Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Poutine a raconté comment il avait préparé son discours de Munich

Il y a cette évidence à laquelle Poutine a du se rendre : « Je n’ai pas dit cela pour me disputer avec qui que ce soit ou pour mettre la Russie dans une position d’opposition, mais simplement parce que nous ne pouvons pas vivre autrement. La Russie sera indépendante et souveraine, ou elle ne sera pas. » Il en est ainsi de bien des évidences que l’on suggère à l’occident et à ceux qui, parfois malgré eux, baignent dans l’idéologie impérialiste, elles ne sont pas entendues alors qu’il n’y a aucune agressivité, simplement une nécessité. C’est celle de la planète, c’est aussi celle de l’immense majorité des peuples, y compris français. Les impérialistes veulent faire la guerre ou interdire par répression la simple expression de la nécessité de la vie même… Beaucoup de temps perdu et de souffrances inutiles. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://ria.ru/20250713/putin-2028864676.html

Poutine a déclaré avoir entièrement réécrit son discours de Munich dans l’avion

MOSCOU, 13 juillet — RIA Novosti. Le président Vladimir Poutine a raconté dans une interview au journaliste de « Rossiya 1 » Pavel Zabroubine comment il avait préparé son discours de Munich. Il a évoqué la raison des contradictions entre l’Occident et Moscou et le principe fondamental qui guide son travail, et a également partagé des souvenirs sur ses parents.

À propos du discours de Munich

Poutine a raconté qu’il l’avait rédigé dans l’avion, en remaniant un brouillon. Il a expliqué que son discours n’avait pas pour but d’envenimer les tensions, mais simplement d’exprimer les préoccupations de la Russie.

« J’ai écrit mon discours à Munich pendant le vol. Pendant le vol vers Munich, j’ai regardé le brouillon préparé par mes collègues, je l’ai mis de côté et j’ai tout réécrit. »

Le discours prononcé lors de la conférence de Munich en 2007 était opportun, mais il n’a pas été entendu. Depuis les années 90, on promettait à la Russie de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est. Mais les pays occidentaux ont menti en faisant semblant qu’il n’en avait jamais été question.

« Je n’ai pas dit cela pour me disputer avec qui que ce soit ou pour mettre la Russie dans une position d’opposition, mais simplement parce que nous ne pouvons pas vivre autrement. La Russie sera indépendante et souveraine, ou elle ne sera pas. C’est ce que j’ai voulu faire comprendre à nos partenaires, dans l’espoir qu’ils nous entendraient et qu’ils corrigeraient d’une manière ou d’une autre leur attitude envers la Russie. »

Moscou faisait des efforts pour améliorer les relations afin d’éviter la situation actuelle et d’élaborer des règles communes.

Les contradictions avec l’Occident

L’idéologie a joué un rôle dans l’émergence des divergences, mais celles-ci reposaient essentiellement sur des facteurs géopolitiques. Après l’effondrement de l’URSS, alors que le régime communiste n’existait plus, les pays occidentaux ont continué à faire fi des intérêts stratégiques de la Russie.

« Ce n’était pas seulement une attitude méprisante, mais tout cela était également lié à une volonté manifeste d’obtenir certains avantages géopolitiques ».

Cela était clair depuis le début des années 2000, mais beaucoup avaient encore des illusions sur les relations avec les pays occidentaux. Ils espéraient vivre selon les règles que les autres avaient inventées pour eux-mêmes.

« À l’Ouest, on a décidé : bon, l’Union soviétique n’existe plus, pourquoi respecter les règles vis-à-vis de la Russie, qui ne dispose pas du même potentiel que l’Union soviétique ? Maintenant, on va se tailler la part du lion comme on l’entend et vivre selon les règles qu’on s’est inventées, en ignorant nos intérêts [les intérêts de la Russie]. »

note à propos de cette video en espagnol sur le rôle actuel de la Russie à Cuba. Elle poursuit ce que Poutine dit de son discours de Munich. Poutine voulait sincérement s’entendre avec l’occident, être admis peut-être dans l’OTAN mais il a découvert y compris avec l’OPEP et Chavez que ce qui relevait des simples intérêts russes était perçu comme une aggression. Et il est entré dans une logique qui était celle de remettre ses pas dans ceux de l’URSS, ce qu’il fait toujours à reculons. C’est un eu l’histoire des BRICS, y compris ceux qui se désignent comme non-alignés… l’impérialisme produit des résistances qui quand elles sont réelles, concrètes conduisent à la politisation et même à la nécessité du socialisme… Les pays socialistes existant ne sont pas des modèles, mais des exemples et des expériences.

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