Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Est-ce que l’on se dirige vers un nouveau fiasco lundi dans le bureau ovale ? par Danielle Bleitrach

Outre le caractère ridicule – si l’on en reste au stricte niveau du rapport entre ambition affichée par cette brochette et les moyens réels de sa mise en oeuvre sur le terrain- il est clair que le seul but raisonnablement visé par cette folle bande, ne peut être que l’échec des pourparlers entre la Russie et les Etats-Unis. Donc le fiasco est le seul résultat qui puisse être attribué à cetteconcertation entre « Européens » » et autre « coalisés volontaires ». Et son issue, cette délégation de ceux qui désormais s’affirment non plus les « soutiens » mais les alliés de Zelenski qui a visiblement perdu celui de son peuple et de tous les caimans qui guettent sa chute. Des alliés éttranges puiqu’aucun n’est prêt individuellement et collectivement à assumer le combat qu’ils invitent les Etats-Unis à mener en leur lieu et place. Alors qu’ils n’ont comme Zelenski le soutien en défense aux intérêts de leurs propres peuples. Cette expédition qui n’espère pas convaincre Trump, mais vise à lui susciter des problèmes en réveillant l’etablissement democrate mais aussi une partie des républicains. A moins d’être complètement idiot nul et encore moins Trump ne peut se faire la moindre illusion sur la nature de l’opération. Même pas les autres « alliés » de l’occident qu’il s’agisse des asiatiques ou d’autres continents, eux mêmes en état d’équibre instable, ne peuvent en aucun cas croire qu’il s’agit d’un renforcement de leur camp. Quant aux plus hésitants du monde multipolaire, ce qui se passe là comme au Moyen Orient ne peut que les inciter s’éloigner de ces contorsions et art manifeste de se tirer une balle dans le pied. Quand on a compris cet évidence, on se dit que le vin est tiré, c’est un infame tord boyau mais il faut le boire quand on a le malheur d’être Français et une opposition dans le même état que Macron.

pendant ce temps là, la Chine conserve une position qui est la seule qui peut effectivement reposer sur la nécessaire négociation au nom de l’intérêt général oui mais voilà la sinophobie n’oublie pas d’ajouter à toutes les bonnes raisons que nous aurions de soutenir cette brochette invraisemblable dans sa croisade contre la Russie, l’existence de devoir bientôt nous taper un affrontement avec la Chine…Par parenthèse, cela devrait inciter le PCF au moins à virer ceux qui au niveau de sa commission internationale, de sa presse, de son « université d’été » soutiennent de toute leur force de fait une telle croisade européenne. Et surtout ne pas imaginer que comme Macron, les boulet et Kamenka n’ont pas « compris ». Ils ont parfaitement compris eux et Macron, mais l’UE et l’oTAN ne sont ni démocratiques, ni sociaux… et contribuer à masquer les vrais enjeux geopolitiques n’est pas la solution…

PINION / ÉDITORIAL

Le dialogue et la négociation sont la voie inévitable vers la résolution du conflit entre la Russie et l’Ukraine, selon l’éditorial du Global Times

Par Global TimesPublié : 18 août 2025 12:16Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine ont tenu une conférence de presse conjointe après leurs entretiens en Alaska vendredi. Photo : AFP

Le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine ont tenu une conférence de presse conjointe après leurs entretiens en Alaska vendredi. Photo : AFP
Vendredi, le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine se sont rencontrés à Anchorage, en Alaska. Bien que les pourparlers aient duré moins de trois heures, ils ont au moins constitué un pas positif vers la paix. Dans le contexte d’une guerre qui dure depuis trois ans et demi et d’une confrontation géopolitique qui s’intensifie, la réunion a une fois de plus démontré au monde que, quelle que soit la complexité d’un conflit, le retour au dialogue et à la négociation est la seule voie vers une résolution. Ce principe s’applique non seulement au conflit entre la Russie et l’Ukraine, mais constitue également une approche efficace pour gérer les différends mondiaux.

