Pendant que le spéctacle grotesque de l’impuissance à grand bruit, destiné à nous vendre le suraremement, se poursuit sur tous les plateaux de télévision, le ministre des affaires étrangères français est allé tenter d’amadouer la Chine. La réponse de celle-ci est un chef d’oeuvre sur le fait que le gouvernement chinois ne se fait aucune illusion sur le gouvernement de Macron mais qu’elle table sur les intérêts de la nation française pour mesurer les avantages d’un rapport de coopération surtout si l’UE renforce une volonté d’autonomie stratégique axé sur la paix « Les relations futures entre la Chine et l’UE seront probablement caractérisées par un mélange de coopération et de divergence, les deux aspects pouvant s’accentuer davantage. La lutte contre les facteurs négatifs dans les relations bilatérales dépend fondamentalement de la sincérité de l’UE et de sa perception de la Chine », a déclaré M. Dong, soulignant que les politiques de la Chine à l’égard de l’UE avaient toujours été stables et prévisibles. Nous voici loin de toutes le spectacle dont on abreuve les citoyens français destinés à faire croire que Macron et sa bande sont encore capables d’impressionner qui que ce soit et faire autre chose qu’abrutir un peu plus de peur et de propagande le citoyen français dépossédé de toute possibilité d’intervention (note et traduction de danielle bleitrach histoireetsociete)
Par Fan Anqi et Ma JingjingPublié : 27 mars 2025 22:53
Photo : Site web du ministère chinois des Affaires étrangèresLe ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a rencontré jeudi à Pékin son homologue français Jean-Noël Barrot, les deux parties soulignant l’importance de l’ouverture et de la coopération tout en rejetant l’unilatéralisme, le découplage et les guerres commerciales. Pendant ce temps, le chef de l’UE au commerce, Maros Sefcovic, devait entamer sa visite en Chine le même jour que le bloc navigue dans des tensions croissantes avec Washington.
Les experts chinois ont déclaré que le potentiel d’un partenariat Chine-UE est énorme, une fois que cette dernière aura retiré ses vitres teintées et regardé la Chine objectivement. L’avenir des relations entre la Chine et l’UE sera probablement caractérisé par un mélange de coopération et de divergence, les deux aspects pouvant s’accentuer davantage, ont-ils noté.
M. Wang, également membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré lors de la rencontre avec M. Barrot que cette année marquait l’année inaugurale d’un nouveau cycle de 60 ans dans les relations sino-françaises, et que la Chine était disposée à travailler avec la France pour tirer parti d’un esprit historique proactif, guidé par le consensus entre les chefs d’État. planifier efficacement les agendas bilatéraux importants, renforcer le dialogue à tous les niveaux et dans divers domaines, dépasser les différences, approfondir la coopération et entamer un nouveau chapitre sur une note positive.
Face à un monde de turbulences et de transformations, les deux parties doivent démontrer la responsabilité des grands pays en défendant le multilatéralisme plutôt que l’unilatéralisme, le dialogue et la coopération plutôt que la confrontation des blocs, et le bénéfice mutuel plutôt que le découplage, a déclaré le diplomate chinois.
« Nous devons œuvrer à un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable et ne jamais permettre au monde de régresser dans une « jungle » sans loi où la force fait loi. À cette fin, les deux parties doivent renforcer la coordination stratégique et soutenir les grandes initiatives multilatérales de l’autre », a noté M. Wang.
La Chine considère la France comme un partenaire prioritaire dans la réalisation d’un développement de haute qualité, a ajouté M. Wang.
Pour sa part, M. Barrot a noté que face aux incertitudes croissantes et au protectionnisme dans le paysage international, l’importance des relations entre la France et la Chine est devenue encore plus prononcée. La France considère la Chine comme un partenaire clé, adhère fermement à la politique d’une seule Chine et s’engage à construire une relation bilatérale stable et orientée vers l’avenir et à long terme. La France soutient le libre-échange, s’oppose au découplage et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement, et rejette les guerres commerciales, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, selon le site Web du ministère chinois des Affaires étrangères.
Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur les relations sino-européennes. M. Wang a déclaré que la Chine et l’Europe partageaient plus de coopération que de concurrence et plus de consensus que de différences, toutes les conditions étant réunies pour faire progresser leurs liens.
« La Chine soutient l’intégration européenne et l’autonomie stratégique. Saisissant l’occasion du 50e anniversaire des relations diplomatiques, les deux parties doivent s’appuyer sur les succès passés, maintenir leur partenariat, gérer correctement les différends et poursuivre une coopération mutuellement bénéfique afin d’ouvrir conjointement de nouvelles perspectives pour les relations Chine-UE », a-t-il déclaré.
Jeudi également, la Chine et la France ont publié une déclaration conjointe sur le changement climatique à Pékin à l’occasion du 10e anniversaire de l’Accord de Paris, a rapporté l’agence de presse Xinhua. Les deux parties ont convenu d’apporter des solutions appropriées aux grands défis de l’époque au sein de la multiculture.cadre teral, selon la déclaration.
