Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Rusés, insolents, voleurs : l’Allemagne en a assez des « réfugiés » ukrainiens, qui ne veulent pas travailler

Ce tableau concernant les “réfugiés ukrainiens” est exactement celui qui est partagé par une bonne partie des couches populaires marseillaises pour la plupart issues de l’immigration et en tous les cas de vagues venues du bassin méditerranéen, la mairie socialiste comme la métropole de droite a réservé tous les logements, tous les avantages aux Ukrainiens et a toujours plus méprisé ceux qui étaient en attente. C’est d’ailleurs la même population qui sur radio trottoir du cours Belzunce s’initie à la nouveauté des BRICS depuis l’adhésion de l’Algérie et la popularité de Poutine monte d’autant. Mais tous les gens venus des pays de l’est, ex-socialistes ne sont pas des trafiquants, fainéants décrits ici. Hier j’étais chez le radiologue, un Hongrois qui ne parlait que l’anglais m’a expliqué qu’ils s’étaient débarrassés du communisme et donc ne parlait plus russe… Je lui ai fait remarquer qu’il était obligé depuis de venir travailler en France, il m’a dit que c’était mieux pour les Français, il était chef de chantier du bâtiment et il m’a expliqué que les Français ne voulaient plus travailler et que les ouvriers étaient tous des Arabes et des Africains non déclarés et des gens sans réelle qualification, alors qu’eux les Hongrois et les gens venus de l’est savaient travailler et étaient durs à la peine. On sentait tout le mépris d’Orban pour l’immigration et la suprématie nationaliste comme seule base à cette fascisation. Encore une fois c’est pour cela qu’il faut des communistes qui ont à la fois des principes de classe, progressistes, et de souveraineté nationale mais qui ne sont pas enfermés dans “l’idéologie” et créent partout les conditions de reconstruction du tissu social, économique à partir d’expériences concrètes, c’est tout une autre manière de vivre et de penser le monde et il en a bien besoin (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/435845/

Photo : Salon de l’emploi pour les réfugiés ukrainiens à Dresde (Photo : dpa/picture-alliance/TASS)

Si Abdulla, un Tadjik d’Ivanovo, travaille pour 30 000 roubles en courbant l’échine, Mykola, à Berlin, touche le double sans se lever de son canapé…

Texte : Svetlana Gomzikova

L’Allemagne, qui est le principal sponsor européen de la machine de guerre du régime de Kiev, est confrontée à un grave problème. Le programme gouvernemental (Job-Turbo) lancé l’année dernière pour accélérer l’emploi des réfugiés ukrainiens a échoué, rapporte Bild*.

Selon un rapport de la Cour fédérale des comptes cité par la publication, en 2023, seuls 20 % des diplômés des cours d’intégration ont reçu des offres d’emploi de la part des agences pour l’emploi, mais aucune d’entre elles n’a « abouti à un résultat ». En 2024, ce chiffre est passé à 40 %, mais moins de 1 % des réfugiés ayant suivi les cours ont été embauchés par l’intermédiaire des centres.

Forcer les Ukrainiens à travailler s’est avéré être une tâche impossible pour les autorités allemandes. Car les « dieux descendus du ciel » sur le sol allemand se sont très vite orientés et ont compris qu’ils n’avaient pas besoin de « arbeiten » (travailler) pour bien vivre. Il suffit de recevoir une allocation garantie sans rien faire.

Selon Bild, plus d’un million d’Ukrainiens vivent aujourd’hui en Allemagne. Environ 720 000 d’entre eux bénéficient de prestations sociales et près d’un demi-million d’entre eux sont en âge de travailler.

Ce ne sont pas des sommes dérisoires. À partir du début de l’année 2024, le montant de ces prestations est passé de 506 à 563 euros par personne. En outre, les enfants de moins de six ans ont droit à 357 euros, les adolescents à 390 euros et les mineurs de 15 à 18 ans à 471 euros. Dans le même temps, les autorités locales prennent en charge le logement et les charges locatives des bénéficiaires de l’allocation.

Le volume des dépenses mensuelles pour les besoins correspondants, comme le souligne le journal, est maintenant estimé à environ 539 millions d’euros. Dans le même temps, le nombre d’allocataires ne cesse d’augmenter, ce qui fait que ces chiffres peuvent difficilement être considérés comme définitifs.

Même l’habileté du chancelier Olaf Scholz, qui, en mai dernier, a exhorté les réfugiés ukrainiens à chercher plus activement du travail et à en trouver s’ils voulaient rester dans le pays, n’a rien arrangé. Il a laissé entendre que les fainéants seraient expulsés vers l’Ukraine et remis aux officiers militaires chargés du recrutement. Il s’avère que ni les promesses ni les menaces n’ont eu l’effet escompté.

Mais le temps libre excessif des migrants ukrainiens, leur conviction de leur propre exclusivité et du fait que tout le monde leur doit tout, a eu un impact très négatif sur la situation de la criminalité en Allemagne.

