Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Trump alerte sur la Troisième Guerre mondiale : « elle n’est plus très loin »

Avec Trump on ne peut s’empêcher de penser à ce que Marx disait de la bourgeoisie et du mode de production capitaliste (1) et dont nous reproduisons un extrait ci6dessous, et ce qui est extraordinaire c’est que ces eaux glacées du calcul égoïste lavent comme le ferait une tempête toutes nos illusions et avec Trump le capital prétend à la fois nous alerter et nous entraîner dans sa course au tombeau en insultant les crétins, les lâches, les corrompus incapables de l’arrêter… et qui conçoit les Etats-Unis d’Amérique comme l’ultime bunker… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete).

Article de Stars Insider

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Trump alerte sur la Troisième Guerre mondiale : "elle n’est plus très loin"
La peur d'une guerre nucléaire

Trump alerte sur la Troisième Guerre mondiale : "elle n’est plus très loin"

Trump alerte sur la Troisième Guerre mondiale : « elle n’est plus très loin »©Getty Images

Alors que le climat politique mondial se détériore et que les tensions s’intensifient sous divers aspects, l’idée qu’une guerre puisse éclater devient de plus en plus réaliste chaque jour. Autrefois, le choix d’un lieu de résidence dépendait de critères comme l’accès aux transports en commun, la qualité de l’éducation ou la commodité des déplacements. Aujourd’hui, les acheteurs de logements semblent davantage préoccupés par des besoins fondamentaux tels que l’accès à la nourriture et à l’eau. En somme, cela évoque la menace de la guerre.

Le 19 février, lors d’un sommet à Miami, le président américain Donald Trump a averti que la « Troisième Guerre mondiale » n’était « pas si loin », tout en assurant que son administration ferait tout pour l’éviter. Il a affirmé qu’il œuvrait activement à travers le monde pour « mettre fin aux guerres » et restaurer la paix, soulignant son engagement à empêcher un scénario où « tout le monde se ferait tuer ».

Avec un stock mondial d’environ 13 000 missiles nucléaires, nous sommes tous conscients des dangers d’une guerre nucléaire. Même s’il vaut mieux ne pas penser à ce scénario apocalyptique, vous vous demandez sûrement quels sont les pays dans lesquels vous avez le plus de chances de survivre à une telle catastrophe. Une étude publiée dans la revue scientifique Risk Analysis a recensé quelques nations insulaires qui pourraient bien être capables de produire suffisamment de nourriture pour nourrir leur population après une « catastrophe brutale entraînant une réduction de l’ensoleillement », telle qu’une guerre nucléaire, l’éruption d’un supervolcan ou encore la chute d’un astéroïde.

(1) Le Manifeste de Marx : le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie…

A chaque étape de l’évolution que parcourait la bourgeoisie correspondait pour elle un progrès politique. Classe opprimée par le despotisme féodal, association armée s’administrant elle-même dans la commune], ici, république urbaine indépendante; là, tiers état taillable et corvéable de la monarchie, puis, durant la période manufacturière. contrepoids de la noblesse dans la monarchie féodale ou absolue, pierre angulaire des grandes monarchies, la bourgeoisie, depuis l’établissement de la grande industrie et du marché mondial, s’est finalement emparée de la souveraineté politique exclusive dans l’Etat représentatif moderne. Le gouvernement moderne n’est qu’un comité qui gère les affaires communes de la classe bourgeoise tout entière.

La bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle éminemment révolutionnaire.

Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses « supérieurs naturels », elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du « paiement au comptant ». Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.

La bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.

La bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent.

La bourgeoisie a révélé comment la brutale manifestation de la force au moyen âge, si admirée de la réaction, trouva son complément naturel dans la paresse la plus crasse. C’est elle qui, la première, a fait voir ce dont est capable l’activité humaine. Elle a créé de tout autres merveilles que les pyramides d’Egypte, les aqueducs romains, les cathédrales gothiques; elle a mené à bien de tout autres expéditions que les invasions et les croisades.

La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les rapports de production, c’est-à-dire l’ensemble des rapports sociaux. Le maintien sans changement de l’ancien mode de production était, au contraire, pour toutes les classes industrielles antérieures, la condition première de leur existence. Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes. Tous les rapports sociaux, figés et couverts de rouille, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et vénérables, se dissolvent; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés.

Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.

Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les œuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité des littératures nationales et locales naît une littérature universelle.

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1 Commentaire

  • Xuan

    Le danger d’une troisième guerre existe, d’ailleurs elle a déjà commencé.
    Mais Trump est aussi un grand comédien. Il annonce des descentes de lit en synthétique à 10 000 € pour les fourguer à 5000. Il combine menace et flatterie pour parvenir à ses fins, et la peur est son martinet préferé, avec des sanctions économiques qui nuisent tout autant aux capitalistes US.
    Il ne fera pas la guerre à la Russie, c’est raté. La Chine s’attend à tout et c’est un gros morceau.
    Mais pour le moment, Trump est comme le chien qui aboie. Un chien ne devient vraiment dangereux que lorsqu’il sent la peur.

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