De la presse parisienne qui avec cette nouvelle confirme son sérieux à la question du gaz en Moldavie, Transnistrie et autres lieux sous statut d’occupation, mais occupés par qui ? De l’acceptation du fait que oui il s’est passé quelques chose le 2 mai en 2014, et qu’il y a eu à cette époque un rôle de l’OTAN et des Etats-Unis mais pour mieux continuer à tenter de sauver le régime de Zelenski en inventant encore et toujours que c’est défendre la gentille Ukraine assaillie par l’ignoble Poutine. Refuser de voir qui massacre les communistes et promeut les assassins nazis. Refuser d’entendre ces communistes… on se dit qu’il faut en passer par cette lueur dans la nuit sanglante. On pourrait rire de tout ce grotesque qui chaque jour accumule comme sur un plateau de LCI les épaves de la désinformation si l’on ne se souvenait des victimes de leurs pitreries. Aujourd’hui il me revient à propos du cirque autour du gaz russe et de la Moldavie le rire du dirigeant Oleg Khorjan du parti communiste de la Transnistrie assassiné…
Et tout cela pour rien : pour refuser de voir que nous sommes entrés dans une nouvelle ère où il faut arrêter de s’accrocher à des rhétoriques pour juger à chaque fois des conséquences réelles. Ne pas voir que la bande de tarés qui jouent à nous protéger de la menace supposée du péril jaune ou de l’infâme Poutine sont incapables de faire la guerre, ils cherchent simplement à faire face à leur débâcle économique en inventant comme les nazis le surarmement…
Effectivement 2OO.000 à 250.000 soldats russes tués c’est mesquins alors on gonfle les chiffres : 900 millions de Russes tués voilà qui assouvit la passion russophobe de nos médias impartiaux et objectifs ..
La Transnistrie se gèle mais ne veut pas du gaz américain trop cher et réclame son gaz russe… La présidente moldave posée là par l’Occident sur un siège mal assuré est obligée de céder mais pour ne pas avoir l’air, que de contorsions… Ce serait drôle, mais la tragédie est là comme à Odessa…
Chisinau (Moldavie) a expliqué que la proposition de livraison de gaz européen à la Transnistrie à hauteur de 60 millions € était assortie d’une condition : augmenter le prix du gaz à la population. Tiraspol a refusé.
Chisinau a accepté de ne pas poursuivre le blocus énergétique contre la Transnistrie pour le moment (apparemment, l’EuroLag trouve l’idée trop violente, en particulier en hiver). Le régime moldave accepte le transit de gaz russe sur son territoire via la Hongrie, en le labellisant « gaz hongrois ».
Les conditions moldaves & européennes sont : le transit du gaz est payant ; le paiement doit être fait à l’avance ; l’argent, comme le gaz, ne doit pas venir directement de Russie.
Moscou prête de l’argent à Tiraspol, qui paiera via une banque basée à Dubaï.
Je dois dire que pour avoir fait avec Marianne le tour de toute cette zone dans des cars aux amortisseurs effondrés et discuté tout au long des voyages et dans des gares et gites de fortune je rirais volontiers de tout cela si je n’avais pas le souvenir du responsable du parti communiste de Transnistrie, un grand gaillard rieur Oleg Khorjan qui nous a reçues avec une émotion fraternelle et qui peu de temps était emprisonné puis assassiné par les troupes de choc qui assurent l’élection de la présidente moldave…
Je ne peux pas rire ni même sourire face à ceux qui ont organisé la censure, ceux qui par paresse imbécile ne savent que répéter ce qu’ils savent déjà, tous ceux qui ne lisent jamais ce qui les dérange dans leur confort crasseux et qui tout au long de ma vie m’ont fait la leçon. Ils découvrent dix ans après alors que nous sommes déjà dans un autre monde qu’ils refusent également d’envisager et vous expliquent ce que vous vous êtes évertué à tenter de leur faire comprendre… Malheureusement il faut en passer par là et accepter ce lent cheminement d’un monde paresseux dont il est encore miraculeux qu’il reste des lueurs…
Accepter les appels à la paix les plus nuls qui soient en laissant subsister la nécessité d’une politique de la défense européenne contre l’infâme Poutine et le non moins infâme TRUMP… refuser de voir l’état réel du peuple français et de l’Europe, se prendre encore pour le centre de l’univers en refusant d’imaginer à quel point toute solution doit partir de l’état réel du monde.
Danielle Bleitrach
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