La Chambre électorale de la Cour suprême de justice a entamé un processus d’expertise des documents remis lundi par le Conseil national électoral (CNE), conformément à l’ordonnance juridictionnelle rendue par cette instance. La reconnaissance de l’élection de l’opposant agent de la CIA Edmundo González Urrutia par les USA et leurs régimes fascistes associés comme l’Argentine s’en trouve embarrassée (faute de preuves) et surtout les problèmes internes et extérieurs auxquels sont confrontés les spécialistes de l’intervention sous des prétextes démocratiques. Empêcher le coup d’Etat et la guerre civile est le premier devoir d’un pays qui cherche le développement et la souveraineté. Encore un test de la réalité des rapports de force dans le monde. Maduro le président a fait état de son désir de s’intégrer aux BRICS et de bénéficier de ce marché qui fonctionne selon de nouvelles règles sans blocus ni déstabilisation, appel à des agents voyous autant qu’à la propagande internationale. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Auteur : Laura Mercedes Giráldez, envoyée spéciale | internet@granma.cu
6 août 2024 22:08:20

CARACAS, Venezuela.– La Chambre électorale de la Cour suprême de justice a entamé lundi un processus d’expertise des documents remis par le Conseil national électoral (CNE), conformément à l’ordonnance juridictionnelle émise par cet organe.
Le président de la CNE, Elvis Amoroso, a soumis un procès-verbal de dépouillement, de totalisation finale, de jugement, de proclamation et des preuves de la cyberattaque, à utiliser dans l’enquête qui aura une période de 15 jours prorogeables.
D’autre part, afin de garantir la justice et la transparence au peuple vénézuélien, la présidente de la Chambre électorale, la magistrate Caryslia Beatriz Rodríguez, a appelé les candidats aux élections et les dirigeants des partis à se présenter à partir d’aujourd’hui jusqu’à vendredi.
En ce sens, elle a averti qu’ils devaient fournir la documentation requise et répondre aux questions posées par cet organe juridique. La non-comparution aura des conséquences, conformément aux dispositions du système judiciaire, a-t-elle dit.
Après ces événements, Matthew Miller, porte-parole du département d’État des États-Unis, a précisé que son gouvernement n’était pas encore sur le point de reconnaître Edmundo González Urrutia comme président élu du Venezuela, tout en exhortant à un « examen approfondi » des preuves du CNE, en raison du « potentiel d’altération et de manipulation après cette période ».
Suivant ses traces, Manuel Adorni, porte-parole de la présidence de l’Argentine, a déclaré qu’en l’absence de preuves, ils n’étaient pas en mesure de proclamer l’opposition dirigée par González Urrutia vainqueur.
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Marxou
bon, Maduro n’est pas communiste, mais este hombre tiène cojonnes