Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

J’accuse : justifiez votre censure ou acceptez d’être ceux qui produisent des Trump sans votre tartufferie…

Trump retire à Harvard le droit d’accueillir les étudiants étrangers, ce n’est que la suite de la censure tolérée par tous ici même en France… La question mise en avant est l’antisémitisme, mais il s’agit tout autant de la traque des étudiants chinois accusés d’espionnage et plus généralement de contrôle des contenus comme chez nous. Trump ne fait qu’aller jusqu’au bout d’une logique de censure, de Maccarthysme intellectuel qui est devenu dominante dans la TOTALITÉ de l’occident … OUI la totalité parce que j’accuse la gauche sous toutes ses formes, des groupuscules, du faux radicalisme jusqu’au PCF de complicité : quand l’exclusion et la promotion des purs produits du révisionnisme atlantiste devient un fait général, quand le narratif « atlantiste » pousse ses pions jusque dans l’université d’été du PCF et la librairie des fêtes du parti sans la moindre protestation ni de la direction du PCF ni des militants qu’est-ce qui se joue exactement sinon l’encouragement hypocrite à cette fascisation que l’on prétend combattre ? … Est-ce de nous qu’il s’agit ou du débat sur la Chine, les BRICS ? est-ce vous allez longtemps favoriser les rumeurs mensongères, la toute puissance de votre arbitraire, vos pratiques claniques ? je peux le dire parce que malgré cette censure imposée aux militants notre livre va être réimprimé et connait une audience inespérée… « sous le manteau ». Mais désormais la question se pose : justifiez cette censure ou acceptez d’être ce que vous êtes, des relais de ceux que vous prétendez combattre.(1) (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

Le campus de l'université de Harvard à Cambridge, Massachusettes, le 17 décembre 2024.

Le campus de l’université de Harvard à Cambridge, Massachusetts, le 17 décembre 2024.© Steven Senne, AP

L’université d’Harvard, engagée dans un bras de fer avec Donald Trump depuis plusieurs semaines, ne pourra plus accueillir d’étudiants étrangers, selon une décision de l’administration Trump annoncée jeudi. La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, accuse notamment cet établissement « d’alimenter un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs ».

L’administration Trump a annoncé, jeudi 22 mai, qu’elle retirait le droit d’accueillir des étudiants étrangers à la prestigieuse université privée Harvard située près de Boston, privant d’un moyen de rayonnement important l’institution contre laquelle le gouvernement américain a lancé une vaste offensive.

D’après son site internet, l’université accueille cette année quelque 6 700 « étudiants internationaux », soit 27 % du total des élèves.

« La certification du programme SEVIS (Student and Exchange Visitor) de l’université Harvard est révoquée avec effet immédiat », a écrit la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem dans une lettre adressée à l’établissement.

Ce programme est le principal système par lequel les étudiants étrangers sont autorisés à étudier aux États-Unis.

Selon la ministre, cette décision signifie qu’Harvard a l’interdiction de recevoir des étudiants titulaires de visas F ou J pour l’année scolaire 2025-2026, une perte potentielle immense pour le campus, à la fois sur le plan financier et du rayonnement international.

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Les étudiants sommés d’aller dans une autre université

D’après Kristi Noem, les étudiants étrangers déjà inscrits doivent « se transférer » dans une autre université, sous peine de perdre leur visa.

La ministre a assorti sa décision choc d’un ultimatum: si Harvard veut retrouver ce « privilège », elle doit fournir dans les 72 heures toute une série d’informations dont elle disposerait sur d’hypothétiques activités « illégales » de ses étudiants étrangers dans les cinq dernières années.

« Cette décision du gouvernement est illégale », a immédiatement répondu un porte-parole d’Harvard, contacté par l’AFP. « Nous nous engageons pleinement à maintenir la capacité d’Harvard à accueillir nos étudiants et universitaires internationaux, qui viennent de plus de 140 pays et enrichissent l’université – et cette nation – de manière incommensurable », a ajouté l’institution. Celle-ci s’était distinguée il y a plusieurs semaines en attaquant en justice le gouvernement sur le dossier du retrait de ses aides fédérales.

