La propagande en faveur de la guerre pour sortir de situations périlleuses chez soi convainc de moins en moins, alors on cherche à renouveller les décors… Dans quel genre classer le spectacle d’une rare indécence qui a été donné à Rome ? Tragédie, comédie ? Comment utiliser l’enterrement d’un pape, dont les valeurs allaient a contrario de celles des pitres qui s’exhibaient ? Comment en faire le décor pour booster leur audience autour de la mise en scène de la réconcliation des « maitres du monde »? Avec Zelenski, le dérisoire porteflingue de cette mafia pour nous vendre leur guerre dont personne ne veut et ses « copains » ? … Il y a des pans de l' »empire » qui s’effondrent d’un coup, d’autres dont la ruine s’opère par baisse de la fréquentation comme à Davos… et la troupe de saltimbanques de leur mondalisation en est réduite à guetter les caméras réunies pour un hommage à François qui à sa manière a tenté de faire prendre à l’Eglise le tournant de l’autre mondialisation.
Copier le lien
DAVOS NE FAIT PLUS RECETTE…
E-mailSAUVEROFFRIR CET ARTICLE
24 avril 2025 20:04
En un demi-siècle d’existence, le Forum économique mondial aura été une plate-forme de rencontre de haut niveau au service d’une « mondialisation heureuse », plus décriée que jamais.
Le plus souvent, les symposiums sont des colloques d’experts pointus pour lesquels l’attention du commun des mortels est égale à leur compréhension de ce qu’il s’y joue: nulle. Le Symposium européen du management est une exception. Créé en 1971 par un professeur d’université allemand, Klaus Schwarb, il n’a cessé de gagner en importance pour devenir, après un demi-siècle et un changement de nom en 1987, la réunion informelle la plus importante au monde.Avec le retour au pouvoir de Donald Trump, c’est à présent la menace de la « vassalisation heureuse » qui pointe.
En janvier de chaque année, le Forum économique mondial (WEF, selon l’acronyme anglais) fait de Davos le chef-lieu du lobbyisme mondial: le village alpin voit invariablement arriver par centaines des patrons de multinationales, milliardaires, responsables politiques, universitaires influents, représentants d’ONG et autres leaders spirituels, pour des débats organisés autour d’un idéal affiché en bannière: « Améliorer l’état du monde. »
Au tournant du siècle, le forum a beaucoup joué l’air de la mondialisation heureuse: avant la crise financière de 2008, on parlait encore de « l’homme de Davos » pour désigner un consensus autour d’un monde sans frontières. Ou, pour mieux dire, un certain consensus: car Davos concentrait déjà toutes les critiques à l’égard des dérives du capitalisme mondialisé. Un lieu utile, aussi, pour en dénoncer les dérives – comme lorsque la jeune militante du climat Greta Thunberg lança « I want you to panic » à l’élite rassemblée à Davos.
Au sein de ce gratin, les crises, économique et sanitaire, et la rivalité sino-américaine, ont progressivement fait voler le « consensus » en éclats. Et avec le retour au pouvoir de Donald Trump, c’est à présent la menace de la « vassalisation heureuse » qui pointe. La première économie mondiale rejette tout à la fois l’ouverture des échanges commerciaux, le dialogue multilatéral et la bonne gouvernance, promues depuis des décennies par le WEF.
La mafia se déplace avec son suzerain et ses vassaux sous les projecteurs de l’enterrement papal…
Parce que pour bien mesurer le spectacle il faut imaginer que chaque photo qui prétend surprendre en fait est une mise en scène, avec une masse de micros, de caméras … pas très propice à des convictions de dernière minute…

Alors que l’Élysée avait certifié dans un communiqué en fin de semaine que le président Macron n’effectuerait « aucune rencontre diplomatique » en marge des obsèques du pape au Vatican, cette après-midi du 26 avril a pris une autre tournure. On peut se dire que Macron souffre d’un tropisme médiatique et ne vit que sous les projecteurs, comme on dit en Provence « il verrait passer un bel enterrement il voudrait être le mort ». Mais là non seulement le mort était trop grand pour lui, mais ils étaient quatre à vouloir exister dans son ombre. Après avoir eu « une discussion très productive » avec Donald Trump en tête-à-tête dans la basilique Saint-Pierre, on appréciera l’intimité du lieu surtout que l’on imagine que devant la mise en scène il y a une foule de cameras et de journalistes qui chassent les badauds qui les gênent. En fond on voit un ecclésiastique en tenue de gala égaré mais qui fait couleur locale. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est prêté au même exercice avec le chef de l’État français, ce sont les spécialistes de la chose, et se retrouver entre le cercueil d’un pape et leur bien aimé suzerain à qui ils ne cessent de dire leur dévotion s’il voulait revenir à son rôle de soutien actif aux marchands d’armes et autres monopoles financiarisés qu’il met en péril par sa volonté de reprendre pied dans le désastre programmé. Au cœur de ces discussions, la guerre en Ukraine et les négociations avec Vladimir Poutine. On peut apprécier la mise en scène, aussitôt qualifiées d' »historique ».
Si Davos est désert, il reste heureusement les occasions médiatiques comme celle-ci…

Cette photo a été largement diffusée à Kiev par les services de propagande gouvernementale… le sens est clair: inutile de secouer le cocotier j’ai encore plein de copains et pas seulement ces deux loosers que sont Macron et Stramer mais Trump lui-même… c’est destiné à faire avaler l’annonce de l’évacuation de la désastreuse opération de Koursk…
L’œuvre, peinte dans les premières heures de jeudi, représente le pape François au ciel, regardant une liste d’invités pour ses funérailles et demandant : « Mais qui les a invités ? »
La liste comprend des noms tels que le président américain Donald Trump et le président argentin Javier Milei, des dirigeants connus pour leurs relations tendues avec le défunt pontife.
Sont également mentionnés la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le ministre italien des Transports Matteo Salvini et le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi.
Où va se déplacer le « cirque » de l’hégémon occidental ? Le 8 mai à Kiev ? avec interdiction aux Russes et aux Biélorusses d’y participer, avec Ursula, le réarmement allemand et la bande à Bandera derrière zelenski ?
Views: 90