Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Ziouganov : les néonazis de Koursk comptaient sur la panique, mais c’était un mauvais calcul.

Un texte essentiel qui dans des temps plus glorieux pour les communistes français, pour la gauche et même pour la nation française aurait été publié à la Une de l’Humanité. Pour montrer la situation de censure dans laquelle est plongé notre malheureux pays, il n’y a rien d’autre à ajouter que ce fait ; les propos de la principale force d’opposition à Poutine sont censurés simplement parce que ce sont des communistes et qu’ils sont patriotes… et désormais la presse dite communiste, tout “l’appareil” du parti participe de cette censure qui nous conduit vers une économie de guerre et des massacres qui pourraient être évités. Quelle force politique peut se relever d’une telle forfaiture ? (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/228112.html

Guennadi Ziouganov, leader du KPRF et Héros du Travail de Russie, s’est entretenu avec l’observateur politique de la Komsomolskaïa Pravda, Alexandre Gamov.

…- Gennady Andreevich, vous avez été l’un des premiers hommes politiques à réagir à cette attaque perfide du régime nazi de Kiev contre la région de Koursk. À l’époque, on a dit qu’il s’agissait d’une manifestation de l’essence du fascisme moderne. Et maintenant, les événements de ces derniers jours montrent que ce fascisme a de nouveau rencontré sur notre terre le caractère russe…

– Nous devrions garder à l’esprit, Sash, que ce n’est pas seulement le caractère russe qui s’est manifesté, mais aussi le patriotisme soviétique, qui est toujours vivant dans notre peuple aujourd’hui. Lorsque le sens de la justice, le collectivisme, la fierté de notre histoire millénaire, de nos grandes victoires ont été combinés avec le courage de la nouvelle génération. C’est ce qui me rend très heureux. Les néonazis comptaient sur le fait qu’après leurs attaques, la panique s’installerait, non seulement dans les villes et villages frontaliers, mais aussi dans d’autres régions du pays, et que la confusion s’installerait dans les esprits et les coeurs.

– Pourquoi les fascistes ont-ils fait un mauvais calcul cette fois encore ?

– Parce que nous avons un tel pays, un tel peuple. Nous ne sommes pas des gens indifférents. Lorsque des problèmes surviennent ou du moins menacent de survenir, notre peuple s’unit encore plus. Il s’entraide.

– Les membres de votre parti se sont immédiatement impliqués….

– Nous n’avons pas besoin de faire d’effort particulier ici, nous faisons ce travail régulièrement. Lorsque nous avons appris ce qui se passait dans la région de Koursk, 20 régions ont réagi immédiatement, à notre initiative. Nous avons formé un convoi humanitaire supplémentaire, envoyé des amis et des camarades pour aider. Les habitants de la région de Koursk ont été soutenus avant tout par leurs voisins, les habitants d’Orel et de Briansk. Dès le premier jour, nos dirigeants sont arrivés sur place, ont apporté le nécessaire et ont commencé à fournir rapidement une assistance à la population de tous les districts voisins. Six districts ont été évacués. À Koursk, notre quartier général, dirigé par Nikolaï Ivanov, travaille 24 heures sur 24. L’aide réelle arrive.

– Et à Orel, votre petite patrie ?

– Andrei Klychkov, le gouverneur de la région d’Orel, m’a immédiatement appelé. Nos représentants se sont rapidement rendus sur place et ont tout fait pour accueillir les premiers migrants. Un millier et demi de personnes sont arrivées littéralement dans les premières heures (J’ai suivi et je continue à suivre la situation). Nous avons préparé des écoles et des maisons de vacances pour eux… Beaucoup de nos camarades sont venus en voiture vers ceux qui étaient en difficulté, ont transporté des gens et les ont aidés. Et tout cela, de manière désintéressée, rapide, énergique et très solidaire.

– Et avec nos guerriers – une communication constante…

– Nous avons envoyé sur place le secrétaire du comité central, le héros du Donbass Kazbek Taisayev, ils travaillent ensemble. Ils se sont rendus dans tous les districts de la région de Koursk… Et j’admire tout simplement ceux qui combattent les nazis aujourd’hui – les soldats, les officiers, les volontaires. La célèbre « Pyatnashka », qui a combattu dans le Donbass avec son commandant, est déjà arrivée là-bas. Nous devrions également remercier les journalistes – ils font des reportages en direct et montrent rapidement à quel point ceux qui ont appris au cours de ces mois à combattre l’ennemi avec succès peuvent s’orienter dans les nouvelles conditions.

Et à gagner.

Et, ce qui fait plaisir à voir, ils réagissent simultanément avec fermeté et vigueur à cette sortie fasciste inique préparée par les Américains et les Britanniques.

Je suis sûr que les services secrets britanniques, qui siègent à Kiev et protègent Zelensky, sont derrière tout cela.

Et il a signé sa propre condamnation.

Déjà, ces marionnettistes courent dans tous les sens, cherchant quelqu’un pour remplacer le « clown sanglant » – qui ne s’est que trop attardé – par Zaluzhny ou Avakov ?

Mais cela ne changera rien à l’affaire. Le régime fasciste de Bandera sera vaincu. Oui, l’Occident mène une guerre à grande échelle contre nous pour détruire le monde russe. Mais les Russes sont des gens qui chérissent l’histoire de leur pays, des gens qui font preuve de camaraderie, de collectivisme, d’entraide, de justice. Telle est l’essence de notre histoire millénaire.

Nous avons traversé les siècles, protégeant l’Europe des incursions. Nous avons vaincu la Horde, Napoléon et Hitler, uniquement parce que nous sommes restés fidèles à nos traditions et à notre cohésion séculaires.

Et nous allons gagner.

– Je vous remercie de tout cœur !

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