La réunion est largement considérée comme aidant à sortir de l’impasse dans les relations américano-russes, indiquant que les relations bilatérales commencent à se détendre. L’importance de cet effort diplomatique réside dans le fait qu’il relance le mécanisme de dialogue de haut niveau entre les États-Unis et la Russie, jetant ainsi les bases des négociations ultérieures. Certains médias occidentaux ont décrit la scène de l’accueil de Poutine par le président américain dans une base militaire américaine construite à l’origine « pour se défendre contre l’agression russe » comme « assez symbolique ». Elle reflétait une volonté commune de coopérer dans la gestion de cette crise régionale. Cela a apaisé les craintes mondiales que le conflit ne s’intensifie ou ne déborde – voire ne se transforme en une confrontation directe entre les deux puissances nucléaires du monde.

Cette réunion a non seulement introduit de nouvelles variables dans la trajectoire des relations américano-russes, mais a également créé de nouvelles opportunités pour résoudre la crise ukrainienne. Plus important encore, il confirme une fois de plus une leçon maintes fois prouvée par l’histoire : le dialogue et la négociation sont la seule issue à une crise. C’est aussi le principe et la position constants de la Chine. Dès février 2023, la Chine a clairement exprimé ce point dans la « Position de la Chine sur le règlement politique de la crise ukrainienne », soulignant que le dialogue et la négociation sont la seule solution viable à la crise ukrainienne.

Au cours des trois dernières années, les tentatives de certaines grandes puissances d’attiser les flammes et d’imposer des sanctions unilatérales n’ont pas modifié le cours du conflit ; Au lieu de cela, ils ont prolongé le conflit et amplifié les pertes. Cette approche de la guerre par la guerre n’a pas contribué à apaiser les tensions, mais a accru le risque de débordement, fermant la porte au dialogue. L’histoire a montré à maintes reprises que les ingérences extérieures ne font que compliquer la situation. Toutes les parties doivent en tirer des leçons et éviter de répéter les mêmes erreurs.

Le bon choix pour l’humanité face aux crises majeures n’a jamais été l’affrontement militaire, mais plutôt la négociation calme. Tout au long de l’histoire, d’innombrables conflits et guerres ont démontré l’importance de la négociation et du dialogue. Par exemple, lors de la crise des missiles de Cuba, les États-Unis et l’Union soviétique ont évité une crise qui aurait pu déclencher une guerre nucléaire mondiale grâce à des négociations diplomatiques tendues. De même, en ce qui concerne la question de la péninsule coréenne, bien que la situation reste complexe, les parties ont, au fil des ans, maintenu la paix et la stabilité régionales dans une certaine mesure grâce à de multiples mécanismes de négociation tels que les pourparlers à six.

Aujourd’hui, aucun conflit n’est un simple problème local ; Son impact s’étend souvent à l’échelle mondiale. Par conséquent, la résolution des crises par la négociation et le dialogue n’est pas seulement une responsabilité envers les personnes impliquées dans le conflit, mais aussi envers l’ensemble des parties.communauté internationale.

Des négociations indirectes entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite concernant la question russo-ukrainienne aux pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul, et maintenant à la communication en face à face entre les dirigeants américains et russes, la trajectoire pour une résolution politique de la question ukrainienne devient progressivement plus claire. Bien que le processus reste difficile, les contradictions et les différences ont progressivement diminué. Selon les médias, la proposition de la Russie est cette fois plus souple que les conditions de cessez-le-feu avancées en juin 2024, et Trump n’a pas mentionné une sanction tarifaire de 100 % de l’énergie contre la Russie, ce qui indique une désescalade des tensions entre les États-Unis et la Russie. Les négociations diplomatiques sont difficiles et lentes, mais elles apportent une aide substantielle pour réduire, voire éliminer, les divergences.

À l’heure actuelle, bien que les parties impliquées dans la crise ukrainienne ne partagent pas entièrement les mêmes positions, elles espèrent toutes parvenir à un accord de paix juste, durable, contraignant et acceptable pour toutes les parties concernées. Nous nous félicitons de la poursuite des contacts entre la Russie et les États-Unis, de l’amélioration de leurs relations et de la promotion d’un processus de résolution politique de la crise ukrainienne. Nous espérons également que toutes les parties et parties prenantes participeront aux pourparlers de paix en temps opportun afin de mettre fin au conflit et de rétablir la paix régionale dès que possible.

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