nous gouvernent.

La proposition de Fabien Roussel reprise par l’ensemble de la gauche et par les syndicats d’un référendum sur les retraites a le mérite d’offrir une issue politique qui pour temporaire qu’elle soit s’inscrit dans le calme et une démocratie véritable a contrario de ce choix dramatique qui est celui du Président et des forces qui le manipulent. C’est ce qu’à sa manière Olivier Matheu de la CGT des Bouches du Rhône a proclamé, il a traité le président pour ce qu’il est, le mandataire du capital, il lui a dit : “Allez dire à ceux qui vous gouvernent, le patronat, la finance française et mondiale, que les Français n’en veulent pas et qu’il ne faut pas insister! Ils parlent tous les deux le langage le mieux compris, l’un de sa base du monde du travail, l’autre en tenant compte de ce qu’est le peuple français et le corps électoral et en préservant l’unité de ceux qui se sont rassemblés autour du refus des retraites.

Honnêtement c’est la meilleure surprise du moment, le degré de maturité de ce rassemblement autour de cette réforme. La maturité part d’une analyse juste de ce que représente Macron, de la pression financière et de jusqu’où les grands capitalistes sont prêts à aller, pour Olivier Matheu elle est politiquement dix pas en avant mais au niveau de la colère populaire. Fabien Roussel lui perçoit bien la nécessité du rassemblement et y compris la menace de dissolution de l’Assemblée nationale avec une gauche de plus en plus réduite à la portion congrue et une montée en force de l’abstention et de son corolaire la victoire du Rassemblement National.

– Motion de censure : votée ou rejetée ? –

En actionnant l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force la réforme des retraites, la Première ministre Élisabeth Borne a paru jouer quitte ou double : si les motions de censure déposées vendredi par l’opposition sont rejetées, la réforme sera considérée comme adoptée. Si l’une d’elles est votée, le gouvernement tombe. Au vu de l’arithmétique à l’Assemblée, le vote d’une motion de censure, qui requiert la majorité absolue des sièges, soit 287 voix, paraît improbable. Mais il y a le “travail” accompli par Macron – qui n’est que le produit que les marchés financiers ont lancé pour accroitre leur emprise – est là y compris à l’Assemblée Nationale. La droite est totalement détruite, Macron est venu au pouvoir en détruisant le PS, maintenant il mène une course de vitesse qui peut déboucher au sprint par une entente avec le Rassemblement National pour que chaque élu de droite fasse les comptes pour sa réélection: avec qui il a intérêt à s’associer. Il faudrait, outre les voix du Rassemblement national et de la Nupes, que 25 à 30 députés Républicains, soit près de la moitié du groupe, la votent, une barre qui semble bien haute même si ce groupe a privé l’exécutif de majorité sur le texte des retraites.

Ce qui est le plus visible désormais c’est l’état réel du personnel politique et de ce que l’on peut attendre des institutions démocratiques : pas grand chose. Si les médias français insistent sur les désordres, l’impossibilité de s’entendre et d’entendre le premier ministre, s’ils vont jusqu’à voler au secours du 49.3, cela existe c’est donc démocratique disent-ils, la presse étrangère réserve tous ses coups au gouvernement et à Macron et voient bien que c’est eux qui ont fait le choix du chaos. Les “experts ” autorisés semblent malgré tout un peu déboussolés quant à l’immédiat.

“Le moins risqué pour le chef de l’Etat et le plus susceptible de lui donner une nouvelle impulsion, c’est le changement de Premier ministre”, avance Bruno Cautrès, tout en estimant que “ça ne peut pas se faire sous la pression”. Effectivement le premier ministre est dans les institutions de la Ve un fusible conçu comme tel, mais à quoi servirait de dégager Borne (une manifestation de faiblesse) alors que le fond est que Macron ne veut pas, ne peut pas changer de politique. Ceux qui sortent renforcés de cet épisode sont ceux qui sont décidés à appliquer cette ligne des marchés financiers quoiqu’il en coûte. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et celui de l’Économie Bruno Le Maire, au passage tous deux transfuges des LR.

S’il prend la décision d’opter pour la dissolution, les “bases nouvelles” ont toutes chances d’être pires et le président Macron n’agira ainsi que s’il veut aller au pire, ce qui malheureusement est logique face au choix de la guerre et à la crise financière avec les choix chaotiques de sauvetage du secteur bancaire et des mesures anti-inflationnistes contre le monde du travail.

