Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine a cité le président cubain à propos de la Grande Victoire sur le fascisme : « Le monde entier devrait être solidaire de la Russie et rendre hommage aux vainqueurs».

C’est aussi simple que ça et il faut bien des circonvolutions, des dévoiements et des leurres pour faire oublier cette évidence… (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/234349.html

Le premier vice-président du comité central du KPRF, Youri Afonine, s’est exprimé dans le cadre de l’émission « 60 minutes » de la chaîne de télévision Rossiya-1.

Le thème principal de la discussion dans le studio était la célébration prochaine du 80e anniversaire de la Grande Victoire. Youri Afonine a souligné que l’anniversaire de la victoire sur le fascisme du XXe siècle n’est pas seulement notre fête, mais celle de toute l’humanité, et qu’elle sera célébrée par les forces progressistes du monde entier. Il est très important que les dirigeants de 29 pays se rendent à Moscou pour assister au défilé de la Victoire. Leur participation aux célébrations est un acte de solidarité avec notre pays dans sa lutte actuelle contre le fascisme renaissant du XXIe siècle.

Youri Vyacheslavovitch a déclaré qu’il était arrivé au studio immédiatement après avoir participé à la rencontre entre le leader du Parti communiste russe, Guennady Ziouganov, et le président de la République de Cuba, Miguel Díaz-Canel. Lors de cette rencontre, le président cubain a déclaré : « À l’heure où l’on tente de réécrire l’histoire, de minimiser le rôle de l’Union soviétique, de l’Armée rouge et du peuple soviétique dans la victoire sur le fascisme hitlérien, toutes les forces sensées du monde doivent manifester leur solidarité avec la Russie et rendre hommage aux vainqueurs ».

Cette position est partagée par les dirigeants de nombreux pays du monde, parmi lesquels le président chinois Xi Jinping. Le leader de la Chine socialiste se rendra en Russie pour célébrer le Jour de la Victoire, où il passera plusieurs jours et rencontrera le président russe Vladimir Poutine. Guennady Ziouganov saluera le dirigeant chinois au nom des communistes russes lors des célébrations.

Les dirigeants de près de trois douzaines de pays viennent à notre fête malgré les déclarations provocatrices et les menaces de Kiev, a déclaré Youri Afonine. Le conseiller du chef du bureau du président Podolyak, considéré comme le troisième homme le plus influent du pouvoir ukrainien, a qualifié le Jour de la Victoire sur le fascisme de « fête obscurantiste ». Cela caractérise très bien le régime actuel de Kiev. Ces gens sont simplement pris dans leur propre haine, ils sont complètement incompétents.

Les chefs d’État européens, Vucic et Fico, n’ont pas non plus renoncé à leur intention d’assister au défilé de la Victoire, sans se laisser intimider par les pressions brutales et le chantage des fonctionnaires de l’UE. Ils se rendent en Russie malgré l’interdiction de survoler leur espace aérien imposée par la Pologne et les pays baltes. À quelle ignominie peuvent descendre les cercles dirigeants des pays sauvés du fascisme par les soldats soviétiques ?

Oui, les nazis ukrainiens peuvent tenter de gâcher notre grande fête par quelque geste malveillant – ils sont dangereux, comme un rat acculé. Mais j’espère que notre défense aérienne et nos services spéciaux, qui travaillent sans relâche depuis le début de l’opération spéciale, feront leur travail, a déclaré Youri Viatcheslavovitch.

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a également commenté le reportage diffusé en studio, réalisé à l’occasion du 25e anniversaire de la première entrée en fonction du président Vladimir Poutine. Au cours de ces années, la Russie a parcouru un chemin long et difficile, a-t-il souligné : il y a eu des épreuves difficiles et des événements marquants. Aujourd’hui, le pays est en train de changer radicalement, se remettant de l’illusion d’une fausse amitié avec l’Occident.

Mais je voudrais m’arrêter sur un exemple significatif dans le domaine de la défense, a déclaré Youri Afonine : dans ma ville natale de Toula, au « Bureau d’études en instrumentation », sous la direction du grand ingénieur Shipounov, un excellent complexe antiaérien de missiles et de canons, le « Pantsir », a été créé – principalement développé à l’époque soviétique et mis au point au début des années 1990. Mais à l’époque d’Eltsine, le ministère de la Défense n’a pas voulu l’adopter ! Les premiers « Pantsir » ont été livrés aux Émirats arabes unis. Heureusement, grâce aux efforts des « directeurs rouges » soutenus par le KPRF et personnellement par Guennadi Ziouganov, notre complexe militaro-industriel a pu être préservé. Et lorsque le président Poutine a fixé comme objectif le réarmement de l’armée, les « Pantsir » ont enfin été adoptés. Aujourd’hui, ils protègent le ciel de Moscou et d’autres régions, et de nouvelles versions toujours plus efficaces sont mises en production.

Bien sûr, il reste encore un long chemin à parcourir, mais nous ne danserons plus au rythme de l’Occident, comme dans les années 1990, a souligné Youri Vyacheslavovitch. Après le succès de l’opération militaire spéciale, il reste encore beaucoup à faire pour que la vie dans le pays devienne plus juste et que notre pays devienne plus fort.

Le studio a également discuté de la nouvelle escalade du conflit qui couve depuis longtemps entre l’Inde et le Pakistan. Le premier vice-président du CC a fait remarquer que, comme la plupart des conflits dans le monde, cette confrontation est liée à l’Occident. Les racines historiques de ce conflit sont les conséquences de la colonisation britannique. Pendant environ mille ans, hindous et musulmans ont cohabité pacifiquement en Inde. Au XVIIIe siècle, l’Inde est devenue une colonie britannique. Et lorsque les colonisateurs anglais ont compris qu’ils ne pourraient plus conserver leur pouvoir sur l’Inde, ils ont décidé, avant de partir, de diviser le pays. En 1947, l’Inde a obtenu son indépendance, mais s’est retrouvée divisée en deux parties : hindoue (Inde) et musulmane (Pakistan). Depuis lors, les deux pays se sont battus à plusieurs reprises et des conflits similaires à celui d’aujourd’hui éclatent régulièrement.

On veut croire que les dirigeants de ces puissances nucléaires auront assez de bon sens pour s’arrêter et préserver le monde d’une grave catastrophe, a déclaré Youri Afonine. Ils ont échangé des frappes de missiles, montré leur détermination à la population. Il y a maintenant une possibilité de désescalade. Après tout, l’année dernière, l’Iran et Israël ont également échangé des frappes, mais la guerre n’a pas éclaté. Il y a donc un espoir que la guerre ne commence pas non plus dans le sous-continent indien.

Views: 59

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.