Tant que sur recommandation du père Joseph (l’éminence grise, le conseiller occulte) du secteur international, le sieur Boulet avec son onction ecclésiastique habituelle (et peut-être quelques avantages financiers permettant de soulager des budgets tendus dans les publications) réussira à imposer aux communistes et singulièrement à la direction de l’Humanité et aux propagandistes sa mise à l’index vaticane des communistes russes nous n’avancerons pas. Tant qu’il s’insinuera à l’heure du conclave des réunions du conseil national pour insinuer sans preuve, comme lui et ses pareils le font depuis des années, que Ziouganov le président du KPRF est un rouge brun qui appuie l’impérialisme bien connu de Poutine, en interdisant la lecture d’un tel suppôt de Satan et en dressant une croix entre un tel écrit et la masse des communistes, la bigoterie créera les excommuniés. Tant que les disciples forcenés du jésuite Mélenchon créeront un cordon sanitaire autour de ce que dit réellement le PCF et leurs fantasmes, en montant en épingle quelques dérapages (les vrais et les créés de toutes pièces ) des instances dirigeantes du PCF et tant que certains s’emploieront à hanter les couloirs des ambassades pour y semer la zizanie, nous aurons cette étrange alliance des liquidateurs du PCF et du gauchisme débridé pour empêcher le dialogue indispensable sur la nature du bellicisme contemporain. Et alors que Macron angoisse et apeure le peuple français pour mieux le plumer, on se demande ce qui est recherché par ces trois factions de la bourgeoisie déguisées en gauche communiste et révolutionnaire: le sieur boulet, les mélenchoniens y compris à l’intérieur du parti et une gauche radicale exaspérée comme beaucoup d’entre nous par le verrou intellectuel qui s’est créé autour de la question russe. Merci Marianne Dunlop qui par tes traductions tentes de démêler le fil complexe de cette embrouille en reproduisant le discours réel du président du KPRF. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/232637.html
– Chers camarades ! Chers amis !
Nous tenons aujourd’hui une réunion ouverte du parti, qui dresse le bilan de notre travail récent.
Nous la tenons dans le contexte du référendum national, que nous avons lancé dans le cadre des préparatifs du 80e anniversaire de notre grande victoire, ainsi que des préparatifs du plénum du comité central du KPRF et du forum antifasciste du 22 avril, jour de l’anniversaire de Vladimir Lénine.
J’ai intitulé mon discours d’aujourd’hui « Trois ans de guerre et douze thèses ». La première et principale thèse est que les citoyens de notre pays ont compris l’essence de l’agression impérialiste contre le monde russe.
Nous devons parfaitement comprendre que nous sommes défiés d’une manière telle que nous n’avons pas notre place sur cette planète. Par conséquent, nous avons le droit de nous défendre comme nous l’entendons.
La trahison des idéaux du socialisme et la guerre imposée par l’OTAN ont déjà coûté 31 millions de personnes à la Russie. Et les Russes continuent de mourir à un rythme rapide.
Deuxième thèse. Nous avons déjà réalisé la fourberie et le cynisme des « partenaires » occidentaux, qui se sont dits nos amis sous le couvert de la « démocratie », de la « glasnost » et de la politique perfide de Gorbatchev et d’Eltsine.
La troisième thèse est liée au fait que le président Poutine, il y a trois ans, au forum de Valdai, a dû admettre que le capitalisme était dans une impasse. Et aujourd’hui, il fait l’éloge des réalisations de la grande époque soviétique.
Quatrième thèse. Nous avons réalisé la perversité et le danger des sanctions imposées à notre pays. C’est pourquoi nous devons tout d’abord développer notre propre industrie. Nous ne nous fermons à personne. Mais il faut bien comprendre que si l’on revendique le statut de grande puissance, il faut être capable de produire tous les produits à forte intensité de connaissance. Or, depuis 25 ans, nous n’avons pas encore fabriqué notre propre téléphone, ni un téléviseur de qualité, ni une voiture civile fiable.
La cinquième thèse est que finalement, y compris les hommes d’affaires sérieux, ont compris ce dont notre pays ne peut pas se passer.
Oui, nous ne pouvons pas vivre sans notre propre sécurité alimentaire. Et à cet égard, notre équipe dirigée par l’académicien Kachine a fait beaucoup. Nos entreprises nationales ont montré l’exemple en fabriquant d’excellents produits sans demander un seul centime à l’État.
De même, nous ne pouvons pas vivre sans une éducation de qualité et une science fondamentale de haut niveau.
La sixième thèse est l’importance du travail de l’opposition patriotique. Au fil des ans, le parti communiste a réussi à rassembler toutes les forces patriotiques sous sa bannière. Nous avons sauvé le pays de la guerre civile à deux reprises.
Nous avons tout fait pour soutenir la Novorossiya. 125 convois de 25 000 tonnes de fret humanitaire y ont été envoyés. Et 22 000 enfants du Donbass ont été soignés dans la région de Moscou.
