Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Guennadi Ziouganov – “Le président a raison : nous sommes redevables envers les participants à la SVO”.

Encore une analyse importante de Ziouganov le président du KPRF et qui n’est pas éloigné de ce dont devraient prendre conscience les Français gorgé de propagande : le patriotisme, le vrai celui qui se préoccupe de la sécurité des citoyens repose sur l’écoute de ce que veut réellement le peuple et pas la poignée d’oligarques qui peuvent faire de la surenchère en matière de chauvinisme mais sont hors sol. (note de danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://kprf.ru/party-live/cknews/229842.html

Entretien du dirigeant du KPRF, Héros du Travail de Russie – avec l’observateur politique de « KP » Alexandre Gamov

…- Guennadi Andreevitch, hier, lors de la réunion du gouvernement, Vladimir Poutine a déclaré qu’il rencontrait tout le temps les combattants de la SVO et qu’il s’avérait qu’il y avait beaucoup de problèmes.

– Eh bien, d’une manière générale, lorsque nous avons rencontré le président, ce ne sera pas un secret, il m’a invité dans la salle de section et m’a montré comment la situation évoluait sur l’ensemble de la ligne de front.

Quand cela s’est-il passé ?

– Peu importe. Écoute-moi bien. De Kherson à Koursk. Il comprend parfaitement la situation opérationnelle. Il discute régulièrement avec les commandants, avec les ministres. Mais en même temps, il fait quelque chose qui fait honneur à tout dirigeant : il invite les gens du front et parle individuellement avec ceux qui se battent vraiment au front, qui connaissent la situation au front et à l’arrière grâce à leur propre expérience du combat. La remarque du Président est donc tout à fait justifiée.

Pourquoi envoyons-nous un convoi tous les 2 ou 3 jours ? Nous collectons diverses cargaisons dans tout le pays, 25 000 tonnes déjà – des voitures, des motos et des drones aux médicaments, à la nourriture et aux lettres d’enfants, qui réchauffent les cœurs et les âmes de nos soldats.

Nous, notre parti, amenons chaque semaine 250 à 300 enfants pour les vacances à l’internat « Snegiri » avec des soignants, des infirmières, des médecins, des enseignants, soit déjà 20 000 personnes. Nous connaissons parfaitement la situation sur le terrain dans la zone SVO. Notre députée Nina Ostanina vient rendre visite aux mères et aux enfants. Encore une fois, les entreprises populaires sont un salut pour tout le monde.

– Parlez-vous de la ferme d’État Lénine, près de Moscou ?

– Et pourquoi pas ? Dernièrement, nous avons envoyé des commandants qui se rendent sur la ligne de front en passant par cette ferme d’État : ils y voient des écoles et des jardins d’enfants extraordinaires, des installations culturelles et sportives, des familles nombreuses, des salaires, une production, et ils se disent : « Nous savons pourquoi nous allons nous battre – pour assurer un tel avenir à nos enfants ».

Et les oligarques sont toujours assis sur leurs milliards. De même qu’ils n’ont pas payé d’impôts normaux, ils n’en paient toujours pas. Le bloc financier et économique fait sauter la banque et continue sur sa trajectoire. Eh bien, 21 %, c’est un taux démentiel ! Quel type de production peut fonctionner avec de tels taux d’intérêt ?

Ici, nous devons guérir, fouetter et éduquer, ici nous devons poser des questions.

– Que suggérez-vous exactement ?

– Nous devons éliminer les obstacles bureaucratiques et les abus. Nous devons prêter attention aux besoins des gens ordinaires et en particulier aux participants à la SVO et à leurs familles. Nous devons montrer des exemples d’héroïsme et d’altruisme. Le 29 octobre, c’était l’anniversaire du Komsomol. Ouvrez votre calendrier à la maison – il n’y a pas de fête de ce type dedans. 200 millions de personnes sont passés par cette école. « Et l’acier fut trempé » (le roman de Nikolaï Ostrovski sur l’héroïsme des premiers membres du Komsomol – A.G.) a été traduit en 75 langues et tiré à des dizaines de millions d’exemplaires. Les Chinois en ont fait un téléfilm de 20 épisodes, une série super populaire, qui a remporté un prix d’or. Mais nos chaînes de télévision restent silencieuses.

Je comprends parfaitement l’inquiétude du président.

Mais je ne comprends pas le manque de discipline des exécutants, de ceux qui doivent organiser tout cela.

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