Les BRICS ont élaboré dans le prolongement de Kazan, une stratégie coordonnée pour promouvoir l’action contre le changement climatique et transformer l’architecture financière mondiale, pour organiser les flux financiers vers le développement du sud et dans le respect de l’environnement. Les BRICS vont donc arriver à la COPS 30 avec une stratégie. Alors que les USA renoncent à toute lutte contre les désastres climatiques. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Dans le cadre de l’accord, les pays des BRICS mettront en place une plateforme collaborative dédiée à la recherche et au développement de technologies propres. Crédit photo : SCMP
30 mai 2025 Heure : 12:44
Les pays des BRICS ont adopté à Brasilia un document de base sur le financement de l’action climatique qui reflète leur stratégie coordonnée visant à promouvoir l’action contre le changement climatique et à transformer l’architecture financière mondiale.
L’accord, approuvé lors de la Réunion de haut niveau sur le changement climatique et le développement durable, définit les priorités pour la COP30 qui se tiendra à Belém, au Brésil, en novembre prochain.
Le cadre définit des lignes directrices pour réformer les banques multilatérales de développement, élargir l’accès aux financements concessionnels et mobiliser des capitaux privés pour des projets climatiques dans les pays du Sud.
Tatiana Rosito, secrétaire aux Affaires internationales du ministère brésilien des Finances, a expliqué que « pour la première fois, il y aura un document qui guidera l’action commune et collective des BRICS dans le domaine du financement climatique, impliquant, par exemple, des réformes bancaires multilatérales, davantage de financements dans ce domaine et aussi la mobilisation de capitaux privés et les questions réglementaires pour garantir que les flux puissent atteindre les pays en développement ».
Rosito a affirmé que « bien qu’il ne s’agisse pas d’un document de négociation, il peut contribuer à débloquer les négociations et à promouvoir l’action climatique ».
L’initiative s’inscrit dans la lignée de la Déclaration de Kazan adoptée en 2024, qui a placé l’Accord de Paris au cœur de la coopération des BRICS et rejeté les mesures commerciales unilatérales appliquées pour des raisons environnementales.
Liliam Chagas, directrice du climat au ministère brésilien des Affaires étrangères, a confirmé que le document sera présenté aux dirigeants des pays BRICS.
Les pays des BRICS se sont mis d’accord sur des mesures visant à assouplir l’accès aux brevets et aux technologies liées à l’action climatique, dans le but d’accélérer le transfert de connaissances entre les nations du bloc. Dans le cadre de cet engagement, ils établiront une plateforme collaborative dédiée à la recherche et au développement de technologies propres.
L’UE a annoncé la création d’un laboratoire spécialisé pour évaluer l’impact des politiques climatiques sur les flux commerciaux.
Selon M. Chagas, cet outil permettra aux pays membres d’« anticiper les effets sur leurs exportations et de s’ajuster aux exigences environnementales mondiales ».
Auteur : teleSUR : idg
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koursk
Pendant ce temps, le gang des multimilliardaires qui règne sur l’otaneuro zone ne pense qu’à ses profits et mijote toujours, pour s’approprier l’entièreté des richesses de la planète, et démembrer les Etats Russe et Chinois qui font obstacle à ses plans *** La grosse mafia est évidemment horrifiée face à toute transformation de l’architecture financière mondiale allant dans le sens de l’intérêt général voulu par les BRICS.
Georges Rodi
Les questions climatiques et environnementales ne peuvent et ne doivent pas se résumer à quelques gaz qui s’accumuleraient dans la stratosphère.
Il semble que ce critère, très difficile à mesurer, a été retenu à des fins protectionnistes par les pays développés. Un moyen de dire aux pauvres : vos industries polluent l’atmosphère, on taxe vos produits à nos frontières.
(La pollution de vos terres, de vos rivières, la pollution que l’on a exporté chez vous, on s’en tape).
Manque de bol, la Chine qui a vu le coup venir s’est mise à produire des équipements comme les panneaux solaires, les batteries, les lignes ultra-haute tension qui permettent d’obtenir de l’énergie propre, au prix le plus bas.
Et la Chine peut justifier avoir suffisamment d’énergie propre pour produire ce qu’elle exporte.
Tous ces équipements sont recyclables je précise. Une notion trop souvent négligée.
Et toutes ces énergies sont rentables à condition que ne se viennent pas se glisser les parasites habituels.
Que ferait dans ce cas là une société capitaliste privée fournissant l’électricité : en plus du prix « maison » de l’énergie, pourquoi pas vous faire payer un abonnement…
Un abonnement?
Vous croyez que je paye un abonnement en Chine?
Que ce soit pour le gaz, l’électricité, l’eau, je ne paye que ce que je consomme.
Un abonnement n’a rien de normal, rien de justifié, c’est du vol.
C’est un résumé du capitalisme libéral à l’oeuvre.