Nous commentons un article de Euronews très orienté qui tend à expliquer que ce ne sont ni les USA, ni l’UE qui assument les frais de la guerre mais les Ukrainiens. Ce n’est pas faux et cela devrait faire réfléchir ceux qui sont prêts à s’ukrainiser derrière les mêmes pousse au crime… Ces chiffres ne reflètent que l’aspect économique de la guerre. Le coût le plus important est celui des vies perdues, des familles déplacées et des communautés détruites, des chiffres qu’aucun livre de comptes ne peut entièrement comptabiliser. Mais ces comptes sont en fait fallacieux, ils ne reflètent pas le pillage d’un Etat en faillite que fuit une grande partie de sa population, non seulement la guerre pour laquelle ils n’ont aucun élan patriotique mais la mise en coupe réglée par ceux qui comme les USA et l’OTAN l’ont montée de toutes pièces… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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Si les États-Unis et l’Union européenne fournissent une aide financière indispensable à Kyiv, c’est bien l’Ukraine qui dépense le plus pour repousser les offensives russes. Chaque citoyen ukrainien dépense en moyenne 1312 euros par an dans cette guerre.
Alors que les négociations entre les États-Unis, l’Union européenne, l’Ukraine et la Russie s’intensifient, un nouveau sujet émerge, mis en avant par le président états-unien Donald Trump : qui paie quoi dans cette guerre ?
Le débat sur les milliards théoriquement versés dans l’effort de guerre pour aider l’Ukraine à repousser les attaques russes et sur la question du partage équitable de ce fardeau est désormais au cœur des discussions diplomatiques.
nous reprenons ici l’analyse d’ Euronews sur qui paie quoi et, plus important encore, quel est le poids de ce coût pour chaque pays.
En Ukraine, la guerre est la première dépense de l’État
En novembre dernier, le Parlement ukrainien, la Verkhovna Rada, a approuvé un budget militaire record de 2,23 trillions de hryvnias (environ 46,2 milliards d’euros) pour 2025. À l’époque, cela représentait 26,3 % du PIB du pays ou 55 % de son budget total. En juillet, le montant a été révisé pour inclure 412,3 milliards de hryvnias (environ 8,6 milliards d’euros) supplémentaires pour le soutien du personnel militaire et l’achat et la fabrication d’armes, portant ainsi le total des dépenses à 31 % du PIB ou 67 % du budget du pays. c’est ce que dit Euronews mais il ne dit pas d’où viennent les dites ressources de l’Etat. En revanche, on conçoit aisément à la lecture de la répartition de la charge que c’est au dépends de tout ce qu’un citoyen peut attendre de l’Etat et que ça rapporte à certains. Si l’on en croît les révélations des panama’s papers, Zelenski et son gouvernement comme celui qui l’a précédé Poroshenko en sont les premiers bénéficiaires eux et leurs « sponsors » y compris occidentaux.
Les dépenses exprimées en pourcentage du budget indiquent la part des ressources propres d’un gouvernement allouées à une priorité, comme la défense, par rapport à l’ensemble de ses autres postes de défense. En revanche, les dépenses exprimées en pourcentage du PIB rapportent ce montant à la taille de l’ensemble de l’économie (y compris les entreprises privées et les autres activités) afin de mesurer le poids de cette guerre sur l’économie. Le gouvernement ukrainien est un des plus corrompus et pour être honnête cela ne date pas du coup d’etat de 2014 fomenté par la CIA sous le parrainage de madame Nuland. On peut même considérer le maïdan comme une sorte de mai 68 anticorruption rapidement utilisé et repris en main par les USA avec l’aide de la France, de l’Allemagne et de la Pologne en utilisant un groupe d’extrême droite qui a rapidement imposé sa loi et celle de ses sponsors au malheureux peuple ukrainien.
Le budget de défense de l’Ukraine s’élève à 2,64 billions de hryvnias (environ 54,7 milliards d’euros), un montant qui ne permet de répondre qu’aux besoins de survie immédiats du pays. En revanche, le coût total de la guerre, estimée à 700 milliards d’euros (incluant reconstruction, aide humanitaire, pertes économiques…) révèle un poids beaucoup plus important dans l’économie ukrainienne. Les dépenses militaires, aussi inédites soient-elles, ne représentent qu’une fraction de l’impact financier supporté par le pays. et comme le pays est en faillite par la vente du pays à des monopoles financiarisés intervenant sous protection de l’UE et de l’OTAN.
Officiellement l’impact est moindre pour l’UE et les États-Unis
À titre de comparaison, les dépenses officielles de l’Union européenne pour le soutien à l’Ukraine, qui comprennent à la fois les dépenses directes de l’UE et les dépenses bilatérales des États membres, s’élèvent à environ 72 milliards d’euros pour la période 2022-2024. Cela représente environ 0,3 % du PIB de l’UE par an.
