https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/233416.html
Le 8 avril, avant la session plénière de la Douma, G.A. Ziouganov, président du comité central du KPRF et chef du groupe communiste, s’est adressé aux journalistes. L’avantage des textes du KPRF c’est qu’ils sont à l’avant-garde d’une situation dont nous ne découvrons actuellement qu’avec retard la proportion qu’a pris aujourd’hui l’affrontement entre le capital et le travail au stade ultime de l’hégémonie impérialiste à l’ère de la mondialisation financiarisée, militarisée. Ils savent ce que nous semblons encore ignorer à savoir que dans ce combat là aujourd’hui il faut en priorité s’attaquer à nos propres généraux qui représentent la cinquième colonne au sein de la nation. La Russie n’est pas un autre impérialisme en revanche dans la guerre impérialiste celle menée par l’hégémonie occidentale elle a dans son Etat-major des agents du dit impérialisme, il est impératif de les démasquer parce qu’ils trahissent le peuple souverain et en créent le malheur de la guerre, ses souffrances. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
– Bonjour.
Aujourd’hui est un événement marquant pour notre parti et notre faction. Pour la première fois à la Douma d’État, nous avons présenté une exposition « Les origines de notre grande victoire ». Elle revêt une grande importance pour l’éducation politique et la mobilisation de tous nos concitoyens en vue d’une nouvelle victoire sur le nazisme et le fascisme, qui se sont abattus sur nous. Cinquante pays se sont réunis dans une nouvelle « Entente » pour massacrer le monde russe.
Si le pouvoir soviétique et la modernisation de Lénine-Staline n’avaient pas pu s’appuyer sur des milliers d’années d’existence de l’État et sur nos fondations, les grandes réalisation du socialisme, il n’y aurait pas eu notre victoire en mai 1945.
Il est très important que les dirigeants de toutes les factions de la Douma soient venus à cette exposition. Ils ont exprimés leur approbation. Je demande à toutes les chaînes de télévision de faire une émission à ce sujet.
En 1941, nous avons remporté des victoires exceptionnelles. Elles ont permis d’assurer la cohésion et l’unité du pays, la victoire sur le temps et l’espace. Nous avons étendu notre base industrielle à tout le pays. En vingt ans, nous avons construit neuf mille usines du meilleur niveau mondial pour l’époque. C’est pourquoi nous avions en 1941 la population la plus éduquée, le meilleur parc de machines, les meilleurs enseignants, les meilleurs ingénieurs et les meilleurs commandants.
Aujourd’hui, le président V.V. Poutine nous appelle à de nouvelles victoires. Elles doivent être fondées sur l’unité du pays, le souci d’une véritable souveraineté sur la base de l’autosuffisance.
J’ai récemment pris la parole lors de la présentation du rapport du gouvernement à la Douma d’État. J’ai dit que l’autosuffisance n’était pas à elle seule un gage de victoire, nous avons encore besoin de nous renforcer intérieurement. Le renforcement de l’autonomie est possible en résolvant toute une série de problèmes. Notre exposition montre comment il a été possible d’unir les gens qui ont vécu la guerre civile.
Je suis né dans une famille d’enseignants. Mes proches se sont battus pour le pouvoir soviétique. Il était important pour moi de comprendre ce qui a soudé le pays. Mon père est né dans une famille nombreuse de huit enfants. Mon grand-père était enseignant dans une paroisse. Seul le pouvoir soviétique nous a permis d’accéder à l’enseignement supérieur. Aucun autre pouvoir n’aurait pu y faire face. Mon père a défendu la patrie parce qu’elle luttait contre les forces fascistes les plus odieuses. Le pouvoir soviétique a tout fait pour unir la société.
Lorsque les travailleurs ruraux ont ressenti les excès de la collectivisation, l’article de Staline intitulé « Le vertige de la réussite » a été publié et des mesures urgentes ont été prises. Lorsqu’il est apparu clairement qu’il fallait se réconcilier avec les Cosaques et les prêtres réprimés, un certain nombre de mesures ont été prises pour y parvenir. Lorsqu’il a fallu faire la paix avec Churchill et Roosevelt, nous sommes allés les rencontrer, même si Churchill, en 1918, appelait chaque jour à l’exécution de Lénine et du gouvernement soviétique. Après cela, toute une série de mesures ont été prises, qui ont permis d’unir et de résoudre ces problèmes.