C’est dans ce contexte qu’il a lui-même provoqué que Macron va devoir s’expliquer. Le vote de la motion de censure a lieu lundi, le sommet européen jeudi. Il doit parler mais que peut-il dire ? Lui qui s’est contenté de fuir y compris en Afrique où il a atteint des sommets du ridicule et de l’outrance et qui a laissé ses proches filtrer quelques phrases résumant sa pensée dont celle sur le contexte financier qui disait l’essentiel qu’il n’était plus maître du jeu et que la France avait perdu sa souveraineté.

Peut être une image de 2 personnes et plein air
L’avenir de la France ?

Et ce n’est qu’un début …

Et toujours selon le même système de communication, qui suppose quelques initiés et une immense majorité, voire la quasi totalité de dupes, celui des “conseillers” distillant à la presse quelques idées forces, il faut bien effectivement retenir que le président n’est plus le maitre de son calendrier:

Selon un des conseillers exécutifs cités, il va falloir “faire le dos rond, le temps que la mobilisation s’amenuise” – d’ici les vacances de printemps espère-t-il – puis ressortir avec “quelques priorités”.

Le chef de l’État se prépare déjà à d’autres sujets, la santé, l’éducation, l’immigration, plus susceptibles de convaincre les Français, ainsi qu’à une réforme des institutions ambitieuse.  

Voilà qui promet, regardez bien les axes proposés et vous comprendrez aisément que la réforme des retraites n’est que la pièce d’un puzzle qui livre les clés de nos droits et de nos souverainetés à la finance, ceux-ci étant prêts à s’accommoder du régime qui leur assurera la survie quitte à ce que tout le reste en crève. Cela vous dira à quel point premièrement la lutte est essentielle mais aussi à quel point les “réformes des retraites” prennent corps dans un ensemble plus vaste dans un monde en changement profond.

Danielle Bleitrach

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7 Commentaires

  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    D’autres “obligés” qui servent les mêmes intérêts: ici the GreyZone Max Blumenthal et Aaron Mate nous montrent Zelensky accompagné de la Premier Ministre Finlandaise portant des fleurs à un NAZI de Secteur Droit nom de code DaVinci quand tant de soldats “anonymes” voire inconnus tombent sous les ordres de leurs chefs nazis et auraient pu être honorés par ces collaborateurs au lieu de choisir l’un des nazis ukrainiens les plus connus en Ukraine.

    Ceci n’est qu’un des évènements qui ont débuté bien avant la guerre en Ukraine par la promotion des nazis d’Asov et de Secteur Droit déjà dans la chaîne publique Arte.

    Les journalistes pouvaient ils ignorer cela ? Oui peut être au tout début mais il est inconcevable que notre président, que l’assemblée n’ait pas été prévenue par les services de renseignement français qui surveillent la vie politique et en particulier l’extrême droite dont certains attentats ont été déjoués.

    Ils ne peuvent continuer à nier sans avoir vérifié les accusations des Russes contre la nazification des élites ukrainiennes au delà de la posture politique ils ne peuvent pas ne pas savoir.

    Il ne peuvent pas non plus ignorer que des nazis ont défilé à Paris le 24 février 2023 avec le drapeau rouge et noir d’une organisation qui fait l’apologie du nazisme ce qui est condamnable en France.

    L’ignorance si elle a existé un jour dans ces sphères, ce que je ne crois pas, est aujourd’hui de la collaboration ouverte comme Blum en 36 puis Pétain à visage découvert.

    Les Gilets Jaunes ont été aussi à peu prêt aussi bien traités que les manifestants au Chili.

    La répression syndicale utilise le droit bourgeois contre la très grande majorité du peuple en France contre tous les travailleurs français et étrangers.

    Quelle est donc cette démocratie qui a même peur de ses propres députés presse-boutons et de la volonté populaire ? Quelle est cette démocratie qui exclue les immigrés résidents en France qui bâtissent la France, payent les impôts, enrichissent le pays et la bourgeoisie ?

    C’est la même démocratie qui refusait la citoyenneté aux Musulmans d’Algérie tout en exploitant ce riche et beau territoire contre ceux qui l’occupaient depuis des siècles, c’est la même qui a si longtemps refusé les droits aux femmes qui a empoisonné les ouvriers agricoles dans les Antilles et les maintien dans la misère et le sous développement, c’est la même qui pille l’Afrique et donne des conseils à ces pantins et s’insurge quand certains souhaitent s’émanciper.

