Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La position de l’UE à l’égard de Cuba est un enjeu…

Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est sous présidence hongroise et dans le contexte des BRICS, mais aussi les limites des révolutions de couleur (marquant celles de l’OTAN et d’une UE identifiée à l’OTAN), la défaite du régime ukrainien, qu’a lieu cette rencontre entre le chancelier cubain et son homologue hongrois qui préside encore l’UE. Ce dernier est fortement contesté et la commission européenne flanquée d’un parlement godillot ne craint pas en Hongrie mais aussi dans les Balkans, en Moldavie de tenter des “révolutions de couleur”. Ce qui s’est passé en Géorgie, la défaite de la “coalition pro-européenne”, la ridicule tentative de créer un maïdan à Tbilissi par la présidente marionnette, comme l’avenir de la présidente moldave, l’abstention massive prévue en Bulgarie, ne peuvent pas être totalement ignorés même si le bellicisme demeure la doctrine officielle. Nous assistons donc à la tentative de freiner l’élan vers les BRICS et le numéro non seulement de madame Von der Leyen de chantage séduction en particulier vers la Serbie a été confirmé par le chancelier polonais plaidant pour l’intégration rapide de ce dernier. Cuba devenu membre des BRICS et symbole de l’injustice des politiques occidentales, c’est en un peu plus “incontournable” vu l’unanimité internationale, comme le Liban ou l’insistance pour un cessez-le-feu à Gaza : l’impossibilité d’être crédible face au mouvement planétaire qui isole l’occident et l’oblige à lâcher du lest en espérant néanmoins se donner du temps pour se refaire une santé. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Un tel enjeu doit déterminer notre attitude politique de communiste (encarté ou non) de progressiste, de “patriotes français”, c’est quand la bête se noie qu’il faut lui donner des coups sur la tête, et la forcer à tenir compte des rapports de forces réels, donc il faut renforcer la solidarité politique et lui donner le contenu concret d’une aide matérielle autant que de l’appel à lever le blocus. Nous avons des échos dans toute l’Europe en particulier en Italie de la montée de la campagne de solidarité… La France a besoin d’une coordination de l’élan mais je vous rappelle que Cuba coopération a entamé une collecte…

L’Union européenne soutient le projet qui appelle à assouplir l’embargo économique des États-Unis contre Cuba, qui sera débattu par l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine, a annoncé le chancelier hongrois Peter Szijjarto lors d’une conférence de presse après avoir rencontré à Budapest son homologue cubain Bruno Rodríguez Parrilla. Budapest a qualifié cette visite d’historique car la dernière fois qu’un chancelier cubain était dans le pays c’était il y a 41 ans. Les deux parties ont signé trois accords de coopération dans les domaines de la science, de l’éducation et de la culture. « La Hongrie est un pays à économie ouverte et axée sur l’exportation, elle cherche la coopération avec quiconque est prêt à le faire », a déclaré le chancelier hongrois lors de la signature des documents, rappelant que la semaine prochaine l’Assemblée générale examinera la résolution, que la Hongrie et la L’UE soutiennent, qui appelle à l’assouplissement des sanctions du pays américain contre l’État insulaire.

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