Je crois que le fait d’avoir surmonté 28 000 sanctions, le récent rapport du gouvernement qui, ces dernières années, a assuré la croissance de l’économie, et nous avons même atteint des taux supérieurs aux taux mondiaux, la création d’équipements militaires et civils de pointe nous donnent de bonnes perspectives pour la Victoire. Nous devons nous rappeler que si nous n’avions pas détruit la cinquième colonne en 1941, nous n’aurions pas réussi à obtenir la victoire.
Lorsqu’on a demandé à l’ambassadeur Davis : les fascistes sont proches de Moscou, comment la « cinquième colonne » va-t-elle se comporter ? Il a répondu : « Il n’y a pas de cinquième colonne, ils l’ont fusillée. Je ne demande pas qu’on les fusille, mais je suis extrêmement surpris : pourquoi Silouanov propose-t-il de lancer une nouvelle privatisation en temps de guerre ? Tout le monde sait qu’en temps de guerre, il est nécessaire de concentrer les ressources entre les mains de l’État.
J’ai donné un exemple aux jeunes hier : lorsque le Royaume-Uni a cessé de produire des avions en raison d’une querelle entre deux entreprises privées, Churchill a envoyé son conseiller auprès d’elles en leur disant : le temps que vous arriviez là-bas, j’aurai nationalisé ces usines. Si l’objectif est la victoire, il faut consolider, s’unir, maîtriser les nouvelles technologies et gagner.
Si nous avons gagné en 1945, c’est aussi parce que le soldat soviétique a été éduqué à apprécier nos conquêtes. Celles-ci comprenaient l’éducation gratuite, les soins médicaux, la journée de travail de huit heures, la garde d’enfants, le congé de maternité, les vacances, la sécurité de l’emploi et une bonne retraite. Ces enjeux de la Victoire étaient si importants que tout le monde se battait sans différences de nationalités.
J’ai consulté la liste des unités d’artillerie où mon père a combattu : presque toutes les nations du pays y étaient représentées. Lorsque j’ai interrogé son frère, qui avait pris Koenigsberg, il m’a répondu : « Je n’ai demandé à personne sa nationalité, mais nous avons pris d’assaut avec compétence sous la direction d’A.H. Bagramian.
J’ai moi-même servi dans le groupe des troupes soviétiques en Allemagne de l’Est et j’avais autour de moi plus de 20 personnes de 11 nationalités différentes. Je me souviens du nom de chacun, mais je ne sais pas qui était de quelle nationalité. C’est ce qu’on appelait une véritable amitié entre les peuples !
Aujourd’hui, quand, après les taux gonflés, ils recommencent à mettre la main dans la poche des citoyens, en faisant exploser les prix et en refusant d’adopter tout un ensemble de lois (notre « budget de développement »), cela me décourage. Aujourd’hui, pour gagner, le Président doit « visser » fermement cette « cinquième colonne » – elle ne permet pas au pays de vivre et de se développer. Ils ne veulent pas se développer, payer des impôts normaux, espérant que Trump vienne leur tapoter la tête et qu’ils échangent à nouveau des prêts bon marché, mais rien n’en sortira. Quelle que soit la méchanceté de Biden, quelle que soit la gentillesse de Trump, ils défendront leur politique impériale, et cette politique ne tolère pas les concurrents – ils n’ont pas besoin de ceux qui réussissent.
Par conséquent, nous n’avons qu’un seul choix : nous appuyer sur les origines que nous avons reflétées dans notre exposition « Les fondements de la grande victoire », unir le peuple, soutenir les gouverneurs et les entreprises du peuple, les industries du peuple – pour garantir une victoire durable et confiante.
Nous préparons actuellement un Forum mondial antifasciste, qui se tiendra à Moscou – nous l’inaugurerons le 22 avril 2025. Et samedi, il y aura un plénum sur la défense des intérêts des travailleurs. Faites-en des reportages, car ce sont des événements intéressants et utiles.
Nous préparons le nôtre. Nous préparons notre propre « Régiment immortel », qui se bat pour notre chère patrie soviétique depuis le premier jour. Nous marcherons à travers le pays, de Sébastopol aux villes héroïques de Stalingrad, Leningrad et Mourmansk, de Primorye à Khabarovsk, et nous nous rassemblerons à Moscou, sur la place Rouge et la colline de Poklonnaya.
J’invite tout le monde à participer à cette marche de la victoire, à visiter l’exposition et à prendre exemple sur la grande époque soviétique. Pour ses grandes victoires, y compris notre victoire dans la guerre et la percée dans l’espace, la parité des missiles nucléaires, un monument a été érigé dans la mémoire populaire. Je pense que même Russie unie serait d’accord avec cela.
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