Nous avons évoqué hier dans plusieurs articles la seule voie de sortie possible pour la France et les pays européens suite à la capitulation de la soi-disant « commission européenne ». Nous sommes les seuls à présenter et analyser cette voie, celle des BRICS, dont, sur ce terrain industriel, économique et commercial, la figure de proue est la Chine socialiste. Cette voie ne peut être occultée, ni dilapidée dans le sable. Il ne s’agit pas d’ouvrir une obscure négociation « avec les pays du Sud dont les BRICS ». Il s’agit de fixer une nouvelle orientation internationale pour la France, de quitter le navire occidental imposé à notre pays en 1948 par l’éviction des ministres communistes et la construction de l’OTAN, de la CECA (ancêtre de l’UE) et de la RFA. Il s’agit de porter un choix résolu et clair pour le système de coopération internationale libéré des contraintes impérialistes (contrôle par le dollar, la financiarisation et la manipulation politique du continent). Nous abordons donc aujourd’hui des conditions et étapes les plus importantes de cette voie : comprendre le système de pouvoir bourgeois pour vaincre la manipulation qui verrouille les systèmes politiques, reposer les bases de la souveraineté et retrouver les conditions d’un dialogue respectueux entre tous et vertueux pour sortir de l’assujettissement. Si les BRICS offrent aujourd’hui une voie de sortie, c’est qu’ils ont su eux-mêmes et particulièrement la Chine se dégager de l’emprise néo-impérialiste. Cela s’appuie sur le développement des forces productives, que nous avons longuement analysé dans notre livre. Cela suppose aussi une posture radicalement différente dans la préparation et la conduite des négociations internationales. C’est ce point que nous allons analyser ici en examinant les points d’appui majeurs utilisés par la Chine lorsque, elle aussi, négocie avec le grand méchant Trump. En s’y prenant différemment, guidé par une compréhension stratégique, interne et externe des rapports économiques, sociaux et politiques, ça ne se passe pas pareil. Un tel changement de posture est la base d’une politique de reconquête. C’est une méthode qui s’applique à toute échelle, que de larges couches de militants et de travailleurs attendent aujourd’hui en France pour s’engager pleinement dans un parti de combat collectif. Seul le PCF peut en France incarner cette posture historique, mais dont nous sommes loin encore d’en avoir acquis toute la dimension comme le souligne fort justement Danielle Bleitrach. (Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)
Des délégations chinoise et américaine ont entamé lundi à Stockholm de nouvelles discussions sur les droits de douane réciproques entre les deux pays, qui pourraient aboutir à une prolongation de la trêve tarifaire. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a accueilli les représentants des deux principales puissances économiques mondiales en début d’après-midi dans le bâtiment de Rosenbad, où se trouve son cabinet, ont constaté des journalistes de l’AFP. Peu de temps après, son porte-parole a indiqué à l’AFP que les pourparlers avaient commencé. Se tenant au lendemain d’un accord commercial conclu entre Américains et Européens, ce 3e cycle de négociations sino-américaines doit durer près de deux jours. Pékin a dit lundi espérer qu’elles se tiendront dans un esprit « de respect mutuel et de réciprocité ». Pour qu’il en soit ainsi la Chine a trois atouts essentiels par rapport aux Etats-Unis et nous verrons qu’en France, nous n’en saurons rien… Même si pour dénoncer l’accord de l’UE et donc ouvrir des perspectives, malheureusement le gouvernement, le patronat et même l’inénarrable Marine le Pen sont plus en avance que la gauche et le secteur international du PCF, celui de l’Humanité, qui mettent toujours la censure sur notre proposition et sur tout ce qui se multiplie de livres, d’articles en faveur du choix du multipolaire. A la suite de quoi et après la comédie endossée de la part de Roubaud Qashie et autres petits soldats du sieur Boulet, Franck Marsal pourra se rendre à l’université(sic) d’été du PCF pour y défendre une autre politique internationale qui réalisera que le monde a changé, mais moi j’ai assez donné et le pâté d’alouette un cheval (l’UE l’atlantisme de fait, l’OTAN comme un mal nécessaire) et une alouette Danielle Bleitrach sur un strapontin tolérée après mainte supplication ça suffit … le rapport qualité prix n’y est pas ni dans la presse jadis communiste ni dans ce raout mondain. (note de Danielle Bleitrach).
