Deuxième article du jour sur le développement par la Chine d’un centre industriel de nouvelle génération, dépassant en taille et en technologie le centre industriel états-unien de la deuxième moitié du 20ème siècle.
L’occasion d’aborder plusieurs points complémentaires : Ce qui se dessine là, c’est une toute autre vision de l’économie que celle que professe l’idéologie bourgeoise depuis des décennies et dont les critiques (« de gauche ») ont néanmoins le plus grand mal à sortir, faute d’accepter la méthode matérialiste et dialectique de Marx. L’économie ne progresse pas de manière linéaire, mais par bonds. Il faut créer un système productif de nouvelle génération pour effectuer un bond complet et tous les efforts incessants demandés aux travailleurs pour extorquer toujours un peu plus de plus-value se perdent inéluctablement dans le sable de la spéculation si la construction d’un système productif de nouvelle génération n’est pas planifiée. Inversement, la mise en service d’une nouvelle génération de système productif rend inutile les efforts absurdes exigés par les capitalistes, et permet au contraire de franchir des pas dans le bien-être des travailleurs. La préparation des nouvelles générations de systèmes productifs nécessitent des investissements toujours plus élevés et des échelles de productions croissantes. C’est pourquoi un pays comme la France (et c’est notre tradition) doit passer par la nationalisation et la mise sous contrôle des travailleurs des moyens de productions stratégiques, c’est ce que les communistes avaient mis en place à la Libération, qu’écartés du pouvoir, ils ont continué à porter par leur influence dans la société pendant toutes les années 50 et qui a permis à la France d’obtenir un niveau inédit de souveraineté, attribuué à tort à De Gaulle. Ce développement à échelle supérieure permet à la Chine d’élargir l’accès au développement, dans le respect des traditions et des peuples, sur son territoire (contrairement à tous les mensonges proférés par l’impérialisme sur la prétendue oppression du Xinjiang que certains préfèreraient livrer au sous développement et au terrorisme islamiste). L’effort économique et industriel s’accompagne non seulement d’infrastructures modernes mais également d’un développement éducatif et culturel sans précédent. Développement des forces productives et développement social ne peuvent qu’aller de pair, contrairement à ce que l’impérialisme a pratiqué dans ses colonies et néo-colonies.
(Note de Franck Marsal pour Histoire&Société)
La région recèle les principales réserves de gaz et de pétrole de Chine, et on y découvre des métaux rares n’apparaissant qu’à proximité des côtes mais dans ce lieu spécial où les fleuves s’enfoncent dans le désert etc ette réserve de zircon se serait probablement formée grâce à d’anciens systèmes de rivières et de lacs, qui ont charrié des minéraux depuis des roches alcalines sur de longues distances. Cette particularité du Xinjiang l’auteur de l’article en déduit l’obligation pour Pékin d’y maintenir l’ordre. Ou si l’on inverse l’ordre des causalités, la nécessité pour l’impérialisme d’y entretenir terrorisme et désordres financés selon un modèle bien connu et expérimenté dans d’autres régions du globe tout en hurlant à un génocide que rien ne justifie surtout pas le doublement de la population autochtone du Xinjiang et pour que la destabilisation idéologique soit encore plus complète cet exploitation minérale du désert est très activement menée en collaboration avec des Israéliens et tous ceux qui aujourd’hui des compétences sur les zones arides par danielle Bleitrach pour histoireetsociete.
illustration: A Karamay, une armée de derricks pompe le plus grand champ pétrolifère du Xinjiang.
Comme l’Australie, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et l’Ukraine, la Chine fait partie des principaux pays producteurs de zirconium.© Thomas Demarczyk
La Chine vient de découvrir une immense réserve de zirconium dans une région aride du Xinjiang. Ce métal stratégique, essentiel à l’énergie nucléaire et à l’aérospatial, place désormais le pays en position dominante dans la course aux technologies hypersoniques.
Le zirconium est considéré comme un métal rare, très recherché dans le domaine des technologies nucléaires et aérospatiales. D’après Interesting Engineering, la Chine en aurait découvert une réserve massive, dans la province du Xinjiang.
Du zirconium en plein milieu d’une zone aride ?
Le zirconium ne se trouve jamais à l’état natif dans la nature. Il est extrait du zircon, un minéral que l’on retrouve principalement dans le sable des eaux côtières. Trouver un gisement en plein milieu des terres, relève donc d’une découverte plutôt exceptionnelle. Les géologues chinois l’ont repéré dans la partie nord du bassin du Tarim, une région aride entourée de chaînes de montagnes, autrefois traversée par un important réseau fluvial.
D’après le South China Morning Post, c’est la première fois qu’un tel gisement est découvert en Chine sur la terre ferme. Cette réserve de zircon se serait probablement formée grâce à d’anciens systèmes de rivières et de lacs, qui ont charrié des minéraux depuis des roches alcalines sur de longues distances, avant qu’ils ne s’accumulent dans des couches sédimentaires formées à l’ère cénozoïque, soit il y a environ 66 millions d’années. Cette découverte remet en question les anciennes croyances qui suggéraient que le zirconium ne se trouvait en grande quantité que près des zones côtières, ce qui ouvrira certainement la voie à de nouvelles explorations.
A Karamay, une armée de derricks pompe le plus grand champ pétrolifère du Xinjiang. La région recèle les principales réserves de gaz et de pétrole de Chine, d’où l’obligation pour Pékin d’y maintenir l’ordre. (ou si l’on inverse l’ordre des causalités, la nécessité pour l’impérialisme d’y entretenir terrorisme et désordres financés selon un modèle bien connu et expérimenté dans d’autres régions du globe).
Le zirconium, un métal au cœur des enjeux stratégiques
Alors que l’extraction du zircon est habituellement très coûteuse, la nature friable des sédiments dans le bassin de Tarim devrait permettre une exploitation moins énergivore. Les géologues estiment que ce gisement affiche une teneur moyenne en zircon supérieure à 0,2 %, ce qui est relativement élevé. D’après le South China Morning Post, ce gisement représenterait une réserve quatre fois plus importante que ce que la Chine possédait jusqu’à maintenant.
Comme l’Australie, l’Indonésie, l’Afrique du Sud et l’Ukraine, la Chine fait partie des principaux pays producteurs de zirconium. Ce métal est aujourd’hui indispensable à la production d’énergie nucléaire : il est notamment utilisé comme gaine pour les longues barres de combustible nucléaire utilisées dans les réacteurs. Sa forte résistance à la corrosion et à la chaleur, ainsi que sa capacité à absorber très peu les neutrons produits lors de la réaction nucléaire, en font un matériau idéal pour protéger les pastilles d’uranium à l’intérieur des barres de combustible. Pour les mêmes raisons, ce métal est également très demandé pour la conception des engins spatiaux.
Cette découverte propulse la Chine en position de force dans la course aux technologies hypersoniques, un terrain où les États-Unis et la Russie se livrent une bataille acharnée. En maîtrisant une part clé des réserves mondiales de zirconium, Pékin s’assure un levier stratégique crucial pour façonner l’avenir de la défense et de l’aérospatial.
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