Quoiqu’en disent les médias français qui frisent le grotesque cette rencontre n’est pas pure improvisation, et ni Trump, ni Rubio d’innocents mal informés se faisant gruger par amour fasciné pour Poutine. Il s’agit de construire un espace de dialogue avec au centre le conflit ukrainien mais pas que, la Russie est en position de force non seulement sur le terrain mais également dans le contexte multipolaire plus stable. Mais les Etats-Unis ont également une force non négligeable et posent des jalons. Dans ce dialogue affrontement sur le fond, Zelenski et quelques dirigeants de l’UE font tout pour torpiller la rencontre et en sont donc écartés ou plutôt s’en écartent d’eux-mêmes, engendrant en Europe une opposition qui elle aussi suggère le dialogue. Il y a quelque chose d’intéressant dans l’évolution du statut de cette réunion dans les narratifs des protagonistes, y compris chez Trump, tout au long de la semaine, la réunion a changé de statut qualifiée d’historique, puis sous la pression des « européens » devenue une étape avec les attentes les plus fluctuantes ce qui renvoie au fond de notre analyse aujourd’hui, l’absence de crédibilité de ce que l’on peut attendre de l’occident et des Etats-Unis est le véritable problème. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, l’objectif principal de Trump est « d’avoir une meilleure idée de la façon de mettre fin au conflit en Ukraine ».
Depuis Washington, les autorités n’excluent pas la possibilité que Trump se rende en Russie à l’avenir, bien qu’aucune date ou détail n’ait été précisé. Photo : EFE.
La Russie et les États-Unis remportent une rencontre présidentielle entre Poutine et Trump
12 août 2025
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont entretenus par téléphone mardi pour finaliser les détails du prochain sommet présidentiel entre le président Donald Trump et Vladimir Poutine. La rencontre, prévue vendredi à Anchorage, en Alaska, vise à établir un espace de dialogue entre les deux dirigeants.
La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a confirmé la conversation et a souligné l’objectif commun des deux pays.
« Je peux confirmer que le secrétaire Marco Rubio s’est entretenu avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et a discuté des préparatifs du prochain sommet entre le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine. Les deux parties ont confirmé leur engagement à faire de l’événement un succès », a déclaré Bruce.
Trump se rendra à Anchorage, en Alaska, pour recevoir son homologue russe, lors d’une réunion que Washington considère comme essentielle pour aborder les questions internationales, en mettant l’accent sur le conflit en Ukraine.
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, l’objectif principal de Trump est « d’avoir une meilleure idée de la façon de mettre fin au conflit en Ukraine ».
Leavitt a déclaré que la réunion serait un « exercice d’écoute » pour le président américain, étant donné qu’une seule des parties impliquées dans le conflit sera présente.
Cependant, Trump maintient l’attente d’une solution diplomatique. La porte-parole a déclaré que le président espérait que cette réunion ouvrirait la voie à un futur sommet trilatéral auquel participerait le président ukrainien Volodymir Zelensky.
D’autre part, le ministère russe de la Défense a mis en garde mardi contre la possible préparation d’une provocation par Kiev à la veille de la réunion prévue.
Selon les informations publiées par l’agence, l’opération chercherait à frapper une zone résidentielle densément peuplée ou un hôpital de la région de Kharkiv, dans le but de faire un grand nombre de victimes civiles et d’attribuer l’attaque aux forces armées russes.
Depuis Washington, les autorités n’excluent pas la possibilité que Trump se rende en Russie à l’avenir, bien qu’aucune date ou détail n’ait été précisé. Cette ouverture traduit l’intérêt de l’administration américaine à maintenir des canaux de communication avec Moscou, dans un contexte de tensions géopolitiques marqué par la situation en Ukraine.
Le sommet de l’Alaska représente un effort important de la part des deux pays pour aborder des questions d’intérêt commun, le conflit ukrainien étant une priorité. Le choix d’Anchorage comme lieu souligne l’intention de tenir la réunion dans un lieu neutre aux États-Unis, facilitant ainsi un environnement propice au dialogue.
Auteur : teleSUR – ahf – BCB
Source : MAE Russie – Agences
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