Ce qui est fascinant est l’indulgence dont bénéficient les Français dans l’internationale communiste et progressiste, et en Russie. Certes ce sont des colonialistes arrogants, des têtes à claques, mais à côté des anglo-saxons(1), les Britanniques en particulier, ils demeurent les héritiers d’un peuple révolutionnaire qui ne sait pas où il va mais pratique l’émeute avec courage, les héritiers des foucades gaullistes, et même Macron peut selon eux offrir une voie au dialogue. Et il y a le chic français, la diplomatie, il faut lire Guerre et Paix de Tolstoï pour mesurer jusqu’où va cette coupable tendresse. La question est de savoir le niveau de catastrophe dans laquelle Macron et ses prédécesseurs ont plongé notre pays, après l’annonce ce mardi du retrait de Trump de la fourniture d’armement, au nom de l’Amérique d’abord… quels intérêts ce paltoquet défend qui l’ont poussé à renouer le dialogue avec la Russie ? Le pire n’est hélas jamais à exclure, mais les Russes ne l’ignorent pas parce qu’il est difficile de faire pire que ce dans ce quoi ces dirigeants là ont mis leurs peuples (2).(note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Macron et Poutine brisent la glace et parlent de l’Ukraine après des années d’éloignement
Dans cet article : Conflit, France, Russie, Ukraine, Guerre, Politique
1 juillet 2025 | 1 |
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Le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu mardi par téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron. Photo : Thomas Lohnes / Sputnik / Mikhail Klimentyev / Gettyimages.ru
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français Emmanuel Macron ont eu mardi un entretien téléphonique au cours duquel ils ont discuté de la guerre en Ukraine et de la tension croissante au Moyen-Orient. Il s’agit du premier contact entre les deux dirigeants depuis septembre 2022.
Selon le Kremlin dans un communiqué officiel, l’appel était de nature « substantielle » et a permis aux deux dirigeants d’échanger leurs points de vue sur les principales sources de conflit international.
En ce qui concerne la guerre en Ukraine, Poutine a réitéré que le conflit est, selon lui, une conséquence directe de la politique des pays occidentaux, qu’il a accusés d’ignorer les préoccupations de Moscou en matière de sécurité pendant des années, de promouvoir une « tête de pont anti-russe » en Ukraine et de permettre – selon ses propres mots – des violations des droits de la population russophone de ce pays. Le dirigeant russe a également souligné que l’Occident prolongerait la guerre en fournissant des armes modernes au gouvernement de Kiev.
Poutine a souligné que tout accord de paix possible doit être systémique et durable, envisager l’élimination des causes profondes du conflit et partir de la « nouvelle réalité territoriale », faisant implicitement référence aux régions ukrainiennes annexées par la Russie.
L’appel a également abordé la crise au Moyen-Orient, dans le contexte des récents échanges d’attaques entre Israël et l’Iran, ainsi que du bombardement américain des installations nucléaires iraniennes.
Poutine et Macron se sont mis d’accord sur la responsabilité particulière de la Russie et de la France, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, dans le maintien de la paix mondiale et la non-prolifération des armes nucléaires. Les deux dirigeants ont souligné la nécessité de respecter le droit de l’Iran à développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, toujours dans le respect du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et en coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Enfin, les dirigeants ont convenu de maintenir les canaux de communication ouverts et d’explorer les moyens de coordination politique dans les scénarios internationaux les plus critiques.
(Avec des informations de RT en Español)
(1) Si le cas des Anglais est desespéré en matière de perfidie colonisatrice et leur rejeton des Etats-Unis en moins subtil ne laisse peu d’illusion, la question de savoir s’il existe de bons ou de mauvais Allemands avait fini par écoeurer Brecht lui-même qui expliquait que les Allemands étaient de grands perfectionnistes dans le cirage des parquets comme dans l’extermination des juifs. C’était la conviction des Français, leur suspicion face au couple franco-allemand à la base de l’UE, du traité de Rome et leurs réticences face à ce « marché commun ». Il suffisait de penser à ce livre de Vercors, le silence de la mer qui s’interrogeait là-dessus à savoir sur les bons et les mauvais Allemands : en particulier sur la différence entre les aristocrates cultivés de la Whermacht et les brutes nazies. Les Français, confrontés à des gouvernements allemands de toutes nuances s’étaient militarisés cinq fois depuis 1864. Vercors en avait déduit comme nous tous qu’il n’était pas possible, ni opportun de serrer sur leur coeur les descendants de Wagner et de les rééduquer même en pensant à Bach. Ceux qui dans le PCF, comme Vincent Boulet ont livré le PCF au financement des fondations allemandes et singulièrement à celle baptisée Rosa Luxembourg, de manière abusive puisqu’elle avait pour mission d’orienter la production intellectuelle des communistes vers « l’antistalinisme » (sic) continent à tabler sur cette bonne Allemagne revenue de ses erreurs alors que les enfants des anciens nazis y occupent des postes de responsabilité et ne cachent pas leur nostalgie de la ruée militariste vers l’est. Le livre de Vercors témoignait de ce qui arrive aux bons Allemands aux premier roulement de tambour. Quelques uns se suicident; quelques uns s’exilent ou sont jetés en prison; les autres, après avoir versé quelques larmes , rejoignent leur bataillon au pas cadencé, réconfortés par la pensée que la victoire est un moyen de diffuser les préludes et fugues. Aucune de ces attitudes, pas plus que celles de l’actuel chancelier allemand ou madame Ursula von der Leyen n’est une véritable garantie de paix. Que cela suffise pourtant à Macron pour proposer le partage du feu nucléaire français dit l’état de notre pays, l’oubli de toute histoire. Le péché mignon des Français est non seulement que cette nation d’émeutiers, pour reprendre le mot de Marx, ces syndicalistes révolutionnaires, pratiquant à la Millerand le compromis municipal, non seulement ne rate jamais une occasion de se diviser pour finir par offrir sur un plateau le pays à des aventuriers dont les capacités sont plus ou moins avérées, de Bonaparte à Napoléon le petit… Toujours avec des missions civilisatrices… Mais demeure quelque part la vague conscience que l’équilibre européen a besoin de se concevoir de Brest à l’Oural, ce en quoi les Russes et même d’autres ont un vague sentiment d’exceptionnalité comme si notre classe dominante n’avait pas renforcé son comportement d’usurier, de préteur sur gage du club de paris.. .
‘2) Ce coup de teléphone intervient après que mardi les Etats-Unis aient annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, disant s’inquiéter de la baisse de leurs propres stocks de munitions,au moment où la Russie avance et au-delà des territoires considérés comme russes. »Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier », a déclaré, dans un communiqué transmis à l’AFP, Anna Kelly, une porte-parole adjointe de la Maison Blanche, confirmant des informations de presse.Mme Kelly n’a pas donné plus de précisions. Selon Politico et d’autres médias américains, cet arrêt des livraisons pour Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision fait suite, selon ces médias, à des inquiétudes du Pentagone quant aux réserves de l’armée américaine, sur lesquelles est directement prélevée l’aide militaire à l’Ukraine.Elle intervient au moment où, après deux séances de négociations infructueuses à Istanbul entre délégations des deux pays, l’Ukraine fait face à une intensification des attaques aériennes russes. C’est dire si l’intervention de Macron témoigne du bluff européen dans leur offensive contre la Russie aux côtés de leur « champion » russophobe et bandériste qui a accepté de ruiner son peuple dans une aventure à la Obama -Biden dirigée de fait contre l’UE egt la puissance allemande, cette dernière visiblement en redemande
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