Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La résistible ascension des USA ! Trump se fait la Corée du Sud et le Canada

Les ondes de choc tarifaires de Trump secouent déjà les côtes asiatiques, y compris des alliés militaires les plus serviles qui n’ont pas d’autres choix que se cacher derrière la Chine pour tenter de survivre à un allié face auquel ils ne savent pas dire NON ! Ce qui se passe au Canada et dans d’autres lieux est du même ordre parodique tandis que le G7 guette les foucades du tyran bien aimé… Remarquez ça râle un peu dans les rangs du gang derrière Trump, est-ce qu’il ne se serait pas fait avoir par ce petit marchand de tapis qu’est Zelenski en partageant l’exploitation, est-ce que le rapport qualité prix vaut le coup ? Les autres « profiteurs » s’enhardissent jusqu’à espérer rogner eux aussi quelques avantages pour leur classe en dérive… Il faut démystifier ces gens-là, les montrer dans leur bassesse imbécile, empêcher le respect qui interdit d’agir… dirait Brecht …

Ces situations effrois de tous ces intérêts déchaînés devant le choc annoncé font penser à cette pièce de Brecht « la résistible ascension d’Arturo Ui », les grands idéologues sont face à la réalité… C’est comme ceux qui se prétendent « staliniens » sans mesurer que Staline les auraient virés vite fait bien fait tant ils causent, ils causent et ne construisent rien, contribuent à la désorganisation générale.. En ce qui concerne le G7, nous passons du narratif sur la démocratie, le libéralisme à la réalité de la séduction en forme de viol pratiqué à la mode d’Arturo UI, le nazisme dans son essence irrésistiblement mafieuse exerce sa fascination sur les « élites » qui vendent leur peuple, l’emploi, le pouvoir d’achat, la vie comme Zelenski devenu le modèle.

Cette pièce de théâtre est une parabole sur la prise du pouvoir d’Adolf Hitler et son extension. 17 scènes sont transposées dans le milieu du crime qui s’était développé à l’époque aux États-Unis sous la prohibition, là ce sont les halles où l’on se bat à propos du monopole du chou-fleur et de sa mévente. La figure principale d’Arturo Ui représente Adolf Hitler, mais il emprunte aussi des traits à Al Capone. Dans l’épilogue, Brecht tire la célèbre leçon de la pièce : « Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds… Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ». La pièce tente d’apprendre au spectateur à ne pas respecter ce gens-là. Il tente de rendre moins crédules, moins déférents ses compatriotes allemands qui gobent la propagande.

C’est souvent ce que je rêve de réaliser ici, vous montrer le grotesque des pseudos « élites » et avec ce qui se passe en France, avec ce peuple qui a en général du bon sens en être arrivé là est vraiment incroyable. On peut être ou non d’accord avec des propositions gouvernementales, suivant les intérêts, mais quand on en est à ce stade de parodie et d’incohérence, la vulgarité du propos de Trump est une simple révélation de ce qui dupe depuis tant d’années, des peurs que l’on se fait à soi même pour ne pas oser. Je montre souvent à quel point le cas Zelensky est caricatural mais ce n’est pas le seul…

Nous avons vu que le Japon en construisant une alliance informelle avec la Chine pourra peut-être s’en sortir mais il n’en sera pas de même de la malheureuse Corée du sud… Le groupe des 7 réunit l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni. L’Union européenne y est également représentée.

Les données coréennes montrent que les expéditions ont chuté de 5,2 % jusqu’à présent en avril, alors que la guerre commerciale de Trump commence à couler les économies asiatiques axées sur les exportations, ce séisme intervient dans une crise gouvernementale où l’on ne sait plus très bien qui a laissé sortir de prison le gouvernement précédent qui a monté un coup d’État pour se débarrasser de son opposant considéré comme pas assez anti-coréen du nord…

Les expéditions de l’Asie vers les États-Unis diminueront en raison des droits de douane de Trump. Image : X

TOKYO – La baisse soudaine des exportations de la Corée du Sud laisse peu de doute sur l’ampleur du danger de l’Asie face à la crise tarifaire de Donald Trump.

Au cours des 20 premiers jours d’avril, les expéditions à l’étranger de la Corée du Sud ont chuté de 5,2 % en glissement annuel, à l’image de la hausse de 5,5 % pour l’ensemble du mois de mars. Les exportations à destination des États-Unis ont chuté de 14,3 % au cours des 20 premiers jours d’avril.

Il s’agit d’un premier aperçu des dommages collatéraux à venir alors que le président américain le plus protectionniste depuis plus d’un siècle secoue les économies asiatiques dépendantes des exportations. Et cela pourrait être un présage de douleur plus grande que celles que chacun déjà redoute…

La situation au Canada un baromètre pour le G7

Mais le plus loufoque du moment est peut-être le Canada . Là aussi la droite devait l’emporter mais les menaces tarifaires de Trump a fait de Mark Carney, le vainqueur inattendu la semaine dernières des élections législatives  alors que sa formation, le parti libéral, était il y a encore quelques mois promise à une cuisante défaite, tant la gestion de ce parti, ses ambiguïtés et la personnalité de Mark Carney provoquaient peu d’enthousiasme mais Trump a coulé le favori qui lui ressemblait trop. Encore une élection pour tenter d’éviter l’insupportable mais sans la moindre perspective.

