Oui ce monde là est en train de naître et le monde multipolaire est aussi celui qui est confronté à un grand affrontement de classe nord-sud, dans lequel la classe ouvrière de chaque pays doit reconnaitre son camp et retrouve le drapeau rouge… Est-ce un hasard si la célébration de la victoire à Moscou prend de plus en plus ce sens là? Nous ne le croyons pas. Il y a la présence des chefs d’Etat chacun sous sa bannière, mais il y a aussi partout celle des peuples qui plante son propre drapeau celui qui a pris possession du Reichstag au nom de tous les peuples y compris celui que l’on nomme allemand. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
Texte : Youri Afonine (sur son compte VK)
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Alors qu’une horde de propagandistes antisoviétiques s’efforce de dissocier la Grande Victoire du peuple soviétique et du socialisme, les amis de gauche de la Russie à travers le monde démontrent une compréhension très juste de l’histoire de notre pays.
À Caracas, la capitale du Venezuela, l’installation d’un monument dédié au 80e anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique est terminée. Il représente des soldats soviétiques brandissant le drapeau rouge de la Victoire au-dessus du Reichstag.
Les médias rapportent que ce projet, avec le drapeau rouge, a été choisi personnellement par le président vénézuélien Nicolás Maduro.
Pourquoi ? Parce que le Venezuela construit le socialisme. Et qu’il est, avec Cuba socialiste, l’allié le plus fiable de la Russie en Amérique latine.
Pour cette raison, les États-Unis mènent une guerre économique et informationnelle très dure contre le Venezuela.
Il est honteux de le rappeler, mais pendant longtemps, de nombreux médias russes ont également participé à cette guerre contre le Venezuela. Au cours des dernières années, vous avez certainement lu à plusieurs reprises dans les médias nationaux que le Venezuela était en proie à un chaos économique total et que le gouvernement chaviste dirigé par Maduro était sur le point de s’effondrer.
Cependant, les chavistes ne s’effondrent pas et remportent les élections les unes après les autres au Venezuela. Certes, le pays connaît des problèmes causés par les sanctions occidentales (sous lesquelles le Venezuela vit depuis bien plus longtemps que la Russie) et le sabotage de l’oligarchie locale. Mais le Venezuela a également enregistré des succès très importants.
Par exemple, la construction massive de logements, qui, moyennant des paiements symboliques, en réalité presque gratuits, sont remis aux gens dans le cadre du projet national « Misión Vivienda ».
Avant les chavistes, la plupart des pauvres du Venezuela vivaient dans des bidonvilles, où il n’y avait souvent ni eau courante ni égouts. Sous le chavisme, ces personnes ont obtenu des logements modernes et confortables.
Le projet est mis en œuvre depuis 2011. Son ampleur est considérable : récemment, le nombre d’appartements remis à la population dans le cadre de « Misión Vivienda » a atteint 5 258 000.
Compte tenu de la taille moyenne des familles, cela signifie qu’environ 15 millions de Vénézuéliens ont emménagé dans ces appartements. La population du pays est d’environ 30 millions d’habitants. Autrement dit, près de la moitié de la population vénézuélienne a obtenu un logement confortable pratiquement gratuitement !
Il ne reste plus qu’à regretter que rien de similaire à la « Mission Vivienda » n’ait été mis en œuvre en Russie ces dernières années. Imaginez que, au cours des 14 dernières années, la moitié de la population russe, soit 70 à 75 millions de personnes, ait reçu de l’État un logement confortable ! Sans avoir à contracter d’hypothèque. Notre pays aurait probablement un taux de natalité complètement différent, bien plus élevé qu’aujourd’hui.
En résumé, malgré une pression extérieure colossale, les progrès du Venezuela sont déjà très visibles.
Et merci à nos camarades vénézuéliens de se souvenir de l’exploit du peuple soviétique !
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