Les mouvements populaires régionaux appellent à la solidarité face au néocolonialisme et au soutien au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Est-ce un hasard si c’est l’Afrique francophone qui prend la tête du processus, j’espère bien que non en pensant à ceux qui ont porté la décolonisation au cœur même du colonialisme français, tous ces communistes comme Suret Canal se sont identifiés à une autre histoire et l’Afrique. J’éprouve une bizarre fierté à les entendre parler français pour dire cet air de liberté qui donne encore le vertige même si monsieur Thiers et tous les vertueux colonisateurs méprisants sont plus que jamais au pouvoir, s’ils ont assassiné Sankara… Il fut un temps où être communiste c’était être ce révolutionnaire au plan international et pas le lèche bottes du gentil Obama contre le méchant Trump et l’on sent bien que ce parti n’est pas loin de reprendre sa place, celle de la France dans ce monde qui revendique sa dignité, la possession pleine et entière de ses ressources, chasse l’armée française, Macron et les siens mais n’est pas notre ennemie. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, le colonel Assimi Goïta du Mali et le général Abdourahamane Tchiani du Niger. Crédit photo : CGTN
L’Afrique s’unit pour soutenir l’Alliance des États du Sahel
21 août 2025
Deux ans se sont écoulés depuis la création de l’Alliance des États du Sahel (SAS), formée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour protéger leur souveraineté et leur droit de décider de leur propre avenir. Face à ce constat, le Secrétariat du panafricanisme aujourd’hui (PAT), qui regroupe plus de 70 mouvements et organisations en Afrique, invite tout le monde à manifester sa solidarité avec ces peuples.
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Le TAP propose d’organiser des manifestations, des activités culturelles, des ateliers et des forums éducatifs le 16 septembre 2025, afin que davantage de personnes comprennent la lutte de ces pays pour l’autodétermination et dénoncent les pressions des puissances étrangères et de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).
« Les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont travaillé pour se libérer du contrôle néocolonial et créer leur propre chemin vers l’unité et la souveraineté régionales », note le PAT. Malgré cela, l’Occident et la CEDEAO cherchent à ralentir ce processus, en soutenant des actions qui affaiblissent les gouvernements populaires de la région.
En 2024, à Niamey, la capitale du Niger, s’est tenue la Conférence de solidarité avec les peuples du Sahel, avec des participants d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et des États-Unis, sous le slogan : « Pour l’unité anti-impérialiste, la paix et l’amitié entre les peuples ». Cette réunion a renforcé l’importance de l’appui international à l’AES.
Un rapport de l’Institut Tricontinental de recherche sociale explique que l’AES est confrontée à des défis majeurs : menaces de sanctions, isolement, voire intervention militaire. Ils doivent également surmonter la dépendance économique et renforcer leurs propres programmes de développement, avec la coopération d’autres pays tels que la Russie et la Chine, afin de réduire le contrôle de l’Occident sur leurs ressources.
L’AES est née le 16 septembre 2023 comme un moyen de protéger ces pays des interventions extérieures et de construire un chemin vers la souveraineté. Bien que son chemin soit difficile, elle reflète un effort déterminé pour un avenir libre, juste et coopératif entre les peuples du Sud.
Auteur : teleSUR – ah – NH
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