La Chine, ce n’est pas un hasard, fait état d’un véritable rapport de forces à l’intérieur du monde musulman qui ne peut plus faire face à la pression, et la colère de leur peuple laisser entrevoir la « tolérance » qui est la leur face aux menées conjointes des dirigeants israéliens et des Etats-Unis. Les frappes totalement illégales contre l’Iran et le feu vert donné au massacre génocidaire des Palestiniens, le bombardement de l’Iran, l’assassinat revendiqué de ses dirigeants et de ses scientifiques ne laissent aucune marge d’interprétation aux habituelles manœuvres et coups de poignards réciproques. La Chine ici montre que ce qui a été créé par ses soins à savoir un dialogue entre Iraniens et Saoudiens reprend vie face à la violence de l’Occident. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par Xinhua 30 juin 2025 
Funérailles nationales pour les commandants militaires et les scientifiques nucléaires tués au cours d’un conflit de 12 jours avec Israël à Téhéran, Iran, le 28 juin 2025. (Photo : Xinhua)
Le commandant en chef de l’armée iranienne a remis en question dimanche l’engagement d’Israël en faveur d’un cessez-le-feu récemment convenu après 12 jours de combats, avertissant que Téhéran était prêt à répondre avec force à toute nouvelle agression, selon l’agence de presse semi-officielle Tasnim.
Abdolrahim Moussavi, chef d’état-major des forces armées iraniennes, a fait ces remarques lors d’un appel téléphonique avec le ministre saoudien de la Défense, le prince Khalid ben Salmane, alors que les deux hommes discutaient du conflit impliquant l’Iran, Israël et les États-Unis.
« Nous avons de sérieux doutes sur le respect du cessez-le-feu par l’ennemi », a déclaré Mousavi. « Si l’agression se répète, nous sommes tout à fait prêts à réagir de manière décisive. »
Il a accusé Israël et les États-Unis de lancer des attaques contre l’Iran malgré ce qu’il a décrit comme la retenue de Téhéran, y compris lors des pourparlers nucléaires indirects avec Washington.
Le chef de la défense saoudienne a condamné « l’agression » contre l’Iran et a déclaré que Riyad avait fait des efforts pour aider à mettre fin au conflit, selon Tasnim. Les deux parties ont également convenu de poursuivre les consultations visant à améliorer les relations bilatérales et à promouvoir la stabilité régionale.
Par ailleurs, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi, a déclaré que Téhéran n’avait prévu aucune réunion avec des responsables américains, rejetant les récentes affirmations du président américain Donald Trump sur les pourparlers nucléaires à venir, ont rapporté les médias d’État.
S’exprimant à la fin d’un sommet de l’OTAN plus tôt cette semaine, Trump a déclaré que des responsables américains et iraniens se rencontreraient la semaine suivante pour discuter d’un éventuel accord nucléaire.
Le conflit s’est intensifié le 13 juin lorsqu’Israël a lancé des frappes aériennes sur le territoire iranien, visant des installations militaires et nucléaires. Les attaques ont tué des commandants supérieurs, des scientifiques nucléaires et des civils, selon des responsables iraniens.
L’Iran a riposté par des vagues de frappes de missiles et de drones contre Israël. Le 22 juin, les forces américaines ont bombardé trois installations nucléaires iraniennes – Fordow, Natanz et Ispahan. En réponse, l’Iran a frappé la base aérienne américaine d’Al Udeid au Qatar.
Un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël a été conclu mardi dernier après près de deux semaines de combats.
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