Nous démarrons les publications du jour sous l’angle de la citation de Mao, évoquée hier « du point de vue de l’avenir, ce sont les peuples qui sont vraiment puissants, et non les réactionnaires », qui sont des « tigres de papier ». Cet article décrit la censure anti-communiste en Ukraine et dans la soi-disant Union Européenne. Nous apprenons que le gouvernement fantoche de l’occident en Ukraine interdit l’accès au site web du quotidien allemand Junge Welt. Zelenski qui envoie de force le peuple ukrainien mourir dans les tranchées alors que celui-ci fuit, se dérobe aux réquisitions forcées et même déserte autant qu’il peut pour se sauver, doit bloquer l’accès des Ukrainiens à l’information libre, comme il pourchasse en Ukraine toute forme d’opposition à la ligne ultra-nationaliste et pro-nazie de « Slava Ukraïni ». Junge Welt (Jeune Monde) fut fondé à Berlin Est le 12 février 1947 et devint le quotidien de la Jeunesse Allemande Libre, organisation de jeunesse internationaliste et progressiste allemande. En RDA, Junge Welt était le plus grand quotidien du pays, tirant jusqu’à 1,38 millions d’exemplaires. Aujourd’hui, Junge Welt demeure un des grands quotidiens marxistes d’Europe avec un tirage d’environ 50 000 exemplaires. L’interdiction d’accès prononcée par Zelenski contre Junge Welt (dernière illustration de la montée de censure et du développement de l’anticommunisme en Europe) prouve la peur que les idées marxistes suscitent et la nécessité de la coercition pour tenter de juguler la force du peuple. Dernier mot sur l’histoire de la Jeunesse Allemande Libre, pour montrer la grande continuité de la répression anti-communiste : cette organisation fut fondée par les communistes allemands en 1946, sur la base de l’internationalisme et de l’amitié entre les peuples. Des brigades de jeunes de cette organisation participèrent à la construction de l’oléoduc Droujba qui relie la Russie (alors l’URSS) à l’Europe occidentale, celui-là même que Zelenski tente de détruire par ses drones. L’organisation existait dans l’ensemble de l’Allemagne, et en 1950, la FDJ comptait environ 30 000 membres en RFA. Sur le territoire de la RFA, la Jeunesse allemande libre lutta contre le réarmement décidé par Adenauer. Le 19 septembre 1950 intervint la première réaction de la part du gouvernement : les membres de la FDJ, du KPD et de l’Union des Victimes du Régime nazi se virent interdire des emplois dans l’administration. Cela n’empêcha pas la Jeunesse allemande libre de préparer un référendum contre le réarmement. Elle espérait obtenir une adhésion massive en raison de l’antimilitarisme très répandu chez les jeunes Allemands dans l’immédiat après-guerre. Le 24 avril 1951 le gouvernement fédéral interdit le référendum par décret en le déclarant anticonstitutionnel. Le même jour, la FDJ d’Allemagne de l’Ouest (FDJ in Westdeutschland) fut également interdite en Rhénanie du Nord – Westphalie, avant d’être interdite sur tout le territoire de la RFA le 26 juin 1951. Cette interdiction reste formellement en vigueur aujourd’hui. En 1952, lors d’une manifestation s’étant déroulée à Essen contre le réarmement, la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie tue par balle Philipp Müller, membre de la FDJ. Par la suite, l’organisation est la cible d’une vague d’arrestations. Malgré toute cette répression, Junge Welt demeure et fait encore peur aux réactionnaires … (source : wikipedia) (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

En 1952, lors d’une manifestation s’étant déroulée à Essen contre le réarmement, la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie tue par balle Philipp Müller, membre de la FDJ. Par la suite, l’organisation est la cible d’une vague d’arrestations^[3].

26.08.2025 / Communiqué de presse

PR junge Welt : « Indésirable » – Le gouvernement Zelensky bloque l’accès au site web du quotidien junge Welt en Ukraine… Dans ce domaine comme celui de l’usage des drones terroristes, le régime de Zelenski prétend étendre sa loi martiale à l’ensemble de l’UE.

PR junge Welt : « Indésirable » – Le gouvernement Zelensky bloque l’accès au site web du quotidien junge Welt en Ukraine

Depuis le début de la semaine, les autorités de Kiev ont bloqué l’accès au site web du quotidien junge Welt pour les lecteurs ukrainiens. C’est ce qu’rapporte le quotidien national publié à Berlin dans son édition de mercredi.

Après avoir entré l’URL www.jungewelt.de, on peut lire : « Conformément à la loi de l’Ukraine « sur les communications électroniques » et au décret du président de l’Ukraine n° 64/2022 du 24 février 2022 sur l’imposition de la loi martiale en Ukraine, cette source Internet a été bloquée ». Le 12 août, les autorités ukrainiennes avaient déjà classé Junge Welt comme « indésirable » et l’avaient inclus dans leur « registre des sites web bloqués ».

En Ukraine, le Conseil national de sécurité et de défense et le Centre national de communication, un département du Service spécial des communications composé en grande partie de militaires, peuvent imposer de telles mesures d’interdiction et de censure. Actuellement, environ 4 600 sites web sont bloqués, principalement russes et biélorusses, mais aussi d’Europe occidentale, comme le portail de gauche grec Iskra.

« De toute évidence, les révélations du Junge Welt sur les machinations des troupes fascistes d’Azov en Ukraine ainsi que le contexte de la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, menée avec le sang des Ukrainiens, ont touché un point sensible à Kiev », commente le rédacteur en chef de jW, Nick Brauns, à propos du blocage du site. « C’est pourquoi le gouvernement Zelensky, qui a déjà éliminé les voix de l’opposition dans son propre pays, a également recours à des mesures de censure contre les médias critiques à l’étranger. C’est d’autant plus significatif que le gouvernement de Kiev prétend défendre les soi-disant valeurs occidentales.