Premièrement, un type de négociation basé sur le respect d’un protocole, qui laisse peu d’espace au théâtre habituel du maquignon présidentiel, l’effroi qu’il inspire à ses vassaux timorés comme le Japon, puis l’UE viennent d’en donner l’exemple.
Obliger à ne négocier que ce qui a été longuement préparé par des diplomates de métier et offrir de ce fait peu d’espace aux improvisations menaçantes mais imprécises du promoteur immobilier partir de la réalité et pas du bluff de Trump.
La caricature ci-dessous résume assez bien comment l’UE a été exécuté à la japonaise, l’UE s’était concerté avec ce pays entre un sommet avec la Chine et celui avec Trump. Elle insiste sur ce qu’a très justement souligné Lavrov, qui a averti que le coût des approvisionnements énergétiques en provenance des États-Unis serait nettement plus élevé que celui des ressources russes, ce qui aurait de graves conséquences pour l’appareil productif européen. Mais il faudrait encore ajouter que si la capitulation de l’UE s’inscrit dans celle du Japon, elle est encore plus totale, parce que le Japon a eu au moins le loisir de laisser planer le doute sur son refus de commercer avec la Chine et a été assez clair dans sa non adhésion à l’OTAN et au 5% du PIB qui lui serait consacré. Mais pour mesurer la stupidité de cette « exécution » suicidaire, il faudrait encore y ajouter la manière dont Ursula et les autres européens n’avaient pas voulu s’appuyer sur la Chine pour préparer cette rencontre, ce que nous avons déjà analysé du sommet Chine UE, dans lequel les protagonistes ont joué le jeu avec peu de résultats, mais en prenant acte pour l’avenir, la patience chinoise face à l’insignifiance de l’UE.

Le président américain Donald Trump brandit un décret sur les droits de douane, une figure assez étonnante de Moïse offrant les tables de la loi au monde, alors qu’il s’agit d’un tableau bâti sans le moindre fondement économique et même politique… le 2 avril 2025 à la Maison Blanche, à Washington© Andrew Harnik
Il est vrai qu’Ursula était assez représentative de l’imbécilité (privé de défense) de l’UE, et en particulier nous avions signalé la courte vue des politiciens français, toutes tendances confondues le nez sur le guidon des échéances électorales, sautant d’une affaire à l’autre, refusant de s’intéresser à ce qui se tramait d’essentiel pourtant au niveau de tous ces « sommets ». Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Ursula a bénéficié d’un accord de principe de la classe politique et de la gauche la plus dérisoire du monde que l’on eut dit au niveau du PCF géré par Vincent Bouler lui-même, c’est-à dire s’agitant beaucoup en feignant de nouveaux consensus sur Cuba, sur la Palestine après les avoir vidés de toutes dimensions mettant en cause l’UE ou la maison mère l’OTAN et s’étonnant alors de mobiliser si peu de monde…
Dans un message posté sur X ce lundi 28 juillet au matin, François Bayrou a qualifié ce moment de « jour sombre », évoquant même une « soumission ». Avant lui, d’autres élus du socle commun à l’instar de David Amiel ou Denis Masséglia ont fustigé un « permis de rançonner » ou une « capitulation » face à la guerre commerciale lancée par le président américain. Dans la foulée des ministres Benjamin Haddad (Affaires européennes) et Laurent Saint-Martin (commerce extérieur), les macronistes jugent l’accord « déséquilibré », le gouvernement enfin va jusqu’au bout du désarroi et de la courte vue de la classe politique française qui n’a qu’une seule envie retourner aux délices des empoignades électorales sur l’avenir de Becon les Bruyères et sur qui dirigera ce vaisseau en perdition totale qu’est la France qui refuse de voir le monde qui change: le gouvernement donc déclarera à la presse qu’ils n’en savent pas plus que la presse, mais bien sur pas question de se poser sur le fond la question de la démission générale de la souveraineté française face à l’UE, au contraire il faut la renforcer contre les USA et surtout la menace chinoise et russe. Pas une voie discordante et même pas celle du PCF, toujours le nez sur Becon les Bruyères…
En creux, une critique aussi de la méthode d’Ursula von der Leyen ? C’est la présidente et son « bad deal » qui se retrouvent ainsi étrillés dans un visuel partagé par l’eurodéputé MoDem Sandro Gozi, ou encore par Clément Beaune, le Haut-commissaire au plan, lorsqu’il tance un « acte de faiblesse ». « L’Union européenne aurait pu montrer ses muscles, elle a courbé la tête », fustige encore l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau.