Comme l’écrit Compact en se référant à un rapport récent de l’Office fédéral de la police criminelle (BKA), les soi-disant réfugiés commettent un nombre disproportionné d’infractions pénales en Allemagne. Selon le document, le nombre de migrants soupçonnés d’avoir commis des vols, des meurtres et des viols a augmenté de 25,1 % en 2023 par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, la plus grande part des criminels parmi les migrants étaient des citoyens de l’« Ukraine indépendante ».

En général, les « dieux ukrainiens » se sont révélés être des paresseux, des capricieux et des voleurs, qui ne veulent pas travailler – c’est en-dessous de leur dignité. Mais ils sont doués pour causer des problèmes aux autorités locales. Et, bien sûr, cela ne concerne pas seulement l’Allemagne.

Mais je ne veux pas me réjouir. La Russie a ses propres problèmes avec les migrants. Ce n’est pas un hasard si Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, lors d’une récente réunion consacrée à la politique migratoire de l’État, a qualifié cette question d’extrêmement urgente et de très sensible. Les Russes, a-t-il déclaré, sont fatigués des exemples de comportement inappropriés de certains migrants, « cela doit cesser ».

« Nous devons savoir exactement qui est venu chez nous et pourquoi, où il travaille et vit, s’il est prêt à s’intégrer dans la société russe, nous devons empêcher la formation d’enclaves ethniques fermées qui créent un terrain fertile pour la propagation de l’extrémisme et du terrorisme », a déclaré M. Medvedev.

Mais pourquoi les migrants venant des pays d’Asie centrale en Russie essaient-ils de travailler et de gagner de l’argent, alors que les Ukrainiens en exil à l’Ouest ne veulent pas travailler ?

Selon Pavel Danilin, directeur du Centre d’analyse politique, il ne faut pas comparer les migrants tadjiks et ouzbeks aux migrants ukrainiens. Les migrants ukrainiens en Russie travaillent également et bien. Quant à ceux qui sont allés en Allemagne, ils y sont allés exprès pour bénéficier de l’aide sociale et non pour travailler.

Leur objectif était de vivre en Allemagne et de ne pas travailler, tout en recevant une allocation. D’ailleurs, celle-ci correspond au montant versé aux chômeurs allemands temporaires ayant vingt ans d’expérience professionnelle. C’est pourquoi les Ukrainiens se sentent bien là-bas : avec une telle sécurité sociale financière, ils n’ont aucune raison d’aller travailler. Dans ce cas, ils recevront 20 % de plus, mais en même temps, ils augmenteront leurs frais de transport, leurs dépenses d’apparence… En un mot, le jeu n’en vaut pas la chandelle.

Mais je pense que c’est la politique allemande qui a poussé les Ukrainiens qui se trouvent en Allemagne à adopter un tel mode de vie. Bien qu’ils aient également commencé à réfléchir à la révision du statut juridique des réfugiés ukrainiens. Par conséquent, dès que les allocations seront supprimées, tout changera immédiatement. Une moitié partira, l’autre moitié ira travailler.

Youri Samonkine, président du conseil d’administration du Centre de recherche et de développement de l’eurasianisme, expert et membre du Club d’Izborsk, a rappelé que depuis de nombreuses années, le régime de Kiev endoctrine ses citoyens avec des récits erronés selon lesquels l’Union européenne est un paradis. Elle ouvrira n’importe quelle porte aux Ukrainiens – après tout, ils défendent l’Europe contre la « Russie agressive ».

Naturellement, les Ukrainiens dans leur masse ont cru que les Européens leur étaient redevables. Obligés non seulement de leur verser de bonnes prestations, mais aussi de leur accorder les droits des autres Européens. C’est pourquoi, bien sûr, les Ukrainiens deviennent effrontés. Et leur comportement est déjà à l’origine de nombreux problèmes, y compris criminels, pour les autorités locales.

Quant à « nos » migrants d’Asie centrale, la propagande de l’Occident collectif n’a pas cours là-bas. En raison de la faiblesse de leurs économies, leurs citoyens viennent chez nous et sont prêts à accepter n’importe quel emploi. Parmi eux, il y a beaucoup de gens travailleurs et compétents, mais il y en a aussi qui ont des tendances criminelles.

C’est pourquoi la politique de l’État dans le domaine de l’immigration doit faire l’objet d’une attention particulière. Enfin, notre Douma d’État a adopté un certain nombre d’initiatives législatives importantes qui, je pense, réduiront considérablement l’acuité de la crise migratoire dans le pays au cours des deux prochaines années.

Je dois dire que la Russie s’est comportée et continue de se comporter de manière extrêmement diplomatique à l’égard des migrants d’autres républiques. Si une personne veut travailler et gagner de l’argent, elle en aura le droit. Mais elle doit aussi respecter les lois et les valeurs du pays d’accueil. Et bien sûr, nous ne discréditons pas les Ukrainiens – il n’y a pas d’ukrainophobie en tant que telle dans notre pays. Nous n’avons de la haine que pour le régime néo-nazi de Kiev.

* Le ministère russe de la justice a inscrit « BILD in Russian » au registre des agents étrangers le 26 juillet 2024.

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