Selon une fiche d’information de la Maison Blanche, la directive appliquera une interdiction légale au tourisme américain à Cuba, tout en soutenant (et en renforçant) le blocus économique, commercial et financier contre la nation caraïbe. Encore un témoignage de l’arbitraire des Etats-Unis qui défie ici comme à Gaza et sur toute la planète un droit international qui ne relève que de l’inhumaine conception de la puissance des USA. Ceux qui aujourd’hui organisent le silence autour de la situation internationale, noient le poisson et laissent espérer un bon maître étasunien comme Boulet, Kamenka et les autres, semblent oublier que Biden n’a rien fait sauf un décret de comédie à la fin de son dérisoire mandat, ils portent une lourde responsabilité dans la tyrannie qui avance sur l’Europe et sur la France, en ne nous offrant même pas les ressources morales et politiques dont bénéficie le peuple cubain dans son héroïsme. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Alors que les citoyens américains ne peuvent pas visiter la plus grande île des Caraïbes pour le plaisir, il existe certaines catégories de voyages éducatifs ou humanitaires, indique le document.
Afin d’assurer son application, le mémorandum présidentiel souligne que
« rétablit et renforce la politique solide menée à l’égard de Cuba au cours de son premier mandat » et garantira son respect « par des audits périodiques et la tenue obligatoire de registres de toutes les transactions relatives aux voyages pendant au moins cinq ans ».
Il précise également qu’il s’oppose aux demandes des Nations Unies et d’autres forums internationaux qui exigent la levée de cette politique hostile.
Le dirigeant républicain a renouvelé l’interdiction de toute transaction financière directe ou indirecte avec des entités cubaines telles que le Groupe de gestion des affaires S.A. (GAESA) et ses filiales.
Cependant, il y aura « des exceptions pour les transactions qui promeuvent des objectifs de la politique américaine ou soutiennent le peuple cubain ». Le président Trump – a dit le document – tient sa promesse de campagne.
Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez Parrilla a affirmé sur son profil X que le mémorandum « renforce l’agression et le blocus économique qui punissent tout le peuple cubain et constitue le principal obstacle à notre développement ». En outre, il l’a qualifié de « comportement criminel et violant les droits de l’homme de toute une nation ».
Source : Agencia Prensa Latina
Views: 30