    Ce mépris bourgeois pour la démocratie a déjà été poussé jusqu’au fascisme en France; des camps de concentration d’Argelès remplis de combattants de la liberté à ceux remplis d’innocents juifs et de patriotes résistants ont été bâtis avec le soutien et la collaboration active de cette classe de criminels.

    Quand les fosses communes en Espagne sont encore habitées du Peuple de Gauche dans le silence le plus complet des monarques européens et que Franco en France est encore décoré de la Légion d’Honneur comment oser penser qu’ils aient pu changer ?

    Ils sont les mêmes il ont fait simplement une pause avec une relative “abondance” pour leur peuple afin d’acheter la paix sociale ; aujourd’hui ils n’en ont plus les moyens et le vampire exige toujours plus d’argent et de sang ; la fin logique de cette spirale, nous communistes, la connaissons bien c’est: le fascisme, la répression violente légale ou non et la guerre.

    The GreyZone: Finnish PM honors ultra-right Ukrainian militant
    https://youtu.be/y9cW6CuZc2s

    Le libéralisme et la démocratie au Chili en chanson Paco Vampiro

    https://youtu.be/tdtpGRR-8wU

    Espérons que les communistes encartés prendrons conscience de l’accélération de l’histoire que nous vivons et des menaces réelles qui peuvent apparaître pour les communistes comme pour le peuple ; le sort du peuple ukrainien, dans son ensemble, tant cité par nos députés communistes devrait être pris en considération en brossant le tableau complet de la situation. Le risque de répression violent devrait être évoqué et les mesures sérieuses prises ; déjà en Europe de nombreux camarades et d’autres sont inquiétés sur des bases juridiques ou par des menaces de mort des nouvelles sections d’assaut fascistes.

    Non à la répression syndicale et politique, non aux intimidations des manifestants, non au fascisme.

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  • Sined Reitnomud
    Sined Reitnomud

    (BIS)

    Mais qu’avez-vous donc tous avec cette idée de referendum à propos des retraites.
    Comment pouvez-vous accepter que les électeurs non concernés (et il y en a) déposent à part égale leur bulletin dans l’urne commune ?
    Pourquoi l’avis de la bourgeoise du coin qui n’a jamais cotisé un kopeck (ni pour elle-même, ni probablement dans les caisses de leurs employés) devrait être pris en compte ?
    Pourquoi tous les artisans qui se sont toujours battus pour la baisse des « charges » sans jamais chercher à intégrer le système des retraites auraient leurs mots à dire ?
    Pourquoi offrir un scrutin au vote des patrons, des actionnaires, des propriétaires, enfin de tout ce que la société compte d’oisifs et de parasites du travail dans les affaires qui concernent uniquement le monde du travail « cotisant » ;
    J’insiste sur la notion de « Cotisant » !
    Les « non cotisants » n’ont pas leurs mots à dire dans une convention qui ne les concerne pas.
    Ce n’est pourtant pas alambiqué à comprendre.
    S’il y a un referendum à mettre en place, il doit se tenir au sein des Caisses de retraite.
    Point barre !
    Tout le reste n’est qu’opportunisme prépubère d’une naïveté déconcertante.

    Quelle sera la question ? Comment sera-t-elle rédigée ?
    Cette idée présume d’une large adhésion de l’électorat au vote « positif » .
    Mais si le résultat du scrutin invalide cette supputation irraisonnée, que le peuple français rejette le système de retraite ? Que ferons-nous quand nous aurons donné le bâton pour nous faire battre ?
    Il ne restera que la capitulation en rase campagne ! Sans arme et sans bagage ; à poil.
    Estes vous tous absolument convaincu de remporter une victoire nette et précise, sans appel, à l’issue de ce referendum ? Vraiment ? Quel optimisme ; j’aimerais être comme vous.
    Estes vous prêts à jouer votre régime de retraite, celui de vos mômes sur un coup de dés ? Un seul lancer ? Faites vos jeux ; rien ne va plus.

    Malheur aux vaincus !
    Il risque de nous rester que les yeux pour pleurer et le stylo à bille pour griffonner nos mots croisés.

    Hasta la Victoria Siempre

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    • Sined Reitnomud
      Sined Reitnomud

      Retraites

      Referendum

      (suite)

      Pour illustrer le handicape à franchir et le challenge à relever,

      voici un petit inventaire à la Prévert

      non exhaustif bien sûr

      de tous ceux qui ne seront pas de fougueux impétrants

      pour le maintien de notre système de retraite par répartition.

