Guerre en Ukraine : revenir aux causes, mieux voir l’issue.

Au titre de cette approche anthropologique ou civilisationnelle qui est en train de se développer il y a pour ceux qui connaissent la Russie et plus encore comme Jakline Boyer et Marianne Dunlop sa langue, un terrible sentiment d’injustice dans la manière dont on caricature ce que nous dit réellement ce peuple. Un jour dans un voyage enfermement en Roumanie j’ai eu le temps de lire les deux volumes de la Pléiade consacrés à Maupassant et à Tourgueniev. J’ai alors perçu que ce dernier (comme mon cher Babel) étaient des “passeurs” culturels entre la Russie et la France, celle de Maupassant et qu’ils me laissaient pourtant au seuil d’un monde russe inconnu, chamanique mystérieux. Hier j’ai lu un des premiers textes de Tolstoï consacré à la ville de Sebastopol assiégée par les armées occidentales y compris françaises. Les Récits de Sébastopol (en russe : Севастопольские рассказы, Sevastopolskie rasskazy) (1855-1856) est un recueil de trois nouvelles écrites par Léon Tolstoï pour raconter ses expériences lors du siège de Sébastopol (1854) pendant la guerre de Crimée. C’est déjà l’introduction à Guerre et Paix… Tourgueniev a pleuré en lisant ce texte tant il décrivait la profondeur russe et je l’ai compris, lui qui voulait nous expliquer à nous Français, Tolstoï disait simplement. Le désordre de cette ville dans laquelle se côtoient l’orient russe et l’extraordinaire calme dans la souffrance, l’oubli de soi dans l’absorption par la nature. Ce texte de Tolstoï sur ce siège de Crimée en dit plus sur la Russie que tout ce que l’on peut lire d’âneries actuellement. Il y a de la gravité, de la détermination et une espèce de naïveté, ce qu’on lisait sur le visage de Gagarine… Chaque fois que je suis allée à la rencontre d’un pays je me suis fait un devoir de lire tout ce que je pouvais trouver de son histoire, écrite si possible par ses historiens, sa littérature et son cinéma, toute cette approche visuelle qui est ma manière de comprendre, il faut partager la nourriture, jouer avec les enfants… Tous les rituels d’une rencontre… les voyages avec Marianne, sa traduction simultanée de compagnons de voyage c’est de là que part l’aspiration à la paix de cette idée que nous partageons la même terre et que ce terrien est une part de moi que j’ignorais. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Publié le 20 septembre 2024 par Boyer Jakline

Actualités oblige, la suite de mon article “rencontres” viendra un peu plus tard. 

Dans un précédent article je reprenais l’alerte de Karine Bechet-Golovko. Effrayés par l’entrée en scène de l’arme atomique,  les public occidentaux se rassuraient à peu de frais sur la possibilité d’une guerre dite conventionnelle. Et notre analyste de rappeler que cette guerre sans arme atomique a tout de même coûté la vie à 50 millions d’Européens. Au passage il est question de 300.000 soldats américains, près de 5 millions d’Allemands,  la sinistre comptabilité peut être poursuivie.

“Publics occidentaux” : nous sommes installés dans un rôle de spectateurs.  Or, la situation impose que nous redevenions collectivement, massivement, des citoyens. 

La conférence de cette intellectuelle allemande de haut vol nous donne des arguments en éclaircissant ce qui est volontairement obscurci. 

Bonne écoute et, ma foi, partagez.

Prof. Dr. Gabriele Krone-Schmalz : le conflit en Ukraine décrypté

Le 1er septembre 2024, nous avons eu une conversation intéressante avec Madame la Professeure Krone-Schmalz. Plus de 400 invités intéressés de tout le pays étaient venus à Bad Bergzabern. Con…

J’ajoute en dernière minute un article sur cet incroyable et monstrueux épisode au Liban. Il paraît qu’en Israël on se réjouit. Si tel est le cas, l’avenir de ce pays sera sombre. Ici certains dans la presse parlent “d’incident”. Ne voient-ils pas quel pas est franchi ? Pauvre Liban et pauvres Libanais.

La France est-elle complice comme l’évoquent certains articles du NYT ? La gendarmerie nationale aurait participé au traficage des bipers. 

“Quant à cette société, BAC Consulting, elle est enregistrée dans une bâtisse de deux étages en périphérie de Budapest et sa création ne remonte qu’à 2022. Mais selon la Hongrie, il s’agit d’« un intermédiaire commercial, sans site de production ou opérationnel en Hongrie » et « les appareils en question n’ont jamais été sur le sol hongrois ». « Un immeuble à Paris, indiqué comme étant l’adresse du directeur général de BAC, s’est avéré être une caserne de gendarmes français », a pour sa part relaté Bloomberg. Société-écran : un dirigeant domicilié dans une caserne de gendarmerie française”  source RT.

 https://fra.mobileapiru.com/international/113637-explosions-meurtrieres-liban-piste-israelienne