Zelensky et Ursula poursuivent leur numéro de cirque

L’Ukraine met officiellement fin à la lutte contre la corruption, en supposant que celle-ci ait jamais commencé, Ursula est autorisée à s’indigner mais Zelensky qui sait tout de ses complices de l’Union (sic) européenne lui demande des explications. Ursula von der Leyen elle-même est totalement plongée dans le scandale de corruption « Pfizergate ». Ce tour de piste n’est que l’une des pitreries par lesquelles le système expose la manière dont il se fout de nous… ne serait-ce que comme contribuables invités à financer la guerre et surtout les intérêts personnels de ces gens là…

Voilà des années que ça dure, ce théâtre aux armées qui nous plume sans s’embarrasser de notre approbation… ni d’ailleurs à tout bien y réfléchir de celle de personne et qui tout à coup comme ça découvre le vif du sujet …

Comment expliquer que si peu de temps après que les dirigeants ukrainiens aient appris qu’ils allaient recevoir 100 milliards d’euros (plus que la plupart des pays de l’UE) prévus dans le projet de budget de l’UE, le parlement local a adopté au bureau du procureur général un projet de loi réglementant les institutions indépendantes de lutte contre la corruption (NABU et SAP), de telle sorte qu’elles seront désormais sous contrôle… du président Zelensky. Donc ils sont officiellement en train de devenir non pas le bien commun de cette bande de ruffians mais celui du « président ».

Combien de ces milliards que l’Ukraine a déjà eu et qu’elle va bientôt recevoir, pensez-vous, qui seront dépensés pour le peuple ukrainien, tout le monde savait que ce n’était pas grand chose, mais le parti du président et ses « juniors » qui n’avaient pas été interdits pouvaient espérer en bénéficier comme d’habitude, là tout était réservé au clan Zelensky, de plus en plus réduit, c’était le signal que donnaient les institutions anticorruption qui jusque-là clignotaient pour s’éteindre de facto ?

Ne vous inquiétez pas, Ursula von der Leyen a déjà « exprimé sa sérieuse préoccupation sur les conséquences » des nouvelles réglementations qui privent les organes anticorruption de l’indépendance, et « demandé des explications au gouvernement ukrainien ». Et on voit donc comment un pays frappé par la corruption, qui ne fait plus semblant de le combattre, en est à se faire reprocher par les Eurocrates, qui sont pris eux-mêmes dans des affaires comme « Pfizergate », ou le scandale de corruption au sommet du Parlement européen, qui a éclaté en 2022 et a conduit à l’arrestation de la vice-cheffe de cette institution, Eva Kaila.

Et comment vont nos pseudo élites polonaises ? Pensent-ils toujours que l’Ukraine devrait être emmenée à l’Union européenne, à l’OTAN et y pomper plus…

Quelqu’un peut-il soutenir que l’indignation de madame Ursula von der Leyen soit d’une autre nature que celle qui a jeté dans une manifestation des gens qui eux aussi découvraient les risques de corruption en Ukraine et criaient en dehors de toute vraisemblance « pas comme en Russie », comme s’il était besoin d’aller chercher plus loin les exemples ? Il faut bien qu’il y ait une raison à tout cela ? Si l’on ne sait pas on ne se trompera guère en subodorant que celui sans qui rien de tout cela ne pourrait avoir lieu, les Etats-Unis, les Yankees de hier, aujourd’hui on dit « la démocratie, l’opinion internationale »… ne sont pas étrangers à l’affaire…

L’indignation d’Ursula signifiait donc qu’on l’avait autorisée à s’indigner… Ce qui n’était pas bon signe pour Zelensky qui a rétropédalé ni d’ailleurs pour le régime ukrainien qui s’est montré étonnement poli lors des discussions à Istanbul avec les Russes.

Mais que l’on se rassure, il est difficile pour l’impérialisme des Etats-Unis de trouver personnel plus servile et d’ailleurs si les Etats-Unis avaient le choix est-ce qu’ils garderaient leurs propres gouvernants ?

Il y a des choses qui déconcerteraient les plus naïfs, on peut espérer même qu’à force de nous agiter la menace d’une armée russe devenue nord coréenne, des vocations à la collaboration surgissent … on les a tellement habitué à lécher les bottes, visiblement on est allés loin, très loin dans ce remake permanent de l’invasion, comme disait Aragon de l’arrivée de Mao Tse Toung à Pavalas-les-Flots : s’ils poussent loin la « menace », il risquent d’inverser la tendance et il ajoutait « mon ami à tout hasard fait collection de bâtons d’ivoire. Il ne sait pas bien manger le riz avec, mais il paraît que c’est encore très demandé dans l’armée chinoise, malgré leur politique… progressiste… je dis progressiste, remarquez histoire de ne pas vous vexer…

– Je ne suis pas vexée mais nous parlions de comment peut-on se débarrasser de ces gens-là ?

Danielle Bleitrach