Selon le département d’État, les dépenses des États-Unis pour la seule défense de l’Ukraine se sont élevées à 66,9 milliards de dollars (environ 57,4 milliards d’euros) au cours des trois mêmes années. Un chiffre bien inférieur aux 300 milliards de dollars que Donald Trump a mentionné par le passé. Cela représente environ 0,08 % du PIB américain par an.
Mais il suffit de voir le cas de la France pour mesurer qu’il existe des accords bilatéraux qui concernent les livraisons d’armes et les privatisations. Ainsi nous estimons nous mêmes que le soutien français en général financé par l’emprunt et qui de fait ne passe pratiquement par aucun contrôle a atteint 30 milliards. Même si le budget des Etats-Unis en matière d’investissement militaire est plus contrôlé que celui de la présidence française (il est obligé de passer en particulier par le sénat des USA , ce qui n’est pas le cas des décisions de la présidence française si la guerre n’est pas déclarée officiellement et que les « expéditions » sont considérées comme limitées dans le temps°
mais même ce cas là est en train d’être remis en cause par la manière dont Macron prétend mener à lui seul la politique russophobe qui est la sienne dans le cas de l’Ukraine : Le président de la république peut il seul, grâce à la Constitution, nous faire entrer en guerre ? A priori non, pourtant, en pratique c’est le cas aujourd’hui après nous avor imposé une générosité forcée et jamais éclairée dans son montant réel en faveur du régime de Zelenski, un gouffre de corruption reconnu… il a décidé de fait de donner une nouvelle interprétation à l’article 35 de la constitution pour être le seul à décider de la paix ou de la guerre.
L’article 35 de la Constitution prévoit l’hypothèse d’une déclaration de guerre. Le parlement doit l’autoriser. Pourtant, cela n’a pas empêché le Président de la République de menacer directement la Russie de l’envoie de militaires sur le sol ukrainien.
Pour les États-Unis, il est plus difficile d’établir un montant précis des fonds envoyés à l’Ukraine depuis 2022, car les décisions de financements ou de versements effectifs ne correspondent pas aux lignes budgétaires de défense ou de dépenses, contrairement aux calculs pour l’Ukraine.
Mais en se basant sur les données de l’Institut de Kiel, qui établit un budget de 130,6 milliards de dollars (environ 112,17 milliards d’euros), comprenant à la fois le soutien à la défense et l’aide humanitaire sur au moins trois ans, chaque citoyen américain a dépensé 127 dollars (environ 109 euros) par an pour la défense de l’Ukraine.
Pour l’UE, l’Institut de Kiel évalue l’effort de guerre à 138 milliards d’euros. La guerre en Ukraine est donc revenue à 95 euros par an par citoyen européen. Mais contrairement à l’estimation américaine, ces données ne sont techniquement pas les mêmes pour l’ensemble de l’Union, car certains pays contribuent davantage, tandis que d’autres, comme la Hongrie, ne contribuent que très peu, voire pas du tout, en dehors du budget commun de l’UE.
En outre, certains pays européens non membres de l’UE, comme la Norvège, contribuent à la défense de l’Ukraine par le biais d’un dispositif, la Facilité européenne de soutien à la paix (FEP). Mais la plupart des estimations de l’aide de l’UE à Kyiv n’incluent pas les fonds de la FEP.
Il est également important de prendre en compte le salaire annuel moyen d’un citoyen ukrainien, qui est d’environ 2 500 euros. Sa contribution à la guerre contre la Russie équivaut donc à un tiers de son salaire annuel. En Europe, il s’établit à 29 600 euros selon Eurostat, contre 62 000 dollars (environ 53 226 euros) aux États-Unis.
Pour l’Ukraine, un coût pharaonique
Pour l’Ukraine, les coûts liés à la reconstruction sont estimés à 448,6 milliards d’euros pour la prochaine décennie, soit près de neuf fois le budget de défense de 2025.
La quatrième évaluation rapide des dommages et des besoins de la Banque mondiale, publiée le 25 février dernier, fait état de 150 milliards d’euros de dommages directs aux infrastructures.
Dans le détail, les dégâts et la destruction des habitations sont les plus importants, avec 48,8 milliards d’euros, affectant 2,5 millions de ménages et nécessitant 71 milliards d’euros pour la reconstruction. Les infrastructures de transport ont subi 31,6 milliards d’euros de dégâts, nécessitant 66,7 milliards d’euros pour une remise en état complète. Le secteur de l’énergie, fortement visé en 2024, doit faire face à des coûts de reconstruction s’élevant à 58,2 milliards d’euros.
En comparaison, les États-Unis et l’Union européenne n’ont pas connu de coûts d’infrastructure directs ou de dommages dus aux combats, à l’exception d’incidents liés au sabotage russe, dit officiellement encore le décompte qui nous est présenté en s’appuyant sur les dommages causés aux câbles de télécommunications sous-marins dans la région de la Baltique en décembre 2024. alors que personne ne sait plus exactement qui sabote quoi et au nom de qui.
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