Politiques de diversité

L’administration Trump a lancé depuis plusieurs mois une vaste offensive contre l’enseignement supérieur aux États-Unis, accusant les universités privées les plus prestigieuses d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme et de n’avoir pas protégé suffisamment les étudiants juifs pendant les manifestations contre la guerre d’Israël à Gaza.

Le camp républicain reproche plus généralement aux grandes universités américaines de promouvoir les idées de gauche jugées trop progressistes.

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Les associations de défense des libertés individuelles y voient une offensive contre la liberté d’expression et une tentative de museler toute critique contre Israël.

Dans son courrier rendu public, la ministre reproche à Harvard son refus de transmettre des informations au gouvernement, « tout en perpétuant un environnement dangereux sur le campus, hostile aux étudiants juifs, encourageant les sympathies pro-Hamas et utilisant des politiques racistes de ‘diversité, d’équité et d’inclusion' ».

Ces politiques de diversité sont justifiées par leurs défenseurs au contraire comme un moyen de corriger les inégalités historiques au sein de la société américaine.

Dans son bras de fer avec Harvard, le gouvernement américain avait déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions à cette université  qui se trouve dans le nord-est des États-Unis. Harvard a contre-attaqué en justice pour défendre sa liberté d’enseignement, une initiative saluée par de nombreux étudiants et professeurs.

 « Nous travaillons pour fournir au plus vite des conseils et un soutien aux membres de notre communauté. Cette mesure de rétorsion menace de porter gravement atteinte à la communauté de Harvard et à notre pays, et compromet la mission universitaire et de recherche de Harvard », a ajouté de son côté le porte-parole de l’université.

Avec AFP

(1) la censure que vous m’infligez depuis des années les campagnes de diffamation comme celles d’Alain Hayot, sont déjà des ignominies sur le plan moral mais là vous franchissez un nouveau stade. Je n’ai jamais confondu mon cas avec celui de la nécessité d’informer les communistes, j’ai été à propos de la Chine jusqu’à proproser il y a une dizaine d’années d’écrire des articles pour la Marseillaise en les signant d’un autre nom puisque vous n’admettiez pas que la communiste critique que j’étais intervienne dans la presse du parti. (quand je publiais toujours avec votre censure les Etats-Unis de mal empire. Des leçons de résistance qui viennent du sud inspiré des analyses de Fidel castro sur les rapports sud-sud et le rôle de la Chine). En vain il ne m’a même pas été répondu. C’est désagréable mais j’ai survécu en y accordant le moins d’importance possible. Et ce n’est pas à mon âge vénérable où je n’attends ni honneur, ni carrière que je vais éprouver autre chose que du mépris pour vos moeurs. Je n’attends même ^pas de « réhabilitation » parce qu’il n’y a personne que je juge digne de me réhabiliter…

Se montrer critique mais fidèle à l’existence d’un parti communiste est choisir de cumuler les handicaps, ceux de la bourgeoisie qui frappe tout ce qui est communiste, marxiste considéré comme nul et non advenu, nous sommes un certain nombre dans ce cas et il est évident que ça incite à devenir caractériel… Mais on subit de sucroit les vengeances des groupuscules qui vous reprochent votre opportunisme à l’égard de ce qui est devenu leur ennemi principal le PCF… et comme le PCF est ce qu’il est je trouve miraculeux d’avoir tenu aussi longtemps en conservant enthousiasme et joie de vivre…

Là, dans la publication de ce dernier livre, il s’agit d’un sujet qui mérite l’information des communistes, les autres aussi mais on ne vit pas de nostalgie, il y a une préface de Fabien Roussel,. Pourtant l’interdit demeure et s’exprime très officiellement y compris de la part de la direction de la librairie Renaissance qui est l’organisateur de la librairie de la fête de l’humanité et qui invite les auteurs. Alors je dis trés clairement à cette bande, qui mérite elle aussi le nom de « meute », si vous ne voulez pas m’inviter par pure antipathie c’est déjà de l’ordre du délire et de l’abus de pouvoir en cachette, mais que vous censuriez à cause de moi les trois autres auteurs dont deux membres du parti est un viol de la démocratie interne inadmissible

Danielle Bleitrach

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