Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

À propos de la Colombie, des « élections », du terrorisme d’État et de l’ingérence américaine omniprésente, par Hernando C. Ospina

Cecilia Zamudio : Si la victoire de Petro et de France Marquez [les candidats les plus à la « gauche » dans la compétition électorale actuelle, dans un pays où la gauche gît dans des fosses communes ou est poussée dans la clandestinité], « ils devraient affronter un pays endoctriné par les États-Unis », explique Hernando calvo Ospina*.

La réaction du fascisme colombien à la perte éventuelle d’un millimètre de pouvoir est déjà tangible.

« L’État colombien suit les directives de Washington et sa doctrine de sécurité nationale consiste à poursuivre et tuer quiconque s’oppose à ses préceptes. Cette dernière chose est très difficile à changer ».

Il y a des questions que la lutte populaire doit affronter, au-delà des « élections », et évidemment le peuple colombien continuera à lutter pour ses droits, comme l’ont montré les mobilisations massives du Paro national de 2021 et les mobilisations de 2022.

Il est important de garder à l’esprit que la voie « électorale » sous la dictature du capital, et plus encore dans un pays aussi colonisé et pillé par l’impérialisme américain qu’est la Colombie, a des limites très concrètes, et que la lutte populaire au-delà des « élections » est fondamentale.

« La Colombie souffre d’un État paramilitaire narco et son armée est un corps militaire d’occupation dans son propre pays dont la spécialisation est de réprimer le peuple.

Cette armée ne répond qu’aux intérêts du quatrième bastion de ce système colombien que sont les États-Unis. »____* Avec des citations d’interview de Calvo Ospina à AlMayadeen, voir l’interview complète en vidéo :http://es.mdn.tv/6hAe_____t.me/capitalismoesbarbarie____

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