Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Lula refuse aux USA l’accès aux terres rares…

En complément à nos publications de ce jour, sur l’alternative que constituent les BRICS au projet de guerre, de pauvreté et de fascisme de l’impérialisme occidental et les contradictions que cela soulève.
J’ai évoqué précédemment la politique de respect de la souveraineté qui est celle de la Chine, qui se refuse à intervenir dans les affaires intérieures de ses partenaires et privilégie le soutien au développement des forces productives, la confiance dans les travailleurs et les forces sociales de chaque pays pour réaliser en toute autonomie les tâches nécessaires. La priorité de la Chine est de proposer un accès au développement indépendant des fourches caudines de l’impérialisme. Ce fut typiquement la situation qui se présenta il y a quelques années, lorsque Dilma Rousseff fut évincée du pouvoir dans ce pays et que Bolsonaro, le candidat de la réaction fut élu président sur un programme de rapprochement des USA et d’éloignement des BRICS. Contrairement aux USA et à l’occident en général, dont les médias ont mené amplement l’odieuse campagne d’accusations infondées à l’encontre de Lula et de Roussef, la Chine n’est pas intervenue dans les affaires intérieures du Brésil. Elle a simplement proposé à Bolsonaro devenu président de poursuivre les coopérations engagées, ce que, finalement, par réalisme, il fut contraint d’accepter. Les forces progressistes brésiliennes ont mené le combat, Bolsonaro a été battu et Lula est revenu au pouvoir. Malgré les limites et pressions continues de l’impérialisme, la décision (exposée ci-dessous) de Lula montre l’approfondissement constant de la logique d’approfondissement des partenariats au sein des BRICS. Comme le souligne Danielle Bleitrach : »La stratégie de Trump visiblement ne donne pas les résultats escomptés ni en Asie, ni en Afrique, ni en Amérique latine… Ceux qui craignaient le plus « la politisation » des BRICS mais qui souhaitaient en même temps pouvoir maîtriser les ressources et empêcher les habituels coups d’Etat et révolution de couleur, sont ceux qui refusent la capitulation du type de celle que l’UE a acceptée. »
(Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)

Le président Luiz Inácio Lula da Silva a affirmé que les #USA🇺🇸 ne pourront pas accéder aux ressources minérales du #Brésil🇧🇷, étant donné que la nation sélectionnera ses propres alliés avec ceux qui s’attacheront à ce sujet.

Selon le chef de l’État, seuls 30% du territoire brésilien ont été explorés jusqu’à présent, et le reste reste reste à développer en collaboration avec des alliés.

Lula da Silva a précédemment déclaré le désir du #Brésil de consolider la collaboration avec la #Russie🇷🇺 dans l’obtention conjointe de minéraux critiques.

Donald Trump, jouant les Jupiter tonnant , assure que le groupe BRICS s’est ligué contre l’Amérique, orchestrant une véritable offensive contre la suprématie du dollar américain. Devant la presse médusée, le président martèle que ces nations – jadis partenaires hésitants, désormais alliés stratégiques – menacent l’équilibre mondial en cherchant à détrôner la monnaie de référence. L’atmosphère s’est chargée d’électricité : le message est limpide, la riposte sera féroce et immédiate. Le ton tranche, la peur s’insinue dans les cœurs des investisseurs, des banquiers, des diplomates. Rapport de force :

Il n’est plus question d’un simple désaccord commercial. Les leaders du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – mais aussi leurs alliés récents comme l’Iran, l’Égypte ou l’Arabie Saoudite) affichent une ambition décuplée. Ils militent pour un système monétaire multilatéral, multipliant les échanges en devises locales afin d’échapper au contrôle du dollar. Le sommet de Rio de Janeiro l’a prouvé : ils entendent « mettre fin à l’hégémonie américaine » sur les réseaux de paiement, et, par ricochet, sur la géopolitique mondiale. Face à eux, les États-Unis bouillonnent, se cabrent, prêts à protéger leur position au prix fort. Le dollar, pilier menacé Au cœur du duel, un symbole : le dollar, jadis incontesté, commence à vaciller. Les puissances émergentes, lassées d’être tributaires d’une devise parfois instrumentalisée politiquement, accélèrent la mise en place de solutions alternatives aux réseaux SWIFT et à la dette américaine. Les annonces de règlements en yuans, roubles ou réais se multiplient. Certains contrats pétroliers s’ouvrent au renminbi, des accords stratégiques ignorent la monnaie américaine. L’onde de choc s’étend bien au-delà des discours : la confiance s’effrite, les marchés tanguent, l’histoire s’accélère sous nos yeux.

ET LULA qui n’est pas le plus audacieux lui dit qu’il s’en fout et la Chine lui conseille de se calmer… Pendant que l’UE rampe…

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1 Commentaire

  • admin5319
    admin5319

    Xuan
    Le 10 juillet Global Times signalait que :
    « Les États-Unis imposeront également un droit de douane de 50 % sur les produits brésiliens à compter du 1er août, le taux le plus élevé annoncé jusqu’à présent dans les récentes lettres du président Trump aux gouvernements étrangers, selon le Washington Post.
    Trump a critiqué le gouvernement brésilien dans une lettre pour avoir traduit en justice l’ancien président Jair Bolsonaro pour une tentative de coup d’État présumée contre le gouvernement Lula, ainsi que pour avoir engagé des poursuites judiciaires contre des entreprises technologiques américaines, a rapporté le Washington Post. Il a écrit que les droits de douane seraient basés sur les « attaques insidieuses du Brésil contre des élections libres » et les « droits fondamentaux à la liberté d’expression des Américains », faisant référence aux plateformes de médias sociaux basées aux États-Unis.
    Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a fermement rejeté les affirmations de Trump et a répondu dans une déclaration ferme sur X que « le Brésil est un pays souverain avec des institutions indépendantes qui n’acceptera pas d’être tenu pour acquis par quiconque ».
    Lula a souligné que l’allégation de déficit commercial américain était fausse, affirmant que les États-Unis ont enregistré un excédent commercial de plus de 410 milliards de dollars avec le Brésil au cours des 15 dernières années.
    Lula a déclaré que les droits de douane de 50 % imposés par les États-Unis sur les marchandises en provenance du Brésil déclencheraient la loi de réciprocité économique du pays, qui permet de suspendre les accords commerciaux, d’investissement et de propriété intellectuelle pour les pays qui nuisent à la compétitivité de la nation sud-américaine, selon AP News.
    Le vice-président brésilien Geraldo Alckmin a déclaré mercredi, heure locale, qu’il était « injuste » que Trump impose des droits de douane de 50 % sur les produits brésiliens, a rapporté l’agence de presse Xinhua.
    « Je ne vois aucune raison d’augmenter les droits de douane sur le Brésil. Le Brésil ne pose pas de problème aux États-Unis ; il est important de le rappeler. Les États-Unis ont un déficit commercial, mais un excédent avec le Brésil. Sur les dix produits qu’ils exportent le plus vers nous, huit sont à taux zéro, ne payant aucune taxe », a déclaré Alckmin dans des déclarations, selon Xinhua. »

    Le lendemain, Global Times ajoutait que :
    … »s’il n’y a pas de négociation, la loi de réciprocité s’appliquera. S’il nous impose 50 %, nous lui imposerons 50 % », a déclaré Lula à la chaîne de télévision locale RecordTV.
    Le Brésil accuse un déficit commercial avec les États-Unis, son deuxième partenaire commercial, depuis 15 ans, a déclaré Lula. »

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