Au rythme où ils y vont tous on pourrait espérer en bonne logique que même le sieur Boulet va oser envisager que l’on parle des propositions chinoises, non j’exagère la censure ne se relâchera pas de la part de l’Humanité et de la presse communiste, mais un jour on demandera à l’inoxydable Dominique Barri de copier quelques paragraphes de notre livre pour présenter la politique du secteur international du PCF… et on accordera à l’université d’été dans la clandestinité la plus totale une salle reculée à l’heure du meeting d’une tête d’affiche à Franck Marsal, débarrassé de la présence de Danielle Bleitrach et autres réprouvés habituels…Il faut être lucide nous en sommes là et en plus on se croit des fins politiques quand on choisit de ne pas faire de vague toujours à cause de Becon les Bruyères où l’on doit fait face à un assaut des « communistes alternatifs » en fait les poissons pilote de Melenchon qui partout traque le communiste, toujours en conformité avec les visée de l’UE, dont il ne doit plus rester trace dans les terres de France. Effectivement pour quoi faire ; pour porter les abandons du sieur Boulet, Kamenka et autres face à la Chine, aux BRICS, mais qui a besoin de ces communistes-là, certainement pas le peuple de France…
Mais que l »on se rassure si la gauche et même le PCF avait paru avoir des velléités de défense de l’industrie française, de l’emploi semble incapable de se hisser au niveau de ces enjeux , il semble que le patronat français brandisse lui l’étendard de la révolte…
Certes les marchés font le yoyo, s’accrochant aux « bonnes nouvelles » du moment en tentant d’éviter le krach boursier qui devait être la logique de la situation si un mélange de réflexe spéculatif et de volonté de s’accrocher aux résistances de Powell et de la FED n’alimentait pas cette mauvaise fièvre. Dans l’immédiat, les marchés réagissent lundi positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne en Écosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance. Un « bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité » des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Ursula von der Leyen.
le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas convaincu grand monde…
Le second atout de la Chine est qu’elle veut la paix, aboutir réellement à des accords les plus mutuellement avantageux et qu’à ce titre elle représente les intérêts des peuples du sud et ceux des prolétaires du monde. Elle a réussi à en mobiliser une bonne partie à travers des réalisations concrètes comme la BRI, les BRICS, des partenariats multiples. De ce point de vue, elle ne cesse de marquer des points à la fois par des propositions et des réalisations concrètes et grâce à l’asphyxie programmée de la politique des USA.
Les pourparlers ont lieu entre la Chine et les USA ont lieu au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août. Le bluff de Trump qui jusqu’ici n’a pas eu de grands succès repose essentiellement sur la capitulation du Japon et de l’UE…
Washington n’est pour l’heure parvenu à décrocher que cinq autres accords commerciaux – et plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août devra bien marquer l’entrée en vigueur des surtaxes annoncées par Donald Trump.
En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50% – le taux le plus élevé viserait le Brésil, tandis que les voisins canadiens et mexicains écoperaient d’une surtaxe de 35% et 30%, respectivement. De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale. Le moins que l’on puisse dire est qu’en dehors de ses vassaux habituels le Japon et l’UE, le bilan de Trump est plutôt mince, il a même réussi à provoquer une révolte chez ceux que l’on estimait les plus modérés dans leur refus de rompre avec les USA comme le Brésil et certains pays africains.
