Entre les légions étrangères de “Ponomarev”, qui mêlent allégrement pseudos dissidents humanistes russes à la fine fleur de l’extrême-droite fasciste et le mercenariat des sociétés militaires privées, la défense de l’Ukraine n’est plus depuis longtemps l’affaire des Ukrainiens. Notez là encore le rôle de pointe des Polonais même si la grande masse des Polonais n’est pas plus convaincue que les Français mais on leur fait rejouer “l’étrange défaite” qu’ils ont déjà pratiquée à l’ouverture de la deuxième guerre mondiale. Ce qui est inquiétant c’est que Biden et les fachos de service qui l’entourent ne cachent même plus cet état de fait pas plus que le consensus en faveur de la guerre est en train de tenter de prendre un nouveau souffle en nous “ukrainisant” sous couvert de nous protéger des armées de Poutine, flanquées de quelques nord-coréens, le tout étant à la fois prêt à toutes les désertions, dépassées et menaçant Paris… (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Dès juin 2024, Amentum a signé des accords avec l’Ukraine pour préparer le déploiement de son personnel dans le domaine de la maintenance et du soutien© Amentum
Pour soutenir l’effort de guerre, ces sociétés vont intervenir aux côtés des Ukrainiens dans les domaines de la maintenance, du soutien, de la logistique, de la formation. Mais sans prendre part directement à des missions de combat.
Les États-Unis vont envoyer un petit nombre
d’employés de sociétés militaires privées en Ukraine pour s’occuper de la maintenance de l’armement américain. Une telle décision était officiellement en attente mais des entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD) américaines ne cachaient pas leur présence en Ukraine.
Certaines de ces ESSD (aux États-Unis, on parle plutôt de SMP, pour sociétés militaires privées) sont déjà à l’œuvre en Pologne (la société US Amentum y répare les blindés Bradley des Ukrainiens. Voir ci-dessous) et en Roumanie (pour les avions de chasse F-16) ; elles n’auront donc aucun mal à projeter du personnel en territoire ukrainien.
Pourquoi une telle décision ? L’élection de Donald Trump chamboule tout, surtout si le « président élu » met à exécution ses menaces de cesser l’envoi d’aides matérielles et financières à Kiev. Kiev dont les armées sont en mauvaise posture dans le Donbass et qui est à court d’effectifs pour remplir toutes les missions nécessaires à la poursuite de son effort de guerre (maintien en condition opérationnelle ou MCO, maintenance, logistique, formation etc.)
Loin du front
L’envoi par Washington de prestataires de services en Ukraine a été annoncé vendredi par un responsable de la Défense américaine. Les ESSD américaines qui travailleront en Ukraine seront loin des lignes de front et ne participeront pas au combat face à l’armée russe. Ils aideront l’armée ukrainienne à réparer et entretenir rapidement les équipements fournis par les États-Unis, selon les besoins, afin qu’ils puissent vite retourner sur le front
, a-t-il été précisé.Une offre d’emploi américaine pour des mécaniciens spécialisés dans les blindés qui seront basés en Pologne.© Amentum
Nous prenons cette mesure car certains des équipements américains fournis à l’Ukraine — ou qui seront fournis à l’Ukraine dans les prochains mois — comme des F-16 ou les systèmes de défense aérienne Patriot demandent une expertise technique spécifique pour être entretenus
, a précisé le responsable, ajoutant que cette décision a été prise après une évaluation prudente des risques
. Et peut-être sur fond d’immixtion nord-coréenne dans le conflit.
La présence de « contractors », comme ceux de la grande société américaine Amentum qui entretient les hélicoptères Black Hawk des services spéciaux de Kiev, est déjà effective mais reste officieuse.
Actuellement, c’est dans le domaine du MCO et de la maintenance que travaillent ces contractors ; d’autres sont (ou seront vite) déployés pour intervenir dans le soutien logistique, la formation, voire le renseignement…
A cette décision de l’administration Biden (décision qui n’est pas encore officielle en ce 9 novembre) pourrait s’ajouter de nouvelles cessions d’armes et de munitions, comme l’a laissé entendre une porte-parole du Pentagone.
Avant l’investiture du républicain le 20 janvier, le gouvernement du président sortant va certainement chercher à dépenser jusqu’au dernier cent l’enveloppe budgétaire votée en faveur de l’Ukraine. Une enveloppe qui totaliserait au moins 7 milliards de dollars et dont 4 seraient utilisés pour les prochaines cessions d’armes à Kiev.
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