      (60 ans et 37,5 annuités de cotisation pour le régime général)

      Bien sûr, les caïds du CAC 40 et autres Caesar synarchiques ne présentent aucun intérêt.

      (Dignes héritiers du Comité des Forges, de Dupont de Nemours et autres banquier Pereire)

      Ils ne sont qu’une poignée. Les 200 familles, disaient-on. Ils n’influent donc pas sur le couteau de la balance référendaire.

      Leurs valets de cour, cousins, cousines, protégés ou mercenaires, favorites ou mignons, bavards ou saltimbanques n’émargent qu’en minorité au brouet privé de leur protecteur et à la giboulée de sa prodigalité. Ils se comptent toujours à l’unité, familiale certes, mais en cercle très fermé.

      Ensuite viennent les courtisans, prétendants et serviles, prêts à tout pour ascensionner un à un les strates de la pyramide des délices. À ce stade, l’afflux se concrétise. Il y a bousculade au portillon. Ces gens-là se tiennent le doigt sur la couture du pantalon ou du zip de la jupe et obtempèrent illico presto au moindre courant d’air mercantile. Ils vont même jusqu’à en rajouter une louche dans le bastringue pour bien faire parade de leur vassalité de bon aloi.

      À ce stade du grenouillage sont empaquetés tout de go les notabilités et le notariat de province.

      Voilà pour le parasitisme de grands chemins ; les requins et les gangsters en velours et col blanc.

      Toute cette engeance se cabrera ferme dans ses bottes et pontifiera son aggiornamento.

      C’est vital et la raison même de leurs jetons de présence. Au moindre doute, ils sont dégagés du carrousel de cocagne.

      Leur angoisse existentielle : Ils se lèvent avec, ils se couchent avec, ils dorment avec…

      Ils voteront comme leurs Maîtres avec ou sans états d’âme.

      Bien sûr, il est hors de question de passer sous silence les bourgeoises désœuvrées, les rentiers, les oisifs, les flambeurs qui n’ont jamais planté un clou de leur vie, mais vont pouvoir décider du sort des travailleurs éreintés par la limite d’âge.

      Hors du sac des parasites et des inutiles ; qui ne sont qu’une minorité nuisible; vient le monde du travail.

      Là non plus, aucune évidence pour qu’une majorité franche se dégage sans chicane.

      Première constatation : une large partie des authentiques travailleurs n’aura pas accès aux urnes du referendum, car dépourvu du Droit de vote ; trop jeunes, travailleurs sans papier, clandestins, non inscrits (volontaires ou non), étrangers, etc.

      (Rassurons-nous, leurs employeurs ou donneurs d’ordres exerceront bien leur droit de vote eux !

      Tous les oisifs seront munis de leur carte d’électeur ;

      de la bourge du 7e arrondissement au monseigneur rural de la France profonde.

      Une bonne part du monde du travail ne pourra qu’assister impuissant à la mascarade.)

      Deuxième constatation : Il est de notoriété publique qu’existe une large opposition à toute forme de mutualisation des œuvres sociales, quelles qu’elles soient ; retraites, sanitaire, sociale…

      « Les charges, les charges, les charges » crient-ils à tue-tête à flots continu, véritables logorrhées proutées à tous les vents.

      Agriculteurs, Commerçants, Artisans, Professions libérales, indépendants, petits patrons, chefs d’entreprises, etc. sont abondamment adoubés comme sempiternelle colonne vertébrale de ce front du refus.

      Supprimer tous les prélèvements obligatoires afin d’alléguer la perspective de choisir individuellement sa couverture d’assurance retraite, santé, risque fort de séduire une partie de l’électorat.

      Faire croire qu’il est possible de faire moins cher, que l’herbe verte du champ voisin… une vieille ritournelle dont l’Histoire montre bien l’efficacité sur la crédulité populaire.

      Gagner 1000 ou 1500 euros tout de suite contre une hypothétique et maigre pension de retraite dans quelques dizaines d’années… Il risque de ne pas y avoir photo malgré toutes les déclarations de bonnes intentions qui pourront être avancées et débattues.

      Sans omettre que l’irritation des électeurs chagrinés par les prélèvements CSG, CRDS et autres sur la petite épargne bancaire puisse déclencher des mouvements d’humeur quant à la socialisation des Assurances Sociales.