Des conteneurs au port de Ningbo, dans l’est de la Chine, le 28 mai 2025© Hector RETAMAL
Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes prohibitives.L’objectif devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui révélait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.
En fait, la Chine impose dans le calme un véritable bilan à Trump… et celui-ci indique que tant au plan interne qu’au plan externe tout ce qu’il a édifié jusqu’ici ne mène nulle part… Bref c’est un pays dirigé par un parti communiste, le vrai pas celui qui laisse toute latitude au sieurs Boulet et autre Kamenka et la possibilité de laisser la politique de la France se décider à la corbeille.
Pékin pourrait se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais la trêve leur permet d’échapper pour l’heure à de nouvelles surtaxes. La détente semble amorcée et « une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine », souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.
Les responsables américains sont désormais « concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension », ajoute-t-elle.
Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, mais des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre. Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semi-conducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.
Un prolongement de la trêve indiquerait une « volonté de continuer à discuter de part et d’autre », selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington. En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.
Le troisième atout de la Chine est l’appui paradoxal des « entrepreneurs » et des capitalistes. On ignore quand les forces du sud conjuguées avec le prolétariat du nord enfin réveillé de sa léthargie entameront leur longue marche victorieuse mais le fait est que pour le moment c’est le capital qui hurle sa colère. Hier sur le plateau de LCI, on pouvait entendre le patron du MEDEF avoir des accents saisissants pour en appeler à la résistance des producteurs contre les parasites… et les traitres qui sacrifient leur patrie…
Voici l’article de Global Times qui décrit ce refus du capital de suivre les errances de « leur dictateur » US et la lâcheté de leurs représentants européens et japonais.
plusieurs médias étrangers ont rapporté, citant des sources, qu’une délégation d’affaires américaines de haut niveau se rendra en Chine cette semaine alors que la Chine et les États-Unis tiennent un nouveau cycle de négociations économiques et commerciales en Suède. La visite serait organisée par le Conseil d’affaires américano-chinois, et certains dirigeants de Boeing et de FedEx, ainsi que le président du conseil, Sean Stein, figurent sur la liste des visiteurs. Il s’agit également de la visite au plus haut niveau d’une délégation d’affaires américaine en Chine depuis l’abus des droits de douane par les États-Unis à partir d’avril de cette année. Auparavant, Jamie Dimon, président et PDG de JPMorgan Chase & Co, et Jensen Huang, fondateur et PDG de Nvidia, se sont rendus en Chine et ont exprimé leur optimisme à propos du pays. Récemment, les visites d’hommes d’affaires américains en Chine n’ont pas cessé.
Au milieu de nombreuses incertitudes dans les relations économiques et commerciales sino-américaines, les visites spontanées de représentants d’entreprises américaines en Chine représentent un choix collectif de la communauté des affaires. La récente interview du South China Morning Post avec Sean Stein, dont il a été confirmé qu’il voyageait avec la délégation, permet aux gens de voir la véritable attitude de la société américaine à l’égard des relations économiques et commerciales sino-américaines, au-delà de l’abus des droits de douane par Washington. Stein a noté que la compréhension de la Chine est souvent dépassée aux États-Unis ; L’innovation chinoise est plus importante que son marché pour de nombreuses entreprises, et les chaînes de R&D entre les États-Unis et la Chine sont, dans de nombreux cas, devenues fortement intégrées. « Dans de nombreux secteurs, une entreprise ne peut pas être compétitive à l’échelle mondiale aujourd’hui si elle ne tire pas parti de l’innovation chinoise », a-t-il déclaré, notant que « les entreprises n’ont pas d’autre choix que d’avoir des opérations en Chine ». Il a également déclaré : « Nous avons constaté un pragmatisme incroyable de la part des Chinois » dans les différends tarifaires. « Nous demandons aux États-Unis d’être tout aussi pragmatiques », et « les droits de douane ont été fixés pour infliger plus de douleur aux États-Unis qu’à la Chine », a-t-il noté.
