Voici confirmé ce qui ressort le plus de cette crise sur la réalité du monde multipolaire, le calme refus de se laisser dicter le calendrier de la politique spectacle de l’empire et de ses guerriers par procuration et bellicistes en tous genres. Nous ne menaçons personne, dit le guide iranien, et nous voulons la paix mais pas à n’importe quel prix. L’Iran dans le cadre civilisationnel de ce monde multipolaire se revendique dans sa profondeur historique et riposte avec un langage symbolique qui économise les vies humaines, le contraire de l’image fanatique et barbare monté dde toute pièce : Téhéran a tiré 14 missiles ? un nombre égal à celui des bombes américaines larguées sur les sites nucléaires de Fordow et Natanz ? en direction de la base militaire d’Al-Udeid, au Qatar, la plus importante pour les États-Unis dans la région avec plus de 10 000 soldats stationnés. Mais le gouvernement iranien avait averti les États-Unis et le Qatar en amont. « Je tiens à remercier l’Iran de nous avoir prévenus à l’avance, ce qui a permis qu’aucune vie ne soit perdue et que personne ne soit blessé », a écrit Donald Trump.Ceux qui veulent non seulement survivre mais être entendus dans cette nouvelle donne doivent comprendre ce langage qui peut effectivement être celui d’un cessez-le-feu vers la paix? en serons-nous capables? Quant à Netanyahou et Zelensky j’en doute, et leur trahison à l’égard de leur peuple est immense, le mépris de ses intérêts réels autant que de son histoire, sa mémoire agissant sur le présent . (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Dernière minute | Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a démenti ces dernières heures l’existence d’un cessez-le-feu convenu avec Israël, comme l’a annoncé le président américain Donald Trump, et a déclaré que les autorités iraniennes prendraient une décision à ce sujet « plus tard ».
« Jusqu’à présent, il n’y a pas d’«accord » sur un cessez-le-feu ou une cessation des opérations militaires. Cependant, à condition que le régime israélien cesse son agression illégale contre le peuple iranien au plus tard à 4 heures (heure locale), nous n’avons pas l’intention de continuer notre réponse plus tard », a-t-il annoncé sur son compte X.
https://www.jornada.com.mx/…/iran-desmiente-acuerdo-de…
#LaJornada#Irán#Israel#Trump#AbbasAraqchi
Peut et doit être éclairé par les diverses déclarations des gouvernements « responsables » de cet ordre multipolaire déjà là, en particulier celle du président chinois sur son réseau twiter
LE PRÉSIDENT CHINOIS XI JINPING DÉCLARE :
« Le monde peut continuer à avancer sans les États-Unis. Le monde peut vivre sans les États-Unis. »
À travers l’histoire, des empires se sont succédé, se croyant éternels et irremplaçables.
Il y a un siècle, l’Empire britannique régnait sur les routes commerciales, concentrant plus de 20 % des richesses mondiales. À l’époque, nombreux étaient ceux qui affirmaient que le soleil ne se couchait jamais sur l’Empire britannique.
Deux siècles plus tôt, c’était la France qui dominait l’Europe. Sa puissance militaire était redoutée, sa culture admirée. Napoléon, dans son orgueil, s’était proclamé immortel.
Remontons encore plus loin : il y a 400 ans, l’Espagne régnait sur un empire transocéanique, de Manille à Mexico. Ses galions rentraient chargés d’argent et de soieries, tandis que ses rois croyaient leur gloire éternelle.
Tous ces empires se sont crus indispensables. Mais l’histoire a démontré que chacun finit par être dépassé. Le pouvoir s’effrite, l’influence décline, et la légitimité disparaît quand elle cesse d’être méritée et qu’elle est simplement tenue pour acquise.
« Si l’Amérique perd le respect du monde, elle découvrira ce que tous les empires déchus ont appris trop tard : le monde a évolué. Toujours. »
Source : Son réseau social X (ex-Twitter)
‘Lagression non provoquée à l’encontre de l’Iran n’a pas de justification, dit encore la Chine en rendant compte de la rencontre entre le président Poutine et le ministre des affaires étrangères iranien Abbas Araghchi en visite à Moscou.

L’agression non provoquée à l’encontre de l’Iran n’a pas le moindre fondement ni la moindre justification, a déclaré lundi le président russe Vladimir Poutine lors d’une rencontre avec le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi, en visite à Moscou.
« Votre visite en Russie survient à un moment complexe, dans une période de fortes tensions dans la région et autour de votre pays », a indiqué M. Poutine à M. Araghchi.
« Notre positionnement sur les événements actuels est connu de tous. Il a été clairement défini par le ministère russe des Affaires étrangères et vous connaissez notre position au Conseil de sécurité de l’ONU », a ajouté le président russe.
Il a rappelé que la Russie jouissait de relations durables, amicales et stables avec l’Iran, et a assuré que son pays s’efforçait activement de soutenir le peuple iranien.
M. Araghchi a affirmé que l’Iran et la Russie entretenaient des liens étroits, définis comme « de nature stratégique au cours des dernières années » et impliquant le programme nucléaire civil iranien.
Le ministère russe des Affaires étrangères a fait savoir dimanche dans un communiqué que la décision irresponsable de lancer des frappes de missiles et de bombes contre le territoire d’un État souverain, quels que soient les arguments invoqués, constituait une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le ministère a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures et a déclaré que les attaques menées par les États-Unis et Israël devaient être collectivement rejetées. La Russie a appelé à la fin de l’agression et à un retour à la table des négociations.
(Source : Xinhua / Photo : VCG)
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