Pendant que l’on amuse le landernau politico-médiatique semble obnubilé par les grandes manoeuvres des présidentielles avec au centre le futur affrontement RN / melenchon dans lequel on parle de tout sauf de l’essentiel, comme le fait divers ordinaire n’y suffit pas on réveille l’insupportable le viol de l’enfance… Pendant ce temps là Macron joue les boute feu pour tenter de se donner ue stature pour sa future reconversion au plan international. Tout cela est dérisoire vu les capacités réelles de ceux qui aboient mais ce ne sera pas la première fois que ce type de gouvernement sans aucune opposition crédible envoie des expéditions néocoloniales à la catastrophe ce qui lui permettra par ailleurs d’imposer une politique insupportable aux travailleurs et aux couches popuaires en faisant avan cer le fascisme. et en développant laa haine xénophobe contre les « ennemis de l’OTAN » désormais associés à Trump tout en servant l’impérialisme (note de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Les partenaires occidentaux de l’Ukraine travaillent discrètement sur un plan d’envoi de troupes en Ukraine, selon un rapport de l’Associated Press (AP). La France et la Grande-Bretagne sont à l’avant-garde de ces efforts, bien que les détails restent flous.
Les pays impliqués dans les discussions sont réticents à l’idée de donner un avantage au président russe Vladimir Poutine s’il accepte de négocier la fin de la guerre qu’il a déclenchée il y a trois ans.
« Je ne m’étendrai pas sur les capacités particulières, mais je reconnais que si la paix s’installe, il faudra une sorte de garantie de sécurité pour l’Ukraine et le Royaume-Uni jouera son rôle à cet égard », a déclaré jeudi le Premier ministre britannique, Keir Starmer, dans des propos prudents.
Les dirigeants européens ont commencé à étudier le type de force qui pourrait être nécessaire il y a environ un an, mais le sentiment d’urgence s’est accru en raison de la crainte que le président américain Donald Trump ne leur passe au-dessus de la tête, voire de celle de l’Ukraine, pour conclure un accord avec M. Poutine.
Lors de la conférence de Munich sur la sécurité, Volodymyr Zelensky a répété à plusieurs reprises que si l’Ukraine n’était pas acceptée au sein de l’OTAN, il faudrait créer une autre OTAN en Ukraine.
Premières réunions pour discuter d’un éventuel contingent européen
En décembre, après l’élection de M. Trump, mais avant qu’il ne prenne ses fonctions, un groupe de dirigeants et de ministres s’est réuni avec Zelensky à la résidence du secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, à Bruxelles. Ils venaient de Grande-Bretagne, du Danemark, de France, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas et de Pologne. Des hauts fonctionnaires de l’Union européenne étaient également présents.
Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, serre la main du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avant une réunion à Bruxelles, le mercredi 18 décembre 2024. AP Photo
Les discussions se sont appuyées sur une idée lancée par le président français Emmanuel Macron au début de l’année 2024. À l’époque, son refus d’exclure l’envoi de troupes sur le terrain en Ukraine avait suscité un tollé, notamment de la part des dirigeants allemand et polonais.
Macron est apparu isolé sur la scène européenne, mais son projet a depuis lors gagné du terrain. Il n’en reste pas moins que la forme que pourrait prendre cette force et les personnes qui y participeront dépendront en grande partie des termes d’un éventuel accord de paix, et d’autres éléments encore.
L’Italie a des limites constitutionnelles à l’utilisation de ses forces. Les Pays-Bas auraient besoin du feu vert de leur Parlement, tout comme l’Allemagne, dont la position pourrait évoluer après les élections du 23 février, qui verront l’arrivée d’un nouveau gouvernement. La Pologne est prudente, étant donné les animosités persistantes avec l’Ukraine qui datent de la Seconde Guerre mondiale.
« Nous en sommes à un stade très précoce », a déclaré Hanno Pevkur, ministre estonien de la Défense, en marge de la conférence de Munich sur la sécurité.
Alors que diverses discussions et rumeurs sont en cours, il est « essentiel » pour les alliés européens de comprendre à quoi ressemblera la ligne de contact en Ukraine avant d’élaborer un plan, a-t-il souligné
Si la Russie et l’Ukraine réduisent leurs forces le long de la ligne de front à « quelques milliers » de part et d’autre, alors « ce n’est pas un problème pour l’Europe d’être là aussi », selon Pevkur, qui a souligné que ce serait beaucoup plus difficile s’il y avait encore un « conflit en ébullition ».
La composition et le rôle de la force seront dictés par le type d’accord de paix qui sera conclu, tout comme la taille et l’emplacement du contingent européen.
Volodymyr Zelensky a insisté sur la nécessité d’envoyer au moins 100 000 à 150 000 soldats. Les médias ont spéculé sur une force de 30 000 à 40 000 hommes. Les diplomates et les fonctionnaires n’ont confirmé aucun de ces chiffres.
Le président ukrainien insiste également sur le fait que les Européens ont beaucoup à gagner de l’expérience de son pays : « Seule notre armée en Europe a une véritable expérience de la guerre moderne« .
« Lorsque nous parlons de contingents, j’ai une carte qui montre 110 000 soldats étrangers. Il serait préférable que nos partenaires spécialisés dans les opérations navales, comme le Royaume-Uni et les pays nordiques, soient déployés en mer », a-t-il déclaré lors de la conférence de Munich sur la sécurité.
Il a admis que l’armée ukrainienne ne disposait pas de suffisamment d’armes et d’équipements.
« Lorsque nous parlons d’un contingent, on nous demande si nous sommes ouverts à un contingent européen. J’ai répondu que nous étions prêts à accueillir un contingent composé uniquement d’Ukrainiens. La vraie question est celle de l’équipement. Si nous disposons de 150 à 160 avions de chasse F-16 et de plus de 25 systèmes Patriot, pourquoi aurions-nous besoin de troupes américaines ou européennes ? Si la question porte sur la nationalité, elle n’est pas pertinente », a-t-il souligné.
Mais si la Russie attaque les pays européens de l’OTAN, a averti Zelensky, l’UE ne sera pas en mesure d’y faire face seule. Il a notamment indiqué que le Bélarus pourrait servir de rampe de lancement à une attaque russe dès cette année.
C’est pourquoi, selon lui, il est temps de mettre en place des « forces armées européennes », le dirigeant ukrainien ayant semblé promouvoir l’idée d’une nouvelle alliance militaire et politique dans laquelle l’armée ukrainienne pourrait jouer un rôle important. « Sans l’armée ukrainienne, les armées européennes ne suffiront pas à arrêter la Russie. Telle est la réalité ».
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