Le 30 juillet dans l’Humanité nous expose Xuan, Léa Darnay a publié ce que l’on peut considérer comme un article directement concocté par une officine de propagande de la CIA. Il faut bien comprendre que pour publier de tels rapports et servir de relais à de telles associations il faut être officiellement sur les listes de la CIA et d’autres officines qui répercutent automatiquement les propagandes, c’est-à-dire qu’il ne s’agit pas de l’erreur d’un rédacteur, mais bien des liens organiques entre le secteur international de l’Humanité et des officines relais de la propagande mensongère des renseignements occidentaux. D’ailleurs delga notre éditeur a été sollicité par France culture pour une émission sur le même thème, l’intervenant de Delga serait la caution démocratique dont la Chapine France culture assume à sa manière comme tous les autres relais la diffusion du carnet des charges de ces ONG, mais qui sont ces ONG qui activent ainsi une campagne ?
China Labor Watch (CLW) est une ONG basée à New York. Sa mission est « la défense des droits des travailleurs en Chine ». Dans le sillage des liens de la CIA avec les syndicats et les médias, cette ONG fondée par un exilé milliardaire chinois prétend enquêter sur les conditions de travail dans les usines en Chine qui produisent pour les grandes multinationales sur lesquelles l’ONG prétend exercer de fait un chantage politique et économique et les associer à ses campagnes et à l’espionnage industriel, politique en Chine. Le bureau new-yorkais de CLW créé des rapports à partir de ces investigations,et sur ces bases il affirme ainsi la communauté internationale. La diffusion de ces rapports dans les médias soumet les multinationales à une pression, sur la Chine exclusivement, ce qui se passe par ailleurs dans le monde et aux USA n’est pas de leur domaine. Dans ce cas elle a sollicité l’aide de Action basé en Afrique du sud mais qui en fait est un système qui a été fondé par Jackson-Cole qui était un entrepreneur écossais astucieux qui a construit les ONG et leur couverture « humanitaire » comme une entreprise en soi collectant les fonds privés mais aussi celle des gouvernements avec bien sur les Etats-Unis en priorité. Pratiquement toutes les organisations qu’il a fondées ou transformées existent encore aujourd’hui et beaucoup sont des noms familiers. Il a été le pionnier du bénévolat d’entreprise, de la professionnalisation du secteur caritatif, de l’industrie des magasins de charité, de la publicité pour la collecte de fonds, du parrainage d’enfants, du logement social et de la philanthropie à risque – motivé par le désir de soutenir les « marginalisés et en détresse dans leur pays et à l’étranger « . Son installation à Johannesburg n’est pas le fruit du hasard , cela fait partie des tentatives de déstabilisation de ce gouvernement. Et l’on a vu les informations fournies à Trump sur ce qui est censé se passer en matière d’oppression des Afrikaners.
Léa Darnay publiait le 30 juillet dans l’Humanité « Une enquête d’Action Aid France en partenariat avec China Labor Watch ». https://www.humanite.fr/social-et-economie/chine/ce-nest-pas-une-anomalie-mais-lenfant-dun-systeme-insoutenable-femmes-ouigours-ouvriers-les-sacrifies-du-modele-shein
L’article qui reprend la campagne de la presse bourgeoise parle de « bâtiments vétustes, mal conçus et surpeuplés qui abritent des ateliers de production, souvent installés dans des appartements reconvertis ». Mais la photo montre deux hommes et deux femmes au travail dans un vaste atelier, bien éclairé et pas plus vétuste que nombre d’ateliers ici.
Quant au reste, l’enquête affirme sans la moindre preuve, reprend sans vergogne les bobards sur le « travail forcé » des Ouïghours, des salaires « bien en dessous des seuils de subsistance », « L’absence de contrat, de protection sociale et d’assurance-maladie » et des femmes « obligées de travailler avec leurs enfants ».
Or tout ceci est interdit en Chine. Le travail des enfants est strictement interdit en vertu de la Convention internationale des droits de l’enfant, que la Chine a ratifiée et les derniers villages sont sortis du seuil de pauvreté en 2020.
« Ces villages, autrefois ruraux et désormais intégrés à l’urbanisation rapide de la ville, accueillent une main-d’œuvre migrante sous-payée et surexploitée », Ecrit Léa Darnay « L’enquête est réalisée dans la métropole urbaine de Guangzhou, notamment dans le village urbain de Kangle où se concentrent plus de 100 000 habitants sur à peine un kilomètre carré. » ActionAid aurait donc ses entrées dans des villages de 100 000 habitants mais pas la police chinoise ? Des villes clandestines en somme ?