« La régression de certains pays par rapport au consensus scientifique et leur retrait des institutions multilatérales ne feront que renforcer notre détermination et nos actions. Les deux parties réaffirment leur engagement à prendre et à accélérer des actions collectives, sur la base des meilleures données scientifiques disponibles, en tenant compte des différentes circonstances nationales », peut-on lire.
M. Barrot s’est également rendu jeudi à l’Université des langues et de la culture de Pékin, où il a déclaré aux étudiants : « Plus que jamais, le contexte actuel nécessite un partenariat franco-chinois puissant au service de la stabilité géopolitique, de la prospérité et de l’avenir de notre planète », a rapporté France24.
Au cours des six dernières décennies, face à des défis mondiaux communs, la Chine et la France ont maintenu leur responsabilité partagée et leur engagement en faveur du multilatéralisme. Ce rôle de leadership reste évident alors que les deux parties poursuivent leur tradition de renforcement du dialogue et de la coopération dans divers domaines, a déclaré jeudi au Global Times Dong Yifan, chercheur associé à l’Académie de la Ceinture et de la Route de l’Université des langues et de la culture de Pékin.
« Nous pouvons nous attendre à des résultats plus tangibles des relations sino-françaises, que ce soit dans des échanges de haut niveau, des projets de coopération concrets ou en contribuant à la stabilité et à la certitude mondiales », a déclaré M. Dong.
Pour la première fois depuis son entrée en fonction, le commissaire européen au commerce, Maros Sefcovic, se rendra en Chine jeudi et vendredi pour rencontrer des responsables chinois, a rapporté mercredi euronews.
En réponse à une question demandant au ministère chinois des Affaires étrangères de confirmer la visite, le porte-parole du ministère, Guo Jiakun, a déclaré : « Je vous renverrais aux autorités compétentes ».
Alors que les États-Unis imposent des droits de douane sur l’aluminium et l’acier, et que d’autres tranches de tarifs réciproques commenceront à s’appliquer le 2 avril, l’UE pourrait chercher à resserrer ses liens avec la Chine, la deuxième plus grande économie du monde après les États-Unis, a rapporté euronews.
« Les échanges intensifs entre la Chine et l’UE envoient un signal d’amélioration des relations entre la Chine et l’UE », a déclaré jeudi au Global Times Zhang Jian, vice-président de l’Institut chinois des relations internationales contemporaines.
« Dans un contexte d’incertitudes géopolitiques, il est de plus en plus nécessaire pour l’UE de renforcer sa coopération et sa coordination politique avec la Chine. L’administration Trump 2.0 a exercé une pression et un choc sans précédent sur l’UE en termes de sécurité économique et de gouvernance mondiale. En tant que deuxième économie mondiale, la Chine joue un rôle crucial dans la résolution des problèmes de sécurité et la paix dans le monde », a ajouté M. Dong.
Malgré sa volonté de réparer les liens meurtris, le chef du commerce du bloc a, à plusieurs reprises, exprimé à plusieurs reprises son attitude belliciste à l’égard de Pékin, décrivant la Chine comme « le partenaire commercial le plus difficile » et s’engageant à « remodeler la stratégie économique étrangère de l’Europe contre les « pratiques déloyales » de Pékin ».
Avant le voyage, M. Sefcovic a déclaré que si les fabricants chinois de véhicules électriques et de batteries souhaitaient investir dans l’UE, « ils devraient être prêts à transférer de technologie », a rapporté le South China Morning Post le 20 mars.
« Malgré les récents échanges intensifs entre la Chine et la Chine,et l’UE et certains signes d’une tendance au réchauffement, le positionnement stratégique de l’UE vis-à-vis de la Chine reste inchangé – du moins aucun ajustement historique au niveau stratégique ou officiel », a déclaré M. Dong, notant que M. Sefcovic visait plus probablement à rechercher l’aide de la Chine pour l’économie européenne.
« Les relations futures entre la Chine et l’UE seront probablement caractérisées par un mélange de coopération et de divergence, les deux aspects pouvant s’accentuer davantage. La lutte contre les facteurs négatifs dans les relations bilatérales dépend fondamentalement de la sincérité de l’UE et de sa perception de la Chine », a déclaré M. Dong, soulignant que les politiques de la Chine à l’égard de l’UE avaient toujours été stables et prévisibles.
Compte tenu de l’évolution rapide de la situation géoéconomique mondiale marquée par une incertitude croissante, l’UE devrait ajuster ses vues et ses politiques de longue date, a déclaré M. Zhang, appelant l’UE à renforcer son « autonomie stratégique » et à formuler de manière indépendante des politiques chinoises dans le but d’assurer la stabilité et la prévisibilité des relations Chine-UE.