      Bref, l’issue d’une campagne électorale qui sera violemment menée par les forces conservatrices, où toutes les avanies pourront être proférées sans retenues, est très loin d’être gagnée d’avance.

      Soyons-en sûrs, quand la Bourgeoisie aperçoit un rendement à son profit, elle sait mettre le paquet et activer tous ses réseaux.

      Surtout quand c’est elle qui mène le bal !

      Pauvre de nous si nous la sous-estimons !

      Est-il raisonnable de pétitionner pour la mise en route d’une telle pétaudière ?

      Aura-t-elle une utilité quelconque dans la lutte actuelle ?

      Rien à faire, le slogan :

      « Élections, pièges à cons »

      résonne dans ma tête.

      Je vous prie de bien vouloir m’en excuser !

      Hasta la Victoria Siempre !

      Sined Reitnomud

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      • admin5319
        admin5319

        Denis, tu me fatigues, tu as tellement l’art de te regarder parler dans un miroit comme Marx le disait de Louis Blanc et des “révolutionnaires” français de 1848… Tout le monde enfin ceux qui ont deux doigts de bon sens ont compris que Roussel tentait une manoeuvre desespérée vu l’état de la France et du part pour empêcher qu’après dissolution on se retrouve avec une assemblée nationale dont la majorité soit le rassemblement national, une sorte d’effet mai 68 mais débouchant non seulement sur une abstention massive mais sur un vote protestataire entierement canalisé par le FN. Ce scénario était prévisible dès les élections législatives et la NUPES a joué la partition exigée pour qu’il en soit ainsi…
        Roussel est la meilleure des choses qui pouvait arriver à un parti communiste, une France par conséquent dans l’état où elle est mais il pense de là où il est, un excellent député… Il aurait fallu renforcer le parti et arrêter de nombriliser dans une mentalité groupusculaire , ce qui s’est fait dans ce sens est inespéré, il reste un filet d’espoir en ce sens, mais tout est si désorganisé, non formé et quand il y a déjà quelque réflexe théorique, ils sont “idéologisés”. Il faut partir de là parce que ce n’est qu’un début.

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        • Sined Reitnomud
          Sined Reitnomud

          Salut Camarades.

          J’adore ces chamailleries entre camarades. Nous sommes d’accord sur la profondeur, mais nous nous étripons comme des ferrailleurs sur des coins de détail qui cristallisent malgré tout le cœur de l’émancipation et de l’affranchissement populaire.
          Avanti popolo ! alla riscossa… bandiera rossa…

          Je goûte avec délice ces chiffonneries enflammées de l’instant, car elles conduisent à s’investir hors des sentiers battus de la doxa en vogue de l’instant. Et ça, c’est le top !

          Danielle ne m’en veut pas ; c’est la faute de Marianne qui m’a convaincu il y a déjà quelques années (les GoodYears à Amiens) de rester dans ce Parti historique que j’avais délaissé traîtreusement sur le chemin. Marianne a raison, si tout le monde s’en va, il ne reste que les intrigants, la flicaille et les potiches/carriéristes de service.
          Le prolétariat mérite d’autres porte-parole, d’autres ambassadeurs, d’autres têtes de pont.
          Hardi, les gars, vire au guindeau…

          Ils en existent c’est certain. Olivier Mateu est un excellent exemple, je suis certain qu’ils sont nombreux du même calibre. Matelot, hissez haut…

          Maintenant, il ne reste qu’à supporter les vieux buissonniers de méchante humeur et leurs crises de caractère, leurs excès d’aigreur et leurs errances inexpiables.
          Pardonne-moi d’avance…

          Parce que cette projection d’un referendum à propos d’un contentieux social, c’est un peu comme un lapereau de trois jours sorti du chapeau magique d’un bonimenteur de boulevard.
          Rien de plus !
          “Dormez tranquilles, braves gens ; la légitimité référendaire veille sur vous…”

          Le referendum est de la même trempe que le service minimum, les réquisitions, les limitations du droit de grève, etc. Il est le dernier coin à la mode de chez nous pour tenter de museler un peu plus le monde du travail.
          Pour vous le prouver, ce n’est pas insurmontable : il suffit de constater que « tous » les sociaux-démocrates l’avalisent.
          Sans exception ! C’est un signe ça ! Quand même…

