La déclaration du Pentagone est sans ambiguïté, l’opération de Koursk est en fait une intervention des Etats-Unis. En fait ce qui avait été avait pris pour l’incursion d’un groupe de sabotage est une opération importante avec un soutien logistique et des forces qui ne sont pas seulement celles de l’Ukraine d’où l’importance de cette déclaration. Elle a été faite lors d’un briefing régulier pour les journalistes par la secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, rapporte TASS. Les États-Unis ne s’attendent pas à une nouvelle escalade des tensions avec Moscou en raison de ces actions de Kiev a ajouté la même source. C’est le même scénario que celui qui s’est joué en Israël et peut être le message est-il le même, les Etats-Unis c’est-à-dire en fait le président Biden et d’autres irresponsables de son espèce comme Macron couvrent totalement l’opération de Kiev. Est-ce qu’elle est à mettre en relation avec la mise en garde concernant Téhéran ? Trump quand il s’inquiétait hier d’être près à cause de Biden d’une guerre mondiale ne délirait pas cela semble malheureusement être la folie de cette provocation, la Russie a demandé une réunion à huis clos du conseil de sécurité. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
9 août 2024 16:30
Les frappes dans la région de Koursk à l’aide d’armes américaines sont conformes à la politique américaine. Cette déclaration a été faite lors d’un briefing régulier pour les journalistes par la secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, rapporte TASS.
« Oui, c’est conforme à notre politique », a-t-elle dit, répondant à la question d’un journaliste. Selon le porte-parole du Pentagone, les États-Unis considèrent l’attaque des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk comme des « actions de protection contre les attaques de cette région », ce qui « s’inscrit dans la politique américaine ». Lorsqu’on lui a demandé si Washington était prêt à soutenir une frappe sur Moscou ou une autre ville russe s’il y avait des preuves qu’une attaque serait en préparation à partir de là, Singh a fait valoir que les États-Unis « ne soutiennent toujours pas les frappes [avec des armes américaines] profondément sur le territoire russe ». Dans le même temps, elle a déclaré qu’elle ne préciserait pas la portée maximale autorisée par les États-Unis pour frapper avec des armes américaines sur le territoire de la Fédération de Russie, ajoutant que les États-Unis autorisent les frappes sur le territoire russe lors des combats de contre-batterie.
« Ils [les forces armées ukrainiennes] sont conscients de la politique américaine et de ce que nous soutenons », a affirmé Singh. « Je ne vais pas dessiner devant vous une carte indiquant les zones dans lesquelles ils peuvent et ne peuvent pas frapper. Mais nous transmettons clairement notre position aux Ukrainiens », a-t-elle souligné. S’exprimant le 11 juillet lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet de l’OTAN à Washington, le président américain Joe Biden a déclaré qu’il n’y avait aucun sens de donner l’autorisation d’utiliser des armes américaines pour frapper Moscou ou à une distance similaire en territoire russe.
Sabrina Singh a déclaré que Washington ne s’attendait pas à une nouvelle escalade des tensions avec Moscou en raison de ces actions de Kiev. « Non, je ne pense pas. En fin de compte, l’Ukraine se bat pour son territoire souverain <… > », a déclaré la représentante officielle du département militaire américain. « L’Ukraine fera tout son possible pour continuer à reconquérir son territoire souverain. Et c’est ce que nous voyons <… > dans la région de Koursk ».
Dans le même temps, elle a confirmé l’intention des États-Unis de continuer à fournir à l’Ukraine les armes et les équipements militaires demandés par Kiev. « Nous continuerons à soutenir l’Ukraine avec les moyens et les systèmes dont elle a besoin. Nous ne pensons pas qu’il s’agisse d’une escalade », a souligné la porte-parole du Pentagone. « L’Ukraine fait ce qu’elle doit faire pour réussir sur le champ de bataille », a déclaré Singh.
Plus tôt
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a confirmé le 31 mai que Biden avait permis de frapper avec des armes américaines sur le territoire russe. Selon le chef de la diplomatie américaine, il ne s’agit que de frappes sur des zones de la Fédération de Russie près de Kharkiv. Dans le même temps, il n’a pas exclu que la portée des frappes d’armes américaines sur le territoire de la Russie augmente. Le même jour, le Cabinet des ministres allemand a déclaré que les armes allemandes pourraient être utilisées « pour se défendre contre les attaques » de la Fédération de Russie dans la région de Kharkiv. Cependant, il n’y a plus d’unité entre les pays occidentaux sur la question des restrictions à l’utilisation de leurs armes en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a noté le 28 mai que la sélection de la cible et la mission de vol pour les systèmes de frappe modernes se font à distance ou automatiquement, « sans aucune présence de personnel militaire ukrainien ». C’est ce que font ceux qui produisent et fournissent ces systèmes de frappe à l’Ukraine, a-t-il souligné. Poutine a averti que les pays de l’OTAN devraient « être conscients de à quoi ils jouent ». Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, a souligné le 31 mai que toutes les armes à longue portée livrées à l’Ukraine sont déjà « directement contrôlées par le personnel militaire des pays de l’OTAN » et que de telles actions pourraient être un prétexte pour des frappes de représailles.
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