« Le potentiel de coopération globale entre la Chine et l’UE est énorme, une fois que l’UE aura retiré ses vitres teintées et qu’elle considère la Chine de manière objective et pragmatique », a déclaré M. Zhang, notant que le marché ouvert, ultra-vaste et prévisible de la Chine apporterait à l’UE des opportunités d’investissement et de commerce considérables pour stimuler le développement économique du bloc. Pendant ce temps, la Chine et l’UE sont des partenaires naturels dans la gouvernance mondiale à une époque marquée par la prévalence de l’unilatéralisme des États-Unis, a-t-il déclaré.
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Xuan
sur Global Tomes
Visite de responsables européens en Chine dans un contexte de turbulences mondiales; les deux parties recherchent un ‘plus grand consensus »:
Par
Wang Qi
Publié le : 28 mars 2025 23:
Plusieurs responsables européens se sont rendus en Chine ces derniers jours, dont le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noel Barrot et le commissaire européen chargé du commerce et de la sécurité économique Maros Sefcovic, et d’autres se rendraient bientôt en Chine, soulignant les interactions croissantes entre la Chine et l’UE dans un contexte de turbulences dans la situation mondiale.
En réponse à une question sur les détails de la visite de Barrot, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a déclaré vendredi que les deux parties avaient une communication approfondie sur les relations Chine-France et Chine-UE ainsi que sur les questions internationales et régionales d’intérêt mutuel, et diverses ententes mutuelles ont été conclues.
« Dans le paysage international actuel qui regorge de changements et de turbulences, les deux pays entretiennent une communication et une coopération étroites, ce qui est dans l’intérêt des deux pays et propice au bon développement des relations entre la Chine et l’UE ainsi qu’à la paix et à la stabilité mondiales. » Guo a dit.
Le premier ministre Li Qiang a rencontré Barrot. Le ministre des Affaires étrangères Wang Yi et Barrot ont eu des entretiens et rencontré conjointement la presse, selon Guo. Les deux parties sont d’avis que, face à de profonds changements dans le paysage international, en tant que partenaires stratégiques globaux, la Chine et la France doivent faire preuve d’un sens de leur mission, rester attachées au multilatéralisme, au dialogue, à la coordination et au bénéfice mutuel, s’opposer à l’unilatéralisme, à la confrontation des blocs, au découplage et à la rupture des chaînes d’approvisionnement, et faire preuve d’un nouveau sens de l’engagement au cours des 60 prochaines années de relations bilatérales, a déclaré le porte-parole.
Jeudi, le vice-premier ministre chinois He Lifeng a rencontré Sefcovic à Pékin. Au cours de la réunion, Il a déclaré que la Chine est disposée à travailler avec l’UE pour renforcer le dialogue et l’échange, gérer les différences économiques et commerciales de la manière appropriée, élargir l’ouverture mutuelle, et promouvoir le développement sain, stable de la Chine-UE économique et les relations commerciales, selon Xinhua.
Outre le ministre français des Affaires étrangères et le responsable du commerce de l’UE, le président du Sénat italien Ignazio La Russa et le ministre portugais des Affaires étrangères Paulo Rangel se sont également rendus en Chine cette semaine. Dans le même temps, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez devrait également se rendre en Chine en avril, selon Reuters.
Ces visites surviennent alors que le monde fait face à des turbulences croissantes dans le cadre de changements politiques majeurs de la part du gouvernement américain. Elles surviennent également dans un contexte de division et de tension croissantes entre l’UE et les États-Unis au sujet de la crise ukrainienne et des tarifs douaniers américains.
Dans ce contexte, le besoin de l’Europe pour le rôle de la Chine dans la sécurité et le développement ne cesse de croître, a déclaré Cui Hongjian, professeur de l’Académie de gouvernance régionale et mondiale à l’Université des études étrangères de Pékin, vendredi au Global Times.
« Les deux parties recherchent un plus grand consensus et de nouvelles voies de collaboration », a-t-il déclaré, ajoutant qu’en renforçant le dialogue et l’engagement, la Chine peut construire un consensus avec un plus grand nombre de nations européennes, et aider l’Europe à atteindre des consensus plus positifs, en particulier sur les questions liées à la Chine. « Dans la situation changeante actuelle, un dialogue et une communication accrus entre l’Europe et la Chine sont également utiles pour que l’Europe puisse explorer l’autonomie stratégique. »
Il y a quelques signaux positifs de la part de l’UE à l’égard de la Chine. Par exemple, en février, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré qu’elle estimait que l’UE et la Chine pouvaient trouver des accords qui pourraient même étendre les liens en matière de commerce et d’investissement. Selon un rapport du South China Morning Post en mars, le Parlement européen a levé les restrictions imposées aux législateurs de l’UE qui rencontraient certains responsables chinois.
« L’Europe a récemment envoyé des signaux positifs – qu’il s’agisse de mettre l’accent sur la coopération avec la Chine ou de lever les restrictions imposées à la Chine par certaines institutions. Par rapport aux dernières années, il y a une opportunité d’amélioration entre la Chine et l’Europe », a déclaré M. Cui, tout en notant que la position intérieure de l’Europe vis-à-vis de la Chine n’est pas coordonnée, avec quelques voix faucon qui subsistent.