          Les manœuvres désespérées qui consistent à rétrograder le syndicalisme et le politique à la remorque d’une démocratie directe de pacotille. Parce qu’en fin de compte et c’est de cela qu’il s’agit, à quoi bon s’investir au syndicat ou en politique si, in fine, c’est le remplissage d’une urne qui compte.
          Finies les luttes émancipatrices, revendicatives…
          Tout doit être mis en œuvre pour le succès du Rassemblement (avec un R majuscule), pour une majorité…
          Peu importe le sujet, l’Union doit primer surtout au détriment du premier concerné.
          N’importe quelle Union d’ailleurs. Celle de circonstance fera l’affaire…

          Referendum pour supprimer le droit de grève des éboueurs, des cheminots, des pétroliers ?
          Referendum sur la peine de mort, le droit à l’avortement.
          Referendum sur l’usage de la trottinette et du bac de composte ; heureusement le ridicule ne tue pas.
          Attention quand on met le doigt dedans !

          Tous derrière la tempérance, le sabre et le goupillon. Sans oublier les dividendes, la rente et le bas de laine !
          Les vertus d’un referendum sont une escroquerie idéologique et non une manœuvre désespérée.

          Bourgeoisie sort de ce corps !

          Manœuvres désespérées la rosette bleue et jaune à la boutonnière ?
          Manœuvres désespérées encore: L’étendard de la Poutinophobie, de la russophobie, de la soviétophobie en Une du 39e congrès ?
          je ne suis pas convaincu, mais alors pas du tout.
          J’y ai amendu, j’y suis venu, je suis repartu…

          Hasta la Victoria Siempre !

          Sined Reitnomud

          PS : L’idée communiste d’un referendum sur la question des retraites ne date pas d’aujourd’hui.
          Déjà au sortir d’une des grandes grèves victorieuses des cheminots de 2003 (3 semaines d’arrêts de travail non-stop !), l’Humanité développait cette ineptie. Ce fut d’ailleurs la raison de la résiliation de mon abonnement pluriannuel à ce journal. Que je n’ai plus jamais ré-ouvert depuis !
          Pour les gens du rail, la question de la retraite est un sujet hyper sensible ! ;-))
          Elle ne se traite pas par-dessus la jambe comme dans un concours d’éloquence de classe terminale.

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Motion de censure, demande de référendum de la part de la NUPES et d’autre part du RN ce dernier promettant en cas de dissolution de l’Assemblée Nationale de ne pas présenter de candidats face au candidats de LR qui voteraient la motion de censure.

    Les grandes manœuvres de rapprochement du RN et des conservateurs de LR sont en marche avec la complice provocation de l’équipe LREM et la désastreuse gestion de la gauche ces dernières années, dont rappelons le Macron est issu.

    En cas de dissolution ce qui risque d’arriver invoquant une impossibilité de gouverner ou en représailles à la motion de censure LR pourrait retrouver sa place politique perdue en s’alliant avec le RN, l’ancienne place politique de LR étant aujourd’hui occupé par le coucou de l’Élysée qui a fait tomber du nid les complices d’hier LR et PS réunis.

    Le duel des législatives anticipées pourraient bien se jouer entre un RN élargi et une NUPES mettant en question les orientations du PCF.

    Comment sera exploité ce risque d’une majorité plus grande du RN au prochain congrès ?

    Comment le RN dans la campagne législative va-t-il exploité le comportement de la NUPES en février lors du rejet du référendum par l’assemblée avec l’abstention des députés NUPES qui ont quitté l’hémicycle ?

    Tout ceci avec la tension croissante provoquée par le 49.3, les actions syndicales d’une part, la révolte d’une frange de la population et la manipulation qui ne manquera pas de casseurs ou d’agents de l’étranger.

    Le contexte économique étant celui d’un début d’effondrement dont l’issue est hypothéquée par notre intervention militaire en Ukraine et notre désastre diplomatique en Afrique.

    Le carriérisme et l’abandon des fondamentaux théoriques et pratiques ont mené la gauche et les communistes en particulier au désastre.

    La NUPES sous le commandement de LFI profitera t il de la mobilisation sociale et des affrontements avenir ? LFI tordra-t-il encore plus le bras des députés communistes ?

    Rappelons que 1968 s’est terminé par une victoire politique de la droite qui se préparait à Baden Baden a rétablir l’ordre par les armes, tout comme aujourd’hui orion 23 pourrait servir d’exercice au maintient de l’ordre.