Septième thèse. Nous considérons que la création de l’État de l’Union de la Russie et du Belarus est extrêmement importante.
Mais je voudrais m’adresser aux citoyens et aux travailleurs d’Azerbaïdjan. En effet, certaines tendances sont apparues là-bas, qui n’apporteront rien de bon à l’Azerbaïdjan. Plus nous coopérerons et interagirons étroitement, plus vite nous obtiendrons ensemble les résultats nécessaires.
La huitième thèse concerne la nature répugnante de la « cinquième colonne ». Elle est aujourd’hui si visible qu’elle me fait même frémir !
Il m’a semblé que tout le monde en avait assez. On a vu le vrai visage de Gorbatchev et d’Eltsine. On a compris ce qu’est une « cinquième colonne » qui n’a besoin ni de la culture russe ni de notre civilisation.
Et pourtant, aujourd’hui, Klishas et Krasheninnikov ont déposé à la Douma une loi sur la liquidation du pouvoir populaire soviétique. Il s’agit d’une loi absolument néfaste ! Prenant la parole à la Douma, j’ai dit à Volodine qu’il s’agissait de la loi la plus néfaste de ces 20 dernières années !
Neuvième thèse. Le manque de fiabilité de l’oligarchie russe. Et son antipatriotisme.
Il y a une guerre, et ils ne veulent même pas payer des impôts normaux !
Dixième thèse. La nécessité de renforcer l’armée et le complexe militaro-industriel. Un pays immense, d’une superficie de 17 millions de kilomètres carrés et comptant dix fuseaux horaires, ne peut être gardé et protégé par de petites unités. L’armée doit compter au minimum 1,5 million d’hommes.
Nous avons déjà 120 commissaires qui sont morts à la guerre. Et nous sommes fiers de leur exploit. Mais il est nécessaire d’achever la défaite de cette racaille fasciste qui s’est abattue sur notre monde. Et, par conséquent, il faut maintenant la plus grande cohésion de la société.
Onzième thèse. Une attention particulière doit être accordée au renforcement de la souveraineté.
Pendant ce temps, en Yakoutie, la direction régionale continue de s’opposer à la préservation du monument de Lénine sur la place centrale de Yakoutsk.
Mais la souveraineté est renforcée sur la base de l’autosuffisance. Et nous avons tout ce qu’il faut pour cela. Des minéraux. Et une grande histoire. Des exploits grandioses. Des ressources matérielles. Et une grande science. Mais tout cela doit être uni. En effet, la souveraineté est une chose qui est défendue par l’ensemble de la nation !
Et à cet égard – la douzième thèse.
Il convient d’accorder une attention particulière aux technologies de pointe et d’atteindre le rythme de développement mondial. Malheureusement, le gouvernement actuel n’a pas encore pris en main la politique financière et économique.
Ceux qui ne veulent pas que nous soyons souverains et victorieux poursuivent les politiques actuelles. Ils ont tout fait pendant dix ans pour que le taux de croissance de l’économie ne dépasse pas 1 %.
Et la solution, il n’y en a qu’une. Seule la victoire peut assurer notre avenir. Et pour cela, il faut créer une concentration maximale de forces, avoir de la volonté et du caractère.
Un changement de cap. Soit la socialisation, soit le capitalisme et le fascisme ! Le capital financier engendre inévitablement le fascisme. C’est pourquoi la socialisation de la vie est le phénomène le plus important, et le travail avec la nouvelle génération est fondamental à cet égard.
La stabilité politique ne peut être assurée que par des élections justes et honorables. Nous avons préparé tout un ensemble de lois à cet effet. Il est maintenant très important pour nous de promouvoir ces textes. Mais tout le monde doit comprendre que les prochaines élections sont un test ! Et nous ne pouvons pas être d’accord avec les politiciens de l’administration qui ont décidé de gonfler certaines personnes, d’en « implanter » d’autres et de promouvoir les troisièmes. Il n’y a rien derrière eux : pas une seule pensée nouvelle, pas une seule idée nouvelle, pas une seule affaire sérieuse. Et c’est tout à fait anormal !
C’est pourquoi j’appelle Russie unie à coopérer plus étroitement en ces temps difficiles. Pour notre part, nous avons préparé à la fois un budget de développement, l’expérience des entreprises populaires et un ensemble de lois pertinentes. Nous présentons tout cela dans notre référendum populaire. Parce que le référendum populaire aide les gens à survivre. Et c’est l’un de nos plus grands événements aujourd’hui.
En conclusion, je voudrais appeler une fois de plus à analyser ce qui se passe de la manière la plus approfondie et à préparer activement notre congrès, qui déterminera l’évolution des événements pour les cinq prochaines années. À mon avis, le parti a tout ce qu’il faut pour cela !
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