Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Un sondage BMTV qui est à interpréter et qui offre des perspectives

Dans ce sondages deux faits apparemment contradictoires se dégagent : le premier va être exploité puisqu’il décrit 60% des Français contre la nomination de Lucie Castets comme premier ministre, mais en revanche 40% sont pour, c’est beaucoup plus que le score du NFP et il va dans le sens du mouvement social, de l’organisation réelle d’une alternative politique. Le second chiffre est encore plus intéressant puisqu’il montre que le véritable perdant, celui qui quoi qu’il en pense ne pourra plus imposer ses “solutions” au peuple français et qui confirme la volonté de changement, c’est Macron. Il subit une sorte d’échec et mat qui lui interdit de bouger et qui fait de lui le symptôme d’une crise qui va bien au-delà du blocage du parlement. C’est à ce contexte-là qu’il faut réfléchir au-delà des opérations de “com” et des ambitions présidentielles qui pour le moment sont la seule réalité politicienne d’un mouvement beaucoup plus profond. C’est ce que nous avons cru déceler dans l’article de Fabien Roussel dans Liberté, il faut poursuivre en ce sens dans une réflexion collective. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Les Français se montrent très pessimistes sur ce point : 72% pensent que le bloc macroniste et les partis de gauche et de droite qui ont fait barrage au Rassemblement National ne parviendront pas à s’entendre pour former un gouvernement stable, et seuls 27% pensent qu’ils y parviendront.

Vidéo associée: Premier Ministre. Le NFP propose Lucie Castets, Macron dit non (Dailymotion)https://geo2.dailymotion.com/player/xffdq.html?video=x92tb1m&mute=true&loop=false

Pour une majorité des sondés (60%), Emmanuel Macron reste le principal responsable de la crise politique actuelle. 27% rejettent la faute sur le NFP, 9% sur le RN et 3% sur LR.

59% des Français sont favorables à “une trêve politique” pendant les JO, comme le souhaite le chef de l’Etat. À l’inverse, 41% y sont opposés.

La perspective d’une absence de nouveau gouvernement jusqu’à la rentrée continue de diviser.

50% (+2 points en une semaine) des sondés jugent que cela serait un problème. À l’inverse, 49% (-1 point) considèrent qu’il vaut mieux prendre le temps de trouver une coalition et un gouvernement stable.

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