    Il est probablement tard pour clarifier la politique sous un point de vue de classe mais c’est pourtant la seule issue possible pour le PCF, il est temps au PCF de cesser de tourner autour du pot et chercher des circonstances atténuantes aux bourgeois et à leurs alliés objectifs qui sont représentés par la totalité de la droite et de la gauche anticommuniste.

    Le PCF c’est longtemps porté caution d’une fausse gauche qui est à l’origine de la dérégulation des marchés financiers et de l’euro sous Mitterand, des réformes impulsées par Rocard, dont celle contestée aujourd’hui, des privatisations de Jospin et de l’absence de réformes de la Vème République quand ils ont été au pouvoir.

    Cette gauche de faussaires avec la droite a réduit la démocratie à un cirque électoral sans aucune retombées positives pour les travailleurs.

    Que faire quand le parti majoritaire à gauche est aussi révolutionnaire que Syriza leur modèle grec ?

    Nous sommes avec le peuple dans une impasse politique pour résoudre les nombreux problèmes aggravés par notre participation aux guerres de l’OTAN.

    Le grand absent des luttes actuelles est le socialisme qui pourtant est la seule solution pour éviter le chaos. Socialisme qui depuis sa naissance a souffert des falsifications de ceux qui prônent le dialogue avec la bourgeoisie, la négociation, la cogestion, le partage des richesses,…
    Un socialisme soviétique déformé par le prisme de toute une nébuleuse anticommuniste des droites à l’extrême gauche et un socialisme falsifier en France par les faussaires du PS et la partie prête à trahir de la SFIO.

    Que reste-t-il à faire au PCF ?

    Il prône l’union de la gauche avec raison, mais c’est à la base et chez les travailleurs que doit s’opérer cette union et non avec les opportunistes des formations anticommunistes que n’ont jamais dénoncé les élus communistes pour préserver je ne sais quoi quand le pays sombre sous les nombreuses voies d’eaux ouvertes par la grande bourgeoisie anglo saxonne avec la notre comme complice.

    Va-t-on laisser en France les clowns capricieux et calculateurs de LFI se donner en spectacle comme seul horizon de la gauche ?

    Il y a encore un potentiel a exploiter à la CGT mais il ne faut pas se faire non plus d’illusion celle-ci a aussi connu ces traîtres comme Jouhaux acteur de l’Union Sacré, passé à travers la répression nazie pour finir par fonder avec la CIA la CGT-FO quand la CGT était sous la direction de Frachon.

    La CGT comme le PCF manquent de boussole faute d’organisation solide.
    La fonte des effectifs n’a pas produit d’alternative marxiste léniniste sous d’autres organisations ; il nous reste que la CGT et le PCF dans leur état et seul le PCF peut produire la théorie nécessaire et créer les cadres pour porter le socialisme.

    Les délégués élus pour le congrès d’avril vont porter une très lourde responsabilité pour l’avenir non seulement du Parti mais aussi de la France.

    Espérons qu’ils aient conscience de la gravité et du nombre de problèmes qui s’accumulent.

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    • Alain Girard
      Alain Girard

      Sur le fond tout est dit. L’intersyndicale est un exemple type, non à deux années de plus mais en aucun cas, retour au 60 ans et 37,5 années. Dans la pratique c’est faut permettre à la cfdt de rester avec nous, de là, c’est la cgt qui en rabaisse et qui porte la retraite à 62 ans, de fait. On sent bien là le poids du réformisme même en interne de la cgt avec la collusion autour de la CES, muette;
      La cgt a pu tenir et batailler sur des contenus de classe dès lors qu’en son sein, les militants communistes y tenaient une place prépondérante avec un apport politique indéniable. L’affaiblissement idéologique du PCF, les errances, la mutation, l’ordre de R Hue de dissoudre les organisations en entreprises ont considérablement affaibli l’influence de la cgt, de là, les orientations de nombre de cégétistes ont rejoint celles d’un Mélenchon dans une prétendue radicalisation.
      Aujourd’hui on peut croiser des militants cgt porteurs du programme de la FI, 60 ans, 40 annuités, hausse de la csg et qui font la leçon au PCF qui est sur les 37,5 et 60 ans.
      Le grand écart qui est justifié , fréquemment et trop fréquemment , par un anticommunisme dont les fondations demeurent notamment à Charletty. Une union qui peut aller, chose vue à Metz, des anciens paras et drapeaux tricolores , bras dessus bras dessous avec la Cnt, du Npa, la FI et des cégétistes sans boussole.

