Dans une interview accordée à Time et publiée, ce jeudi 12 décembre, Donald Trump s’est opposé à l’utilisation de missiles américains logue portée en direction du territoire russe. En réponse aux attaques ukrainiennes, Vladimir Poutine a quant à lui menacé d’employer le missile expérimental Orechnik. Trump n’est pas le pacifiste dont rêvent certains qui n’ont pas encore compris à quel point la logique de guerre est celle du système qui domine totalement les USA et ses vassaux. Biden le sénile multiplie les petits jeux sanglants qui l’ont caractérisé tout au long de sa présidence et de sa carrière et que nous analysons par ailleurs. Trump lui brûle d’impatience d’attaquer la Chine et les BRICS. A eux deux ils représentent assez bien la peste et le choléra de l’impérialisme à son stade ultime celui où il ne peut plus que détruire. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le président Donald Trump s’exprime lors d’une réception à la Bourse de New York après avoir été nommé « Personnalité de l’année » par le magazine TIME pour la deuxième fois. Le 12 décembre 2024.© SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Le président élu des États-Unis Donald Trump s’est dit « vivement opposé » à l’emploi par l’Ukraine de missiles de longue portée américains en Russie, tout en promettant de ne pas abandonner Kiev, dans un article publié ce jeudi 12 décembre par le magazine Time. Article dans lequel Donald Trump est sacré « Personnalité de l’année ».
« Je suis vivement opposé à l’envoi de missiles à des centaines de kilomètres à l’intérieur de la Russie. Pourquoi faisons-nous cela ? (…) Nous ne faisons qu’intensifier cette guerre et l’aggraver », déclare Donald Trump, dans des propos tenus le 25 novembre, précise Time, avant sa rencontre avec les présidents français et ukrainien Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l’occasion de la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame à Paris. « Je veux parvenir à un accord et la seule manière de parvenir à un accord c’est de ne pas abandonner », ajoute-t-il lorsqu’il est interrogé sur ses intentions d’abandonner ou non le soutien à Kiev.
Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour tirer sur le territoire russe des missiles de longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a effectué des frappes en Russie à l’aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.
Le président Vladimir Poutine a menacé d’employer le missile hypersonique expérimental russe Orechnik, qui peut porter une charge nucléaire, pour bombarder des centres de décision à Kiev ainsi que les pays occidentaux qui aident l’Ukraine à procéder à des attaques sur le sol russe.
Le Kremlin a affirmé ce jeudi 12 décembre que l’armée russe répondrait « obligatoirement » à l’attaque ukrainienne de la veille, menée selon Moscou contre un aérodrome militaire russe avec des missiles américains ATACMS, une ligne rouge pour Vladimir Poutine. Pour rappel, les missiles ATACMS ont une portée maximale de 300 kilomètres.
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