Le message véhiculé par les milieux d’affaires américains est on ne peut plus clair : la coopération économique et commerciale sino-américaine est mutuellement bénéfique et une situation gagnant-gagnant, et toute tentative de rompre les liens économiques entre les deux pays va à l’encontre des principes économiques. Pour eux, la coopération entre la Chine et les États-Unis n’est pas une « option » mais une « nécessité ». Leur choix est à la fois un geste pragmatique dans la recherche d’opportunités d’affaires et une déclaration ferme sur les perspectives des relations économiques et commerciales sino-américaines. L’attractivité du marché chinois continue de révéler de la valeur dans un contexte d’amélioration de la consommation et d’ouverture institutionnelle ; la vague d’innovation des entreprises chinoises offre aux entreprises américaines de rares opportunités de se moderniser ; et la résilience et la reprise rapide des chaînes d’approvisionnement chinoises donnent aux entreprises de précieuses attentes en matière de stabilité opérationnelle. Investir en Chine et obtenir des avantages mutuels est devenu un large consensus parmi les investisseurs mondiaux, y compris ceux des États-Unis.
La base de la coopération économique et commerciale entre la Chine et les États-Unis n’est pas un jeu à somme nulle où « l’un domine l’autre », mais une profonde complémentarité des structures économiques et un choix naturel dans le cadre des mécanismes du marché. La résilience des relations économiques et commerciales entre la Chine et les États-Unis découle de leurs intérêts communs et de leur volonté de coopérer. Que ce soit l’impact positif des chaînes d’approvisionnement efficaces de la Chine sur la consommation des ménages américains ou les énormes opportunités de revenus pour les entreprises américaines sur le marché chinois, les données des dernières décennies ont pleinement prouvé ces points. Lorsque Tesla a annoncé la construction de son usine de stockage d’énergie Megapack à Shanghai et que le géant pharmaceutique mondial AstraZeneca a établi son centre mondial de R&D stratégique à Pékin, les déploiements stratégiques de ces multinationales ont servi de « thermomètre » dans la vague de mondialisation économique, mesurant la chaleur de l’ouverture institutionnelle de la Chine sur le marché.
Dans le contexte actuel, l’essence même des relations économiques et commerciales sino-américaines, caractérisées par la réciprocité et le bénéfice mutuel, est de plus en plus mise en avant. Lors du salon China International Supply Chain Expo qui s’est récemment tenu, le nombre d’exposants américains a augmenté de 15 % par rapport à l’édition précédente, conservant ainsi sa place de groupe d’exposants étrangers le plus important. De plus, les représentants des entreprises américaines ont participé activement au Sommet mondial sur la promotion du commerce et des investissements qui s’est tenu à Pékin en mai. Ce mois-ci, un rapport d’enquête réalisé par le Conseil commercial États-Unis-Chine auprès de 130 entreprises membres a révélé que le marché chinois reste crucial pour les entreprises américaines afin de maintenir leur compétitivité mondiale, la quasi-totalité des personnes interrogées estimant qu’elles ne peuvent rester compétitives à l’échelle mondiale sans être présentes en Chine.
L’économie mondiale est confrontée à de multiples défis. Qu’il s’agisse d’optimiser l’allocation des ressources et de s’adapter à la transformation des modèles de développement induite par l’émergence continue de technologies innovantes, ou de créer un environnement de développement mondial stable, la coopération et le développement collaboratif entre la Chine et les États-Unis sont essentiels. Les visites continues de représentants d’entreprises américaines en Chine reflètent non seulement la confiance dans les perspectives de coopération économique et commerciale sino-américaine, mais répondent également à l’état d’esprit contradictoire de certains à Washington qui souhaitent contenir la Chine sans nuire à leurs propres intérêts. Pour les États-Unis, cela devrait être l’occasion de réexaminer la logique sous-jacente de leurs politiques commerciales à l’égard de la Chine, de réduire la mentalité du jeu à somme nulle et de se concentrer davantage sur l’obtention de résultats gagnant-gagnant et gagnant-gagnant. La partie américaine devrait reconnaître les intérêts réels du peuple et des entreprises américains et faire un pas du tout avec la Chine, car c’est aussi l’attente commune de la communauté internationale.
Danielle Bleitrach
Views: 150