      Le PCF, avec la candidature à la présidentielle a entrouvert une porte sur une évolution et la mise à mal de la contre-révolution interne. Partir du travail, parti du travail, ces mots ont et résonnent, on le sent et pourtant il y a un tel manque de militants pour tracter, dialoguer, convaincre et rassembler.

      La porte entrouverte devrait déboucher sur une orientation de classe avec une impulsion forte, un objectif concret par fédérations, un engagement assumé sur la reconstruction de cellules d’entreprises là où tout se joue pour l’essentiel. L’affrontement entre le capital et le travail, son niveau actuel exige une prise en compte immédiate pour reconstruire un outil de combat face au tauliers.

      Dans la situation politique et sociale actuelle, tout est critiquable cependant oui et c’est très perceptible, le RN est fort de ses positions, il la joue unitaire, crie à la trahison quand la Nupes ne se joint pas, la Nupes hurlant à la trahison quand le RN ne se joint pas, en tous les cas, de ce marécage, seule le RN en sortira gagnant. La France n’échappe pas à cette montée des extrêmes droites dans l’UE et au delà;

      Cela pose avec force la question de la souveraineté nationale, c’est aussi au coeur du débat que les communistes doivent avoir… Quand on songe à ce Tsipras qui en Grèce, s’en prend à la politique d’austérité de la droite avec ce terrible déraillement de train alors qu’il fut le fossoyeur du référendum anti austérité validé par son propre peuple, on a l’expression même de ce que des Mélenchon et autres peuvent commettre.

      L’union à la base de tous les travailleurs a été un slogan fort du PCF lors des luttes de la sidérurgie en 79, elle a finalement buté sur les alliances électorales qui, comme toujours, sont prônées dans le cadre de sauver l’essentiel ou mieux de conquérir le pouvoir par les urnes pour un socialisme triomphant. Ledit socialisme ayant un contenu Canada Dry sans équivoque d’ailleurs.

      Donc oui si dissolution, l’expérience est décevante, la droite, macroniste ou non pourrait en sortir gagnants pour accentuer encore cette politique. Mieux, une progression du RN permettrait de sceller enfin cette alliance qui mène au pouvoir.
      La barrière n’existe plus pour peu qu’elle ait existé entre une droite poreuse et un RN cancérigène.

      Un référendum est l’expression de la volonté générale, là encore, le contenu dépend du rapport de forces et laisser croire que la question des retraites ne concerne que les salariés c’est omettre que nous sommes sur un enjeu de société qui va au delà.
      5 millions d’individus sont au chômage, des millions ont renoncé à s’y inscrire, alors droit de vote ?
      Les sans papiers, fausse interprétation d’ailleurs, il n’y a pas de sans papiers mais des sans titres de séjours. Ces femmes et ces hommes ont une identité, une nationalité , un état-civil dans leurs pays d’origine. Doivent-ils voter dans un référendum ? Quid des travailleurs étrangers sur le territoire national, c’est une question.

      D’autre part , j’ai le souvenir du Référendum sur la Constitution Giscard, mêmes arguments avec le plus fréquent, tout le monde vote, c’est perdu d’avance…
      Et puis ce fut…
      Car même avec la difficulté de porter un contenu de classe, un contenu progressistes de par notre affaiblissement sous toutes les formes, i y a eu, rappelons-le les luttes hospitalières soutenues par 85% de la population et aujourd’hui un soutien essentiel et vital dans la lutte en cours.
      Ces 75% qui soutiennent même les blocages iraient donc se tirer une balle dans le pied en votant pour la retraite à 64 ans ?
      À quel moment allons-nous cesser d’en vouloir à notre peuple dès lors qu’il est privé de son parti de classe ?
      À quel moment allons-nous mesurer, malgré tout, notre influence qui s’appuie sur des générations de combats et qui laissent des traces indélébiles, l’attachement au service public en est une belle démonstration.

      Alors le congrès du PCF a du pain sur la planche, gageons que les fractionnistes noieront le débat puisque la question est réglée, le communisme est là, pourquoi aller au combat.

      Sortir des ornières des tractations, plutôt des tracts d’ailleurs, sortir des compromis de compromissions, aller à l’essentiel, quel projet de société porter et proposer notre peuple, quelle rupture avec la politique du capital, comment, avec qui?

      Les Jours heureux sont une esquisse, le socialisme n’est pas une autre solution, il est la seule solution qui offre la Paix et le progrès social.

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