Les limites des fanfaronnades du capital ne sont pas seulement « idéologiques », elles sont d’abord économiques et politiques et comme nous tentons de le faire percevoir dans l’information publiée par Histoire et societe, elles dépendent plus que jamais y compris dans la stratégie des « investisseurs » du rapport des forces et de la pression que les peuples sont capables d’exercer contre leur propre classe capitaliste.(1) C’est sur ces plans que l’on peut être le plus inquiet pour la France et son peuple. Une classe parasitaire qui est prête à trahir, un peuple divisé, désorganisé comme l’est le peuple des Etats-Unis. L’enjeu est là et après ces jours de la mi-juillet, ce qu’il y a le plus à craindre est ce que nous ne cessons de dénoncer : l’aveuglement volontaire face à la propagande qui nous est imposée comme des « minutes de vérité ». Alors qu’elle refuse de considérer l’essentiel à savoir qui est à l’origine du monstrueux endettement des « démocraties » occidentales, qui en a déjà payé le prix et comment la nation s’est appauvrie, sur qui est-ce qu’un gouvernement sans aucune assise démocratique prétend encore peser et aller jusqu’à l’entraîner dans la guerre quitte à s’arranger dans la défense des monopoles financiarisés ? (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
(1) nous conseillons à nos lecteurs pour apprécier pleinement cette « nouvelle » de la placer dans le contexte de la stratégie de la Chine à travers les diverses déclarations du patron d’Huwai pour mieux percevoir la relation originale entre ce patron qui a joué le jeu chinois à plein et l’a à chaque instant décrit d’une manière qui devrait nous aider à percevoir la transition socialiste chinoise.
Illustration : Le patron de Nvidia Jensen Huang, le 21 mai 2025 à Taipei© I-Hwa Cheng © 2019 AFP
Le géant technologique américain Nvidia a annoncé mardi reprendre les ventes à la Chine d’un modèle de puces avancées pour l’intelligence artificielle (IA), à la veille d’un déplacement de son PDG Jensen Huang à Pékin.
« Nvidia a déposé des demandes pour vendre à nouveau le GPU Nvidia H20. Le gouvernement américain a assuré à Nvidia que les licences seraient accordées et Nvidia espère commencer les livraisons bientôt », a déclaré la société dans un communiqué.
Cette annonce survient alors que Jensen Huang, patron de Nvidia, doit assister mercredi à Pékin à la cérémonie d’ouverture de la troisième exposition internationale des chaînes d’approvisionnement de Chine, d’après la chaîne d’État CCTV.
Jensen Huang participera à cet évènement sur invitation des organisateurs, parmi lesquels le Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT).
En mai, il avait qualifié d' »échec » les restrictions américaines à l’exportation de puces vers la Chine.
« Les entreprises locales (chinoises, ndlr) sont très très talentueuses et très déterminées, et le contrôle des exportations leur a donné l’état d’esprit, l’énergie et le soutien du gouvernement pour accélérer leur développement », avait affirmé Jensen Huang lors du salon Computex à Taïwan.
Sous la présidence de Joe Biden (2021-2025), les États-Unis ont interdit ou restreint les exportations des puces les plus sophistiquées vers la Chine, notamment celles permettant de développer des technologies d’IA de pointe et des superordinateurs.
Le gouvernement de son successeur, Donald Trump, a récemment annulé de nouvelles restrictions à l’exportation de semi-conducteurs, qui auraient particulièrement pénalisé Pékin.
« Potentiel de l’économie chinoise »
Ces nouvelles règles, qui devaient s’ajouter, à partir du 15 mai, à des contrôles déjà mis en place en 2022 et 2023, avaient été annoncées par le gouvernement de Joe Biden mi-janvier, quelques jours seulement avant la fin de son mandat.
Mais le ministère américain du Commerce a remplacé ces nouvelles règles par des recommandations, qui « avertissent (…) le public des conséquences potentielles qu’induiraient le fait de laisser des puces américaines être utilisées » pour développer des « modèles chinois d’IA ».
La Chine est un marché crucial pour Nvidia, mais ces dernières années, le resserrement des exportations de Washington l’a confrontée à une concurrence plus rude de la part d’acteurs locaux tels que le champion local Huawei.
Le géant américain envisage d’ouvrir un centre de recherche et développement (R&D) à Shanghai, avait révélé en mai le Financial Times.
Jensen Huang s’était rendu en Chine en avril en pleine offensive de droits de douane lancée par Donald Trump. Il avait rencontré le maire de Shanghai, Gong Zheng, pour faire avancer ce projet de centre, toujours selon le Financial Times.
Il s’était également entretenu avec le vice-Premier ministre He Lifeng, à qui il avait dit apprécier « le potentiel de l’économie chinoise », d’après un média d’État.
La croissance de l’économie chinoise a légèrement ralenti au deuxième trimestre, selon des données officielles publiées mardi, mais reste conforme aux prévisions, notamment grâce à des exportations vigoureuses.
La Chine est confrontée à plusieurs défis pour atteindre son objectif de croissance « d’environ 5% » pour 2025, compliqué par le bras de fer commercial engagé par le président américain Donald Trump.
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