Nous n’en avons pas fini de découvrir les conséquences de l’intervention des USA en Iran même si les élites politicomédiatiques françaises paraissent toutes incapables de se projeter au-delà du clochemerle habituel des élections françaises et prennent cette courte vue pour l’exercice de la démocratie. Le fait que la Corée du nord ait la bombe nucléaire et n’ait pas accepté la logique du paillasson qui irait aujourd’hui de fait jusqu’à l’extension de l’OTAN en Asie dans une confrontation directe avec la Chine aide les Coréens du sud dans leur prise de conscience. La pression du peuple sud coréen n’y est pas pour rien… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Lee et Trump
SEOUL, 23 juin (Yonhap) — La présidence de la république de Corée a officialisé la non-participation du président Lee Jae Myung au sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) qui aura lieu les 24 et 25 juin à La Haye, aux Pays-Bas. «Compte tenu de l’incertitude causée par la situation au Moyen-Orient et les actualités internes et malgré le fait que le bureau présidentiel ait examiné positivement la participation du président au sommet de l’Otan, le président a décidé de ne pas y participer cette fois-ci», a détaillé le bureau présidentiel dans un briefing écrit publié hier soir à 18h10.
Les médias sud-coréens et les observateurs avaient prédit que le président Lee participerait au sommet afin de réaliser un tête-à-tête avec le président américain Donald Trump pour parler notamment de la fin de la pause de l’application des droits de douane par le gouvernement américain. Le président Lee, fraîchement investi, a besoin de solutions rapides sur les questions de droits de douane, le partage des coûts de la défense et le redéploiement des forces américaines basées en Corée du Sud.
La semaine dernière, lors du sommet du G7 tenu au Canada, un sommet bilatéral entre Lee et Trump avait été prévu le 17 juin dernier (heure locale) mais le retour prématuré à Washington du président américain a fait tomber ce projet à l’eau. Alors Séoul cherchait à organiser le plus vite possible une rencontre avec Trump.
La décision d’hier de ne pas participer au sommet de l’Otan aurait été prise après l’annonce des frappes directes par les forces américaines contre les sites nucléaires iraniens, entraînant des risques élevés de voir une extension de la guerre au Moyen-Orient et des impacts sur l’économie sud-coréenne, ce qui forcerait le président à rester aux commandes afin de gérer l’évolution de la situation.
Selon l’Otan, le président américain, Trump, prévoyait des rencontres en groupe avec les quatre pays partenaires de l’Indo-Pacifique (IP4) durant les deux jours du sommet, à savoir la Corée du Sud, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
jhoh@yna.co.kr
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John V. Doe
J’enfonce peut-être une porte ouverte mais la réaction de la Présidence Sud-Coréenne fait plutôt penser à un geste invitant son voisin au calme : se mêler à une organisation dirigée par les USA qui viennent de bombarder illégalement les installations nucléaires de l’Iran serait un bon moyen d’affoler la Corée du Nord déjà passablement angoissée à ce sujet.
admin5319
c’est lla même chose vue sous un angle différent, l’angoissée serait plutôt la Corée du Sud … si l’on suit tout ce qui s’est passé ces derniers temps de ce côté là…
DB