Le nouveau Premier ministre canadien était reçu à la Maison Blanche pour une rencontre sous tension avec Donald Trump face auquel il a promis d’être ferme. L’objectif ? Conclure un accord commercial alors que Washington impose à son voisin des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, et le menace de taxes douanières généralisées de 25 %.

Le nouveau Premier ministre canadien était reçu à la Maison Blanche pour une rencontre sous tension avec Donald Trump face auquel il a promis d’être ferme. AFP/Jim Watson

Le nouveau Premier ministre canadien était reçu à la Maison Blanche pour une rencontre sous tension avec Donald Trump face auquel il a promis d’être ferme. AFP/Jim Watson© JIM WATSON

Trump a proposé que le Canada se laisse faire, une scène digne du dernier tango à Paris sans le pain de beurre . Une envie qui ne s’estompe pas. Le président américain Donald Trump a de nouveau mis sur la table le sujet de l’annexion du Canada par les Etats-Unis dans ce premier contact avec Mark Carney.  

Il serait « bien mieux » pour le Canada qu’il devienne un État américain car cela constituerait un « mariage merveilleux », a jugé Donald Trump dans le bureau ovale. Une idée rapidement rejetée par Mark Carney. « Il y a des endroits qui ne sont jamais à vendre », a-t-il assuré.

Face à ce refus Trump, qui avait commencé la réunion le poing dressé en forçant le malheureux Mark Carney à en faire autant, démonstration qui n’est pas du tout dans les mœurs de ce financier, a déclaré :

« Le Canada est un pays qui devra être capable de se débrouiller seul sur le plan économique », a estimé Donald Trump, qui a assuré qu’il ne reviendrait pas sur ses décisions concernant les droits de douane. « Il n’y a aucune raison pour que nous subventionnions le Canada. »

« Mon gouvernement va se battre pour décrocher le meilleur accord (commercial). Cela prendra le temps nécessaire, mais pas plus », avait dit le dirigeant libéral, ancien banquier central rompu à la gestion de crise qui a par exemple tenu le gouvernail de la Banque d’Angleterre dans la tempête du Brexit. Mark Carney a conclu que selon lui , l’ancienne relation entre les deux pays fondée sur « une intégration croissante » est « terminée », et il s’agit de savoir comment les deux pays « vont coopérer à l’avenir ».

Bonne question que la plupart des vassaux des USA se posent… puisque la situation est générale mais la découverte n’en est pas tout à fait une puisqu’on sentait bien venir quelque chose de cet ordre sous Biden et sous Obama… Un baromètre avant le G7

Les États-Unis et le Canada sont liés par un accord de libre-échange conclu pendant le premier mandat de Donald Trump, et qui pourrait selon certains analystes être revu. Mais renégocier le texte serait un processus long et compliqué peu compatible avec la volonté du président américain de conclure rapidement des « deals » commerciaux spectaculaires.

L’entrevue de mardi avec Mark Carney servira aussi de baromètre avant le sommet du G7, prévu au Canada en juin, rassemblant les dirigeants de pays particulièrement bousculés par Donald Trump depuis son retour au pouvoir.

Le groupe des 7 réunit l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni. L’Union européenne y est également représentée.

OUI Mais le pitre mafieux a déclenché une horreur indicible et il a fallu le sacrifice de millions d’hommes, les meilleurs, les plus courageux pour le vaincre…

Nous allons nous battre, si nous devons nous battre, a répété la Chine en mettant les peuples en garde…

« La position de la Chine est claire et cohérente : nous allons nous battre, si nous devons nous battre. Nos portes sont ouvertes, si les États-Unis veulent parler », a-t-il expliqué. Vendredi, le ministère chinois du Commerce avait suscité des espoirs quant à des négociations avec les États-Unis lorsqu’il a déclaré qu’il « évaluait actuellement » une offre américaine de pourparlers commerciaux. 

Il avait cependant insisté sur le fait que Washington devait d’abord annuler les « droits de douane unilatéraux » pesant sur la Chine une mesure rejetée par Trump dans une interview avec NBC enregistrée vendredi.  Au cours de cette interview, diffusée dimanche, le président américain a affirmé que l’économie chinoise était en « effondrement » et a répondu : « pourquoi ferais-je cela ? » lorsqu’on lui a demandé s’il abaisserait les droits de douane pour amener la Chine à la table des négociations. Il a assuré cependant vouloir abaisser ces droits de douane « à un moment donné ».

Pékin a promis à plusieurs reprises de mener une guerre commerciale « jusqu’au bout » si nécessaire. Dans une vidéo publiée la semaine dernière sur les réseaux sociaux, le ministère chinois des Affaires étrangères promet que son pays « ne s’agenouillera jamais ».

« Si c’est un combat, nous combattrons jusqu’à la fin; si c’est une conversation, la porte est grande ouverte. La guerre tarifaire et la guerre commerciale ont été lancées unilatéralement par les États-Unis », a déclaré pour sa part vendredi le ministère chinois du commerce. 

Les deux économies ont été frappées par les droits de douane, qui ont ébranlé les marchés et perturbé les chaînes d’approvisionnement. L’activité des usines chinoises s’est contractée en avril, Pékin accusant un « net changement » dans l’activité mondiale. Le PIB américain s’est de son côté contracté au cours des trois premiers mois de l’année, les droits de douane promis par Donald Trump pour début avril déclenchant une hausse préventive des importations, qui a gonflé le déficit commercial américain en mars, en hausse de 14% sur un mois, davantage que ce que les analystes attendaient.

« Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds… Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ».

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