Voilà dans le titre spectacle qu’ont donné ce 8 mai « la gauche » toutes tendances confondues en France, une voix qui s’est élevée pour sauver l’honneur de ceux qui dans les faits et quoiqu’ils en disent par ailleurs ont approuvé la grotesque expédition de Macron et ses copains derrière Zelenski. Ils ont eux-mêmes condamné leur promesse puisqu’il sera impossible de défendre les intérêts des travailleurs et la politique de surarmement dans le sillage de l’Allemagne. Bravo… (note de Danielle Bleitrach)
Samedi 10 mai 2025, popularité : 34%
Le 8 mai 1945, la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie met un terme à la Seconde Guerre mondiale en Europe. Les destructions humaines et matérielles s’apparentent à un véritable désastre : près de 60 millions de morts, des populations déportées et assassinées dans des camps de concentration et d’extermination, des villes entières rasées sous des tapis de bombes.
Se souvenir du 8 mai, se souvenir des victimes de la Seconde Guerre Mondiale, se souvenir des soldats, des résistants, des citoyens qui se sont battus pour la paix et la liberté, c’est aussi se souvenir du contexte dans lequel cette tragédie a pu se dérouler. C’est aussi se souvenir du processus sur lequel les idées les plus régressives ont pu prospérer. Rendre hommage aux morts de cette guerre, aux victimes de l’occupation, c’est aussi comprendre comment cela a pu se produire.
Si l’histoire ne se répète jamais à l’identique, les similitudes entre le contexte d’aujourd’hui et celui des années 30 sont nombreuses. Sur fond de politiques d’austérité qui enfoncent notre pays dans une crise sociale et démocratique chaque jour plus aiguë, nous assistons à la banalisation d’idées qui nous ont amenés au chaos le plus total. Aujourd’hui, celles-ci essaiment de nouveau partout en Europe en jouant sur les peurs et en instrumentalisant les colères légitimes. Il faut se souvenir que c’est dans les lits de la pauvreté, des mépris, des inégalités, des égoïsmes, qu’accouche la bête immonde.
Rappelons-nous que le 15 mars 1944, les membres du Conseil National de la Résistance inventèrent une société nouvelle avec leur programme « Les jours heureux » et qu’après la Libération, les grands conquis sociaux économiques, les lois sociales ouvrières et agricoles, ont permis une société apaisée, plus égalitaire et une ère de paix.
C’est sur ce chemin qu’il nous faut nous engager. C’est en faisant vivre les aspirations universelles de fraternité, de souveraineté et de coopération entre les peuples, que nous nous montrerons dignes de la mémoire de toutes celles et de tous ceux qui ont combattu pour que nous puissions aujourd’hui célébrer la victoire du 8 mai 1945.
Aujourd’hui, le réarmement de l’Europe ne vise pas la « défense » ou la « paix », mais marque le début d’une nouvelle phase de conflits, comme ceux qui ont caractérisé la première moitié du XXe siècle, avec ses deux guerres mondiales. Les seuls gagnants de la course aux armements, ce sont les fabricants d’armes, qui enregistrent un chiffre d’affaires et des bénéfices records. On nous a toujours dit qu’il fallait se serrer la ceinture coûte que coûte pour combler le budget, mais quand il s’agit d’armement, ce tabou est brisé. Il n’y a pas assez d’argent pour les pensions, les salaires, pour les services publics, mais pour les armes, il y a des milliards.
Il faut prendre pleinement conscience des conséquences de la guerre, comprendre le rôle essentiel que nous avons en charge : celui de préserver la paix.
En ce 8 mai, l’ARAC appelle à défendre la souveraineté de chaque peuple et le droit international comme nous y invite le Charte des Nations Unies. Notre pays s’en honorerait dans l’action pour la paix et le respect des peuples, et ferait rayonner l’image de la France, pays des droits de l’Homme et du citoyen.
Villejuif, le 26 mars 2025
ARAC, Association Républicaine des Anciens Combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix
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Martine Garcin
ARAC : Association RépublicAine des Combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix. « Anciens Combattants » ne figure plus dans le développé du sigle, l’Association étant désormais ouverte à tous les combattants pour la paix, l’antifascisme, etc.
Pour adhérer : arac.nationale@orange.fr, 01 42 11 11 11.
Bosteph
Dans un topic de la semaine dernière, un des forumers avait cité l’ ARAC . Oui, une des rares voix à ne pas suivre « la marche au pas de l’ oie » vers la guerre.