Zelensky dans les cordes – L’Ukraine, Trump et les forces cachées qui façonnent la politique étrangère américaine
Grayzone
21 févr. 2025
Dans cette interview explosive, Max Blumenthal se joint au juge Napolitano pour disséquer la dynamique changeante de la politique étrangère américaine sous Trump, les provocations menant au conflit entre l’Ukraine et la Russie et l’effondrement potentiel du gouvernement de Zelensky. Blumenthal se penche également sur les stratégies de Netanyahu à Gaza et sur les forces cachées qui alimentent l’interventionnisme américain. L’ensemble montre également que l’on ne doit pas faire confiance à Trump malgré son entreprise salubre de « révélation », pas plus qu’aucun représentant de ce système. Ce qui se prépare déjà en coulisse dans la chute de Zelenski soit par un coup d’Etat, soit par des élections consiste en des relais inquiétants comme Zaloujny, l’ancien chef des armées écarté par Zelenski comme un dangereux rival et envoyé comme ambassadeur à Londres, où il a été très actif dans ce remplacement et dans la position belliciste britannique, tandis qu’en Ukraine l’extrême-droite et ses troupes va utiliser les désordres de la rupture de l’aide américaine pour prendre le pouvoir en assurant la poursuite de juteux intérêts et la destruction du pays. Tous les partis ont été en fait interdits, les communistes sont pourchassés, assassinés, les ukrainiens s’exilent en masse mais les ambassades sont surveillées. De ce point de vue, il faut être très attentif à ces « révélations » en les éclairant par la réalité de ce qu’est devenue l’Ukraine et le continent européen, la France elle-même !
Ne croyez pas que la situation actuelle, la disgrâce de Zelenski et le projecteur mis par Trump sur la réalité de ce qu’ont accompli les Etats-Unis et leurs vassaux suffise. Par exemple, la force qui monte en Ukraine est le général Valeri Zaloujny, un ultranationaliste convaincu et un grand sympathisant de l’ensemble des mouvances ultranationalistes et néo-nazies de l’Ukraine. Il est le candidat des « chemises brunes ». Dès 2014 avec le coup d’Etat et l’assaut immédiat contre le Donbass il était le commandant adjoint du secteur « C » dans la zone de combat dans le Donbass, y compris à Slaviansk, Kramatorsk, Debaltsevo et d’autres points stratégiques, Zaluzhny avait déjà été en très étroite collaboration avec l’extrême droite ukrainienne qui constituait l’épine dorsale la plus motivée des formations armées ukrainiennes. C’est de cette époque que date le début de ses relations fructueuses avec l’ultra radical Andrei Biletsky – la « star » militaire de l’Ukraine, ne cachant nullement ses convictions ultranationalistes et néo-nazies. Avant le déclenchement de la phase active de la confrontation armée en février 2022, Biletsky était un homme politique, un député et, à l’époque de « l’Opération Antiterroriste » ukrainienne dans le Donbass, le premier commandant du tristement célèbre régiment néo-nazi « Azov » qui, à ce titre, a commandé des opérations militaires dans la région de Donetsk en 2014-2015. Ces gens-là ont joué un rôle déterminant avec les Britanniques pour faire capoter le protocole signé à Minsk encore en 1922, Minsk camouflé par le pseudo charnier de Bucha… Ces deux forces celle d’un nationaliste bon chic bon genre écarté par Zelenski et homme de Londres, et celle du voyou faisant régner la terreur Biletsky sont déjà là aujourd’hui pour créer l’incident et le désordre. Déjà quand on connait les démons de l’Ukraine, de la Pologne, des pays baltes, de tout ce continent travaillé depuis des siècles par les églises et la haine inquisitoriale, déjà l’impopularité de Zelensky et autres oligarques est diffusée en sous main avec l’habituelle haine du juif, les caricatures insistent sur son physique alors que celui de Valeri Zaloujny, correspond plus à la haine nationaliste entretenue comme la seule idéologie avec ses relents immondes partout. Tout cela explosera y compris quand les armées françaises et britanniques seront là dans une paix imposée et où alors nous mènera l’aventurisme de Macron, ou l’irresponsabilité de Bompart quand il accepte la présence militaire française après un cessez-le-feu et l’ouverture de négociations ?
C’est à cause de ce terrain tel qu’il n’a cessé d’être entretenu et fabriqué par les USA et l’UE mais aussi l’extrême-droite que les communistes russes disent à quel point ils n’ont pas le droit à l’erreur et la prudence des chinois. C’est un champ de mines qui a été créé depuis des années non seulement en Ukraine et d’autres lieux en guerre de la planète mais dans toutes l’Europe et d’autres continents. J’ose affirmer que seuls les communistes et de véritables patriotes partout affrontent une telle situation. Donc se battre pour la paix c’est mettre à nu les intérêts en présence, ceux de Macron et de ce dont comme en France la situation politique réelle recèle de danger. La prise de position du Parti communiste est la seule qui nous permette d’échapper à tant de forces conjuguées en faveur de la guerre, mais il est bien seul et faible. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
https://thegrayzone.substack.com/p/the-grayzone-live-the-jig-is-up?utm=next-episode
interview en anglais mais avec traducteur automatique.
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Ukraine parade néo-nazie …
AI – Résumé :
Dans une conversation révélatrice sur Judging Freedom, Max Blumenthal évoque le changement radical de la politique étrangère américaine sous Donald Trump, en particulier en ce qui concerne l’Ukraine. Blumenthal soutient que la récente reconnaissance par Trump de la guerre en Ukraine comme l’un des conflits les plus provoqués de l’histoire moderne marque un changement significatif par rapport aux administrations précédentes. Il fait remonter les racines du conflit au coup d’État de Maïdan en 2014, qui, selon lui, a été fortement soutenu par les États-Unis, ce qui a conduit à l’annexion de la Crimée par la Russie et à la guerre en cours dans le Donbass.
Blumenthal critique le récit selon lequel l’Ukraine est une victime de l’agression russe, affirmant que les actions des États-Unis et de l’OTAN, y compris la construction d’alliances militaires à la frontière russe, étaient des provocations délibérées. Il souligne comment le public américain commence à voir à travers des années de propagande, reconnaissant la guerre comme le résultat de l’intervention américaine plutôt que de l’agression russe non provoquée.
La discussion aborde également l’effondrement potentiel du gouvernement de Zelenskyy si l’aide américaine est coupée, Blumenthal prédisant des conflits internes et un possible renversement par des factions nationalistes. Il critique les sanctions de l’administration Biden contre la Russie, affirmant qu’elles ont nui à l’économie américaine plus qu’à celle de la Russie, et appelle à une réévaluation des priorités de la politique étrangère américaine.
Se déplaçant vers le Moyen-Orient, Blumenthal examine les stratégies de Netanyahu à Gaza, suggérant que les dirigeants d’Israël sont plus intéressés par le maintien d’un état de conflit que par la paix. Il révèle des détails troublants sur la directive Hannibal, qui aurait conduit à la mort de nombreux civils israéliens lors des attaques du 7 octobre, et discute des troubles politiques en Israël alors que Netanyahu fait face à des allégations de corruption.
Tout au long de l’interview, Blumenthal insiste sur la nécessité d’un changement fondamental de la politique étrangère américaine, en s’éloignant de l’interventionnisme et en se concentrant sur les intérêts intérieurs. Il dénonce l’influence des groupes de pression et du complexe militaro-industriel, exhortant l’administration Trump à donner la priorité aux besoins de l’Amérique plutôt qu’aux enchevêtrements mondiaux.
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Castelain dominique
Merci pour cet éclairage