Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La Russie n’est pas moins attristée que Trump, mais il faut comprendre qui a poussé à bombarder l’Ukraine.

Encore une position des communistes russes qui devrait être versée au débat. Comment peut-on envisager un combat des communistes français pour la paix, la souveraineté de la France face à l’impérialisme alors que règne dans le journal l’humanité, toute la presse communiste et dans ce que l’on ose appeler l’Université d’été une espèce de consensus atlantiste alors qu’ils n’ont pas connaissance de ce positionnement. J’ai appris au hasard des discussions que l’inénarrable directeur de la dite université d’été contrainte par la pression des communistes de la base au sommet d’accepter la présence d’un atelier de Franck Marsal (a priori le samedi matin à 9 h 30) a refusé d’inclure dans le titre la référence au monde multipolaire. Cet homme qui semble à la fois la désorganisation incarnée et le perfectionnisme dans la censure n’a pas craint d’aller jusque là… Que les communistes français aient des difficultés à affronter le consensus atlantiste que sous la direction des « liquidateurs » ils ont laissé s’installer, s’ossifier, est certain, mais que sous l’influence des liquidateurs ils en rajoutent est insupportable de mépris envers eux et le peuple français. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/236429.html

Dans un entretien avec le correspondant de Pravda.Ru, Dmitri Novikov a répondu à Donald Trump qui avait exprimé sa tristesse face aux frappes aériennes russes sur l’Ukraine.

La Russie ne prend aucun plaisir à frapper le territoire ukrainien, mais ces actions sont devenues une mesure nécessaire dans le contexte de la politique occidentale. C’est ce qu’a déclaré Dmitri Novikov, député à la Douma et premier vice-président de la commission des affaires internationales, en commentant la déclaration de Donald Trump sur sa « tristesse » face aux frappes aériennes russes.

Plus tôt, Trump, s’adressant aux journalistes, avait déclaré que les frappes aériennes russes sur l’Ukraine lui inspiraient « tristesse » et « dégoût ». Il a souligné qu’il s’agissait de « la guerre de Biden, pas de la mienne ». En outre, Trump a évoqué la possibilité d’imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, mais a exprimé des doutes quant à leur efficacité. Il a ajouté que la décision concernant les sanctions serait prise dans les huit jours.

Selon Novikov, la Russie elle-même éprouve de la tristesse à cause de la nécessité de frapper l’Ukraine. Cette mesure forcée, selon lui, est la conséquence des actions de l’Occident, qui a sapé les relations entre la Russie et l’Ukraine pendant des décennies.

« Je suis moi-même attristé par le fait que nous soyons obligés de frapper l’Ukraine. Et cette tristesse est la conséquence d’une autre tristesse. Elle est causée par le fait que l’Occident est prêt à soutenir les régimes les plus réactionnaires », a déclaré le parlementaire. Il a rappelé que la Russie avait tenté à plusieurs reprises de résoudre le problème par la voie diplomatique, notamment en proposant de réduire les tensions à ses frontières.

« Nous sommes attristés que la Russie n’ait pas été entendue lorsque, quelques mois avant le début de l’opération militaire spéciale, le ministère russe des Affaires étrangères a proposé tout un ensemble de mesures visant à réduire les tensions… afin de parvenir à des accords systémiques majeurs qui concerneraient la sécurité et le désarmement en Europe et dans le monde en général », a souligné M. Novikov.

Dmitri Novikov s’est dit convaincu que Donald Trump, en tant que dirigeant d’une puissance mondiale, devait comprendre les raisons de l’opération militaire spéciale russe.

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