Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Macron s’en va-t-en guerre… et le landernau politicien parle d’autre chose…

Ils se sont gorgés de leur propre propagande sur l’efficacité de leurs sanctions, sur l’état de l’économie russe, et ils ne comprennent pas que forte de l’expérience de l’URSS et de la manière dont l’occident s’est conduit sans respect de ses promesses en poursuivant ce qui était déjà le rêve d’Hitler, l’asservissement et le pillage de la Russie comme d’ailleurs de la Chine, de la Corée qui ont des expériences semblables. Les Russes et c’est en ce sens qu’ils sont soutenus par les Chinois jouent la survie de leur pays, leur souveraineté face aux caprices de pillards des occidentaux, ils iront jusqu’au bout et si on veut réellement la paix il faut comprendre cela qui les unit aux Chinois, aux Cubains, aux Coréens et à bien d’autres peuples du sud. C’est exactement le sens de ce que j’ai voulu écrire et qui n’a visiblement été compris par personne mais qui commence à être envisagé par les communistes s’ils le sont restés.

Il y a tout de même des moments amèrement réjouissants : se faire traiter de traitre communiste à la solde de Macron parce qu’on refuse d’assumer la dernière foucade de Mélenchon et de ses troupes de LFI alors même qu’on rend à Macron et à la bande de fier à bras qui prétendent dépenser sans compter pour la guerre en Ukraine et pour les marchands d’armes est tout de même un comble.

Avoir laissé passer cette réunion invraisemblable à Paris où ils étaient une poignée les plus déterminées au combat contre Poutine le méchant au nom de l’Europe et quelle Europe… Les autres ceux qui n’étaient pas là et qui selon le slogan habituel (quand vous n’êtes pas invité au repas c’est que vous êtes au menu) et qui sont à deux doigts de l’explosion ont apprécié surtout au vu des résultats…

Mais écoutons plutôt ce spécialiste des marchés financiers qui nous raconte l’euphorie des places boursières et le nouveau fiasco non pas seulement de Macron mais du politico-médiatique français qui lui accorde un sursis immérité.

Face à la comédie des Etats-Unis dont le dirigeant ne cache pas le niveau de ses ambitions : le rapport qualité prix des investissements et qui se rend compte qu’il finance une bande de tocards, macron et la fine équipe réunie à Paris non seulement est parti en guerre contre la paix mais n’a même pas réussi à sortir le moindre communiqué commun de la bande en question… Pendant qu’à l’Assemblée Nationale on jouait d’une manière sordide autour du crime contre l’enfance en se jetant là aussi les complicités d’hier et d’aujourd’hui…

(note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

La seule chose que refuse d’envisager l’occident c’est la nature de la détermination russe

MOSCOU EXIGE DE L’OTAN DE RENIER SA PROMESSE À L’UKRAINE

Évoquant les inquiétudes ukrainiennes et européennes, le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, qui dirigeait la délégation américaine, a assuré que personne ne serait tenu à l’écart de ces pourparlers, que l’Union européenne aurait à être impliquée le moment venu et que toute solution devait être acceptable aux yeux de toutes les parties.

Alors même que la réunion était en cours dans la capitale saoudienne, la Russie a paru durcir ses exigences.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré aux journalistes à Moscou que la Russie ne se contenterait pas d’une non-adhésion de l’Ukraine à l’Otan. Elle a ajouté que l’alliance militaire transatlantique devait renier sa promesse faite à l’Ukraine en 2008 lors d’un sommet à Bucarest d’une intégration à terme à l’Otan.

« Sinon, ce problème continuera à empoisonner l’atmosphère sur le continent européen », a dit Maria Zakharova.

Volodimir Zelensky ne cesse pour sa part d’affirmer qu’une adhésion à l’Otan est la seule manière de garantir la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine vis-à-vis de son puissant voisin russe, alors que Kiev a accepté en 1994 de renoncer à son vaste arsenal nucléaire datant de l’époque soviétique en échange de garanties sur le respect de ses frontières de la part de la Russie, des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

CONTRASTE D’EXPÉRIENCE

Alors que des pays européens, dont certains dirigeants se sont réunis lundi soir en urgence à Paris, évoquent la possibilité de déployer une force de maintien de la paix en Ukraine en cas d’accord, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a répété mardi à Riyad que Moscou n’accepterait pas la présence de soldats de l’Otan chez son voisin, quelle que soit leur bannière. « Bien sûr, c’est inacceptable pour nous », a-t-il dit.

La France organisera mercredi une deuxième réunion sur l’Ukraine et la sécurité en Europe avec des pays européens qui n’étaient pas invités lundi et le Canada, autre allié au sein de l’Otan, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Le contraste en termes d’expérience autour de la table de discussion à Riyad était saisissant, Sergueï Lavrov et Iouri Ouchakov, conseiller en politique étrangère du président russe Vladimir Poutine, cumulant 34 années de présence à leurs postes quand leurs trois interlocuteurs américains n’étaient pas encore en fonction il y a un mois.

Cette séance de pourparlers prolonge la séquence diplomatique ouverte par un premier entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine mercredi dernier. Les deux dirigeants ont exprimé la volonté de se rencontrer mais les délégations américaines et russes à Riyad ont dit qu’aucune date n’avait été fixée pour un tel sommet.

Américains et Russes se sont entendus pour nommer des « délégations respectives de haut niveau pour commencer à œuvrer à un chemin pour mettre fin au conflit en Ukraine aussi vite que possible de manière durable, viable et acceptable par toutes les parties », a dit Tammy Bruce, porte-parole du département d’Etat américain.

Iouri Ouchakov a pour sa part déclaré aux journalistes à l’issue de ces quatre heures et demie de discussions: « Cela a été une conversation très sérieuse sur tous les sujets que nous souhaitions aborder. »

Marco Rubio a dit sortir de cet entretien avec la conviction que la Russie est « désireuse de commencer à engager un processus sérieux pour déterminer à quel rythme et selon quel mécanisme une issue peut être trouvée à cette guerre ».

Serguei Lavrov a fait état d’un « intérêt élevé » dans la levée des barrières économiques entre les deux pays, alors que les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont multiplié les sanctions contre la Russie depuis février 2022.

Marco Rubio est resté évasif sur ce point.

« Il y a d’autres parties prenantes qui ont des sanctions. L’Union européenne devra être à la table à un moment donné, parce qu’ils ont aussi imposé des sanctions », a-t-il dit.

(Humeyra Pamuk à Riyad et Dmitry Antonov à Moscou, rédigé par Mark Trevelyan; version française Jean Terzian, Benjamin Mallet et Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault et Kate Entringer)

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1 Commentaire

  • Rebours
    Rebours

    Une réunion d’édentés dirait le félon Hollande

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