En réalité, si on se donne la peine de gratter un peu, c’est l’épidémie du covid qui a conduit les autorités à mettre fin aux ateliers illégaux de Kangle, et cela depuis 2023 :
« …Le 10 février dernier [en 2023], une conférence organisée par le gouvernement du district s’est tenue dans le village de Lujiang pour discuter de la démolition de structures illégales dans la région de Kanglu. « Au moins, cette fois, ils ont eu la courtoisie de nous prévenir à l’avance », raconte à TWOC un ouvrier migrant de 56 ans du nom de Wang. « Lorsque nous vivions dans les villages urbains de Shenzhen, [les autorités] venaient souvent un soir nous dire de partir le lendemain. » « La municipalité de Guangzhou offre en effet une alternative aux travailleurs comme Wang, car elle vise à consolider les petites usines pour une « modernisation industrielle ». Les travailleurs et les propriétaires d’usines se sont vu offrir des incitations (telles qu’une indemnité de déménagement pouvant aller jusqu’à 100 000 yuans, une réduction de loyer et des scooters gratuits) pour s’installer dans un parc industriel nouvellement construit, situé à 80 kilomètres de là, à Qingyuan, une ville à seulement une demi-heure de Guangzhou par le train à grande vitesse.
Cependant, pour de nombreux ouvriers, seule la région de Kanglu offre des salaires élevés et des horaires de travail flexibles qui répondent à leurs besoins. « L’ambiance est plutôt libre ici. S’il y a une affaire intéressante, je travaille, sinon je traîne et je m’amuse », explique Ouyang, un ouvrier du textile d’une cinquantaine d’années, à TWOC depuis son siège sur un escalier donnant sur la rue. Chaque matin, Ouyang se rend à Kanglu en scooter depuis un autre village, car il peut y gagner un salaire plus élevé. Selon Wang, les ouvriers peuvent généralement gagner entre 400 et 700 yuans par jour [50 à 87,5€] selon leurs compétences et leur efficacité – un salaire relativement généreux pour des ouvriers peu qualifiés » […]« Le démantèlement de ces usines de fortune s’avère complexe. Compte tenu de l’étroitesse des routes et de la forte densité de population de la région de Kanglu, une manipulation minutieuse était nécessaire pour décharger les matériaux démantelés dans les camions. Depuis le 10 février dernier, les autorités de Kanglu ont démoli 29 200 mètres carrés de constructions illégales… »
[Source – ‘The world of chinese’ – « Aperçu du centre de l’industrie textile en voie de disparition en Chine » – https://www.theworldofchinese.com/2023/07/glimpse-inside-chinas-vanishing-garment-hub/ ] The World of chinese illustre ces ateliers illégaux de multiples photos et j’invite à le lire en entier.
Staline disait que « la petite bourgeoisie urbaine et rurale, comme l’a dit Lénine, engendre dans son sein chaque jour et à chaque heure, capitalistes et tout petits capitalistes, et ceux-ci – ces éléments capitalistes – prennent toutes les mesures pour sauvegarder leur existence ». [J. Staline – les questions du léninisme – de la déviation de droite dans le PC(b) de l’URSS]
Il faut se rendre compte que le socialisme chinois sort du féodalisme et que l’industrialisation suivie aussitôt de la révolution numérique ne se fait pas d’un claquement de doigts. Ce ne sont pas les mouches du coche occidentales qui vont contribuer à une telle transformation au moment où les pays impérialistes s’enfoncent eux-mêmes. Ces gens-là sont-ils de quelque utilité dans leur propre pays ?
Contrairement à ce qui se produit ici, la vie du peuple chinois s’améliore et la loi socialiste s’impose progressivement, indépendamment de toutes les ONG impérialistes. La seule finalité de ces « enquêtes » bidonnées c’est de boycotter le travail du peuple chinois, pour le renvoyer élever des chèvres à moins d’un dollar par jour et entraver le développement de la Chine, c’est exactement l’objectif de Trump et de l’impérialisme US depuis toujours. Léa Darnay écrit encore « Plusieurs entreprises de ce parc sont originaires du Xinjiang, et certaines ont été sanctionnées par les États-Unis pour recours avéré au travail forcé. » L’idée que ces mensonges et ces sanctions servent la guerre économique des USA n’effleure pas son cerveau.
« Wich side are you on » ?
Certains poussent des grands cris contre le “campisme”. Selon eux il ne faudrait pas choisir son camp dans le conflit mondial qui oppose l’hégémonisme US à la Chine, aux BRICS, au sud global, et même aux autres pays impérialistes. Alors quand l’hégémonisme US taxe la terre entière il ne faut pas choisir son camp, lorsqu’il impose 50 % au Brésil et à l’Inde, lorsqu’il soutient ouvertement le massacre du peuple palestinien, lorsqu’il met le feu en Europe, entraîne ses « alliés » dans la guerre de l’OTAN, les rackette, les contraint à acheter ses armements et les taxe de 15 % par-dessus le marché, il ne faut pas choisir son camp. Que faire alors ? Accepter le diktat sans mot dire comme Van der Leyen et tous les larbins occidentaux ? Relayer la propagande des USA et répéter comme la Voix de son maître tous ses mensonges sur les Ouïghours ?
Quand rejoindrez-vous enfin le camp de la Chine et des BRICS, celui des seuls pays qui s’y opposent, qui s’unissent contre lui et qui, si les USA se lançaient dans un conflit mondial, seraient les seuls à mettre fin à l’hégémonisme, instaurer la paix et un développement économique débarrassé des désordres du dollar ?
Oui, il faut choisir son camp !
Xuan
Pete Seeger »Wich side are you on ? » https://www.youtube.com/watch?v